UA-104406564-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

27.05.2007

Feue La Gangloff

medium_gangloff.jpg

Hier, je vous ai parlé de bières bisontines (lire la note du 26 mai 2007). Mais savez-vous que la bière de Besançon ne date pas d’hier. En effet, à en croire Gaston Coindre dans “Mon Vieux Besançon”: “pour la première fois, en 1609, il est mention d’une licence accordée à trois marchands de fabriquer et vendre bière ou cervoise...”. Il ajoute qu’en 1691 “Anne et Nicole Hermand sont reçues citoyennes en raison de leur expérience à faire la bière”. Au XVIIIe, au XIXe et jusqu’au XXe siècle, Besançon compta plusieurs brasseries. La plus célèbre est sans conteste la Brasserie Gangloff qui produisait la bière éponyme. Situés à La Mouillère, ses bâtiments disparurent en 1966 pour laisser place à l’immeuble “Le Président” et au parking Isenbart. Certains de vous s’en souviennent peut-être?

© Publicité parue dans un “Guide de Besançon-les-Bains et ses environs" de 1931.

Commentaires

Bonjour,
Qui pourrait me donner des renseignements sur un ancien préventorium situé sur les hauteurs de besançon ?
En effet de santé fragile et habitant la Tunisie, j'ai du partir dans un préventorium à Besançon où je suis resté 2 années. j'ai de trés bons souvenirs de cette ville notamment de cette maison de santé, où j'ai vu là, tomber les premiers floncons de neige, j'avais 5 ans, ma famille me manquait beaucoup et me souviens les moniteurs et monitrices qu'on appelait aussi tonton ou tata, étaient souvent prés de moi pour me rassurer.
Merci à tous ceux qui pourrait me donner toutes précisions sur ce préventorium. Existe-t-il des archives? merci encore
Lucien Ruth
luruth@alicemail.fr

Écrit par : Ruth | 18.06.2007

Pour ma part, je sais juste que les Salins de Bregille ont été créés en 1918 par le chanoine Mourot. Ils ont effectivement reçu de nombreux enfants venus se refaire une santé sur les hauteurs de Besançon. Quelqu'un en sait-il plus et pourrait renseigner Lucien Ruth?
Merci d'avance
Besançon Info

Écrit par : Besancon Info | 21.06.2007

Bonjour,
Alors que je recherchais des renseignements sur un préventorium où j'ai passé 13 mois vers la fin des années 40, je viens de lire le message de Lucien Ruth à propos du préventorium de Besançon "Les salins de Bréville".
Je suis à peu près sûr qu'il s'agit du même établissement. Je n'ai aucun documents qui pourraient vous intéresser, seulement des souvenirs qui restent à jamais gravés dans ma mémoire.
Le préventorium se composait de quatre grands bâtiments identiques (peut-être six) sur un flanc de colline. Là se trouvaient les dortoirs repérés par des noms d'oiseaux ou d'animaux, je me souviens du nom de "Sarcelles" et peut-être de "Lapins" mais j'en suis moins sûr. Un bâtiment central servait de réfectoire et un plus petit, situé en contrebas était appelé l'"Isolement". C'est dans ce petit bâtiment qu'étaient rassemblés les enfants malades ou, tout du moins temporairement, plus malades que les autres. Ici, il n'y avait pas de dortoirs mais des chambres pour 3 ou 4.
Je n'ai pas le souvenir d'y avoir été malheureux, à 5 ans, on s'habitue à toutes les situations. Des dames que l'on appelait les tantes s'occupaient de nous. Je me souviens toutefois de contraintes quelque peu pénibles. Par exemple, le petit déjeuner de la semaine se composait d'un bol de flocons d'avoine, qui ne passaient pas mon gosier, accompagné d'énorme tartines de confiture que l'on glissait parfois derrière un radiateur pour ne pas avoir à les avaler. Je me souviens que l'on avait interdiction de boire de l'eau en dehors des repas, également, lors des siestes quotidiennes, on devait rester sur le lit, allongés sur le dos avec les bras le long du corps ou les mains sous la nuque.
Voilà, c'est un peu maigre comme souvenirs une fois couchés sur le papier.
J'habite à Toulouse, un peu loin de Besançon mais maintenant que je peux situer grâce au message de Lucien Ruth, "Les salins de Bréville", je compte bien profiter d'un séjour chez ma fille à Dijon pour retourner vers cet endroit et essayer d'y retrouver d'autres souvenirs.

Écrit par : Michel Perrin | 19.08.2009

Merci, Michel, merci de ton temoignage. Il s'agit bien du même établissement où j'ai passé deux années de ma vie, j'avais cinq ans et ce qui m'a manqué le plus durant ces cing ans, ma famille qui habitait la Tunisie, autrement dit, le bout du monde...
Certes, la discipline était là, mais on équilibrait, parfois, par des farce qu'on se faisait entre nous, et çà nous faisait bien rire. Une façon comme une autre de passer nos journées!
Ce que je recherche aujourd'hui, c'est des photos d'époque de cet ancien préventorium! Merci à toi Michel, merci à la ville de Besançon!
Pour me contacter : par Google, Lucien Ruth

Écrit par : Ruth | 20.08.2009

A Dijon pour quelques jours, j'ai fait un saut jusqu'à Besançon pour essayer de raviver quelques anciens souvenirs.
J'ai bien retrouvé ces "Salins de Bregille". C'est aujourd'hui un établissement spécialisé en kinésithérapie complété d'un centre d'accueil pour les aveugles.
Je n'ai absolument rien reconnu si ce n'est la pente du terrain. Ce qui était à la campagne est aujourd'hui en peine ville et j'ai l'impression que la superficie du préventorium était alors bien plus importante que celle de l'établissement actuel.
Malgré cela, je ne suis pas déçu et je suis même content d'avoir en quelque sorte bouclé cette boucle commencée là il y a maintenant plus de 60 ans.

Écrit par : Michel Perrin | 01.10.2009

J'ai aussi séjourné au préventorium de Bregille. Comme j'y suis arrivée en 1939, il a fallu que ma famille m'en retire, courant 1940, car l'endroit avait été réquisitionné pour les militaires.
Curieusement, je ne vois, dans mon souvenir, que trois grands batiments reliés entre eux, et une petite maisonnette réservée aux nouveaux arrivants pendant la période d'isolement.
Je me souviens avoir été occupée, avec d'autres filles, à désherber les allées, et que, l'établissement mitoyen était un sanatorium dont on pouvait voir le parc derrière les grilles du mur.

Écrit par : Renée Reinhard | 16.12.2009

Mon épouse est une décendante de la Famille gangloff, qui peux me donner des renseignements précis sur cette brasserie qui ferma en 1966 .
a vous lire à mon e-mail, sincères salutations et remerciements.
jean luc gauché 88110 Raon l'etape.
lucky88@cegetel.net

Écrit par : gauché jean luc | 09.02.2011

Il y avait également à Besançon un deuxième sanatorium à Chailluz, à l'entrée du bois,
Avec mes parents nous allions souvent nous promener dans ce coin de Besançon
C'était un très petit établissement.

Écrit par : RAGOT | 03.04.2013

Il y avait également à Besançon un deuxième sanatorium à Chailluz, à l'entrée du bois,
Avec mes parents nous allions souvent nous promener dans ce coin de Besançon
C'était un très petit établissement.
Je précise que petite j'habitais à la Brasserie et jouais sous les "platanes" où passait le tram , au bord du ruisseau ou chez le forgeron .... Mr Jaugeon
Que de souvenirs !!!

Écrit par : RAGOT | 03.04.2013

ma mère à également habitée à la gangloff, elle me raconte avec nostalgie ses souvenirs, peut-être a -telle connue ragot qui sait ? elle jouait également au bord du ruisseau et me parle aussi de ce fameux forgeron.

Écrit par : perrin | 03.07.2013

ma mère à également habitée à la gangloff, elle me raconte avec nostalgie ses souvenirs, peut-être a -telle connue ragot qui sait ? elle jouait également au bord du ruisseau et me parle aussi de ce fameux forgeron.

Écrit par : perrin | 03.07.2013

La famille qui a cree cette biere habite dijon maintenant quelqun saurai ou je pourrai en trouver?

Écrit par : creuzot | 16.10.2013

Je recherche la position du préventorium du chailluz et non celui de Bregille. Ce préventorium était tenu par le Docteur Duvernois, dans les années 1945/1946 puis ensuite par sa fille qu'on appelait Suzon.

Écrit par : Jean Trouessin | 08.12.2013

Les commentaires sont fermés.