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19.04.2006

Réparations plus qu’urgentes

Le Figaro le 10 avril dernier, Le Monde le 12, le site internet de France 2 le 13 et j’en passe. La semaine dernière, partout l’on a parlé de Besançon, tête de proue du projet d’inscription des sites majeurs de Vauban au patrimoine de l’Unesco. Reléguant les fortifications de Belfort (pourtant très intéressantes) aux oubliettes, la capitale Comtoise se targue, haut et fort, de porter ce dossier et met en avant sa Citadelle. Mais, lorsque l’on se penche sur le sujet, on s’aperçoit que l’ancienne forteresse qui culmine en haut de sa colline n’est pas seule en lice pour symboliser le génie de l’ingénieur militaire du roi Soleil dans notre cité. Vauban à Besançon, c'est aussi le fort Griffon, ainsi que toute l’enceinte urbaine. Or, si la Citadelle a fière allure, il n’en est pas de même de certaines parties des remparts. Depuis des années, toute une portion de ceux qui courent le long de l’avenue de la Gare d’Eau sont étayés de bois. Quant au quai Vauban, l’un des fleurons de Besançon, il souffre depuis plusieurs mois d’une bien laide verrue: des blocs de béton qui soutiennent le mur du quai, comme le montre la photo ci-dessous. Pas très heureux! Pour mettre tous les atouts de son côté, la Ville va devoir se dépêcher d’engager des travaux.
Alors, même si l’on n’obtient pas le prestigieux label de l’Unesco convoité pour 2007, année du tricentenaire du décès de Vauban, les Bisontins gagneront au moins de cette aventure (espérons-le!) une remise en valeur d’une partie de leur patrimoine.

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© Besançon Info.

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