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25.01.2009

Un Proudhon cache l’autre

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Il y a quelques jours, cela a fait très exactement 200 ans que le futur théoricien du socialisme Pierre-Joseph Proudhon naissait à Besançon (lire à ce sujet la note du 16 janvier 2009). Mais savez-vous que la rue qui lui est dédiée à Besançon ne va du pont Denfert-Rochereau qu’à la rue de la République. L’autre partie de la rue Proudhon, qui relie la rue de la République à la rue Bersot, rend hommage à l’un de ses homonymes, parent éloigné. Il s’agit de Jean-Baptiste-Victor Proudhon, né en 1758 dans le Doubs.


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Moins connu aujourd’hui que Pierre-Joseph, celui-ci fut jurisconsulte (c’est ainsi que l’on nommait les personnes faisant profession de donner des avis sur des questions de droit).
Tous deux ont un autre point commun. Apparemment, Jean-Baptiste-Victor, qui participa à l’élaboration du code civil, travailla à la fin de sa vie sur un traité relatif au droit de la propriété. Et c’est aussi à la propriété que Pierre-Joseph s’intéressa. Il devint célèbre en 1840 avec son manifeste “Qu’est ce que la propriété” où se trouvait sa célèbre formule “La propriété c’est le vol” qui fit scandale.

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