Besançon Info

Fidèle lectrice de wwww.besanconinfo.com, Louisa Dixon de l’association Franche-Comté-Virginie, qui partage son temps entre Besançon et la Virginie, est en ce moment là-bas. D’où elle a souhaité nous faire part d’une cérémonie qui s’est déroulée à Charlottesville, ville jumelée à Besançon, en hommage à une bisontine disparue subitement il y a quelques mois. Voici ce qu’elle nous relate : “Le Maire de Charlottesville, Dave Norris, en compagnie de trois anciens maires–Blake Caravati, David Brown et Tom Vandever– ainsi que des conseillers municipaux de Charlottesville et des officiels de la Sister City Commission, l’Université de Virginie, l’Association Franche-Comté–Virginie et l’Alliance française se sont réunis le jeudi 9 octobre dans le Parc Lee au coeur de Charlottesville pour y dédier un arbre en souvenir de Geneviève Randot-Socié, directrice des Relations Internationales à la Mairie de Besançon de 1989 jusqu’a sa mort en janvier dernier.” L’arbre choisi est un magnolia Elizabeth, “un magnolia rare qui présente des boutons effilés, élégants, qui s’ouvrent en grandes fleurs jaune-beurre. Un des plus beaux et le plus durables des magnolias fleurissants”. Gravée en anglais et en français, une plaque au pied de l’arbre indique: “En mémoire de Geneviève Randot-Socié, directrice bien-aimée des Relations Internationales de la ville de Besançon, qui joua un rôle primordial dans les accords de jumelage entre Charlottesville et Besançon. 2008”
Trois Bisontins étaient présents, les décorateurs Laurent François et Thierry Marquis dont l’entreprise bisontine est la première à disposer d’une antenne à Charlottesville, et Valentin Boulcourt, élève au Lycée Pasteur, qui étudie ce semestre à Charlottesville High School.

Du 13 au 19 octobre 2008, toute la France met le goût à l’honneur. A Besançon, pour cette 19e édition de la "Semaine du goût", le musée Comtois installé dans la Citadelle propose de découvrir de nouvelles saveurs via des visites guidées de son exposition “Se nourrir”, des dégustations de boissons aux plantes, des vidéo-projections sur les légumes anciens. Le musée des Beaux-Arts et d’Archéologie prend part aussi à cette fête des papilles. Jeudi 16 octobre à 18h30 la visite guidée de l'exposition "La momie aux amulettes" par Agathe Legros, conservateur et commissaire de l’exposition, sera suivie d’une dégustation.

En savoir plus :un clic sur le site de la Citadelle et celui du musée des Beaux-Arts et d’Archéologie.

Avez-vous déjà remarqué qu’à l’entrée du parking des Impôts (situé derrière les bâtiments de Chamars), côté rue Charles Nodier, se trouve un édicule de métal découpé de lettres. Celles-ci reprennent deux articles de la déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen du 26 août 1789. On peut y lire “Pour l’entretien de la force publique, et pour les dépenses d’administration, une contribution commune est indispensable. Elle doit être également répartie entre tous les citoyens en raison de leurs facultés. Tous les citoyens ont le droit de constater, par eux-mêmes ou par leurs représentants, la nécessité de la contribution publique, de la consentir librement, d’en suivre l’emploi et d’en déterminer la quotité, l’assiette, le recouvrement et la durée”.

Avis aux Bisontin(e)s qui souhaiteraient découvrir le chant choral et apprendre à chanter à trois voix. Le dernier week-end d’octobre, l’Atelier Musical de Velotte et le CAEM Planoise (Carrefour d’Animation et d’Expression Musicales) organisent un stage à cette fin dans les locaux de la maison de quartier de Velotte. Et les débutant(e)s sont les bienvenu(e)s. Animé par Maxime Nicolas, ce stage apportera des techniques d’écoute et vocales spécifiques au chant polyphonique et permettra d’apprendre “Yalla” de Calogero et “Home Sweet Home” de Zazie.

Où-Quand-Comment : stage de chant vocal, maison de Quartier de Velotte (37 chemin des Journaux) à Besançon, samedi 25 octobre de 14h à 17h et dimanche 26 octobre de 10h à 12h et de 14h à 17h. Tarifs : 45€ par personne, 35€ pour les adhérents de l’Atelier Musical de Velotte et le CAEM Planoise
Inscriptions et renseignements au 03.63.08.15.10 ou 06.03.98.99.54.

Je n’étais pas remontée à la Citadelle depuis l’inscription de l’oeuvre bisontine de Vauban au patrimoine mondial de l’Unesco. Quelle ne fut pas ma surprise de voir que les voitures du personnel n’y avaient plus droit de cité. La cour des Cadets s’en trouve considérablement transformée et il n’est plus nécessaire, hormis cas exceptionnel, de se ranger sur le côté lorsque l’on emprunte l’allée (en côte ou en descente selon le sens où l’on se trouve) qui conduit du front Saint-Etienne au front Royal.

Ils se nomment Foster, Zelda et Akuna. Ils, ce sont les trois wallabies des rochers arrivés il y a une dizaine de jours au muséum d’Histoire Naturelle de Besançon installé dans la Citadelle. Après une courte période d’acclimatation à leur nouveau cadre de vie, ce mâle et ces deux femelles se laissent admirer depuis hier derrière une grande vitre par les visiteurs, petits et grands. Lesquels peuvent les voir sauter de rocher en rocher (leur spécialité, d’où leur nom), se courir après ou grignoter une branche d’arbre.
Espèce menacée, extrêmement rare en captivité, les wallabies des rochers n’étaient jusqu’alors présents qu’en Australie et dans cinq zoos américains. Leur implantation à Besançon, dans le but de monter une population sur notre continent avec l’aval du gouvernement australien, constitue donc une première européenne.

Alors que les trois autres tableaux et les trois dessins de Courbet, prêtés il y a un an pour la grande rétrospective de ce peintre présentée à Paris, New York puis Montpellier, ont réintégré en toute discrétion le musée des Beaux-Arts et d’Archéologie de Besançon, “L’hallali du cerf” s’est offert une rentrée des plus remarquée. Il a en effet fallu l’aide d’une grue pour qu’hier matin, dès 8 heures, cette grande huile sur toile du maître d’Ornans (3,50m x 5,05m) retrouve les collections bisontines. Une grue... et une main d’oeuvre renforcée!
Mais il faudra attendre le 15 octobre pour la voir à nouveau dans une salle Courbet réagencée et repeinte dans des tons de rouge.

Créée par Raphaël Baud, la toute jeune maison d’édition franc-comtoise "Chocolat ! jeunesse" a déjà quatre titres à son actif. Dont, un livre signé de... notre célèbre chanteur bisontin Aldebert. Illustré de Renaud Forestié, celui-ci raconte l’histoire d’une petite fille hyperactive qui, un jour, se rend compte que sans les autres on ne peut rien faire.

Qui-Que-Quoi : Aldebert et Renaud Forestié, “Justine ou le temps arrêté”, éditions Chocolat ! jeunesse, 32 pages, 12 euros.
En savoir plus : un clic sur le site des éditions Chocolat! jeunesse.