Besançon Info

Bonsoir !

Merci pour ce référencement des exilés bisontins. Depuis Paris, et en collaboration avec notre lointaine Marie, nous évoquons notre nostalgie bisontine, même si bien sur, notre vie ailleurs nous convient parfaitement. J'ai quitté la capitale comtoise voici quatre ans et demie. Depuis, je n'y suis retourné qu'un week end il y a deux ans.
Et quel week end ! Quelle surprise ! J'ai partagé ces impressions avec mes nombreux amis bisontins présent à Paris. (Je crois que toute ma classe de terminale se retrouve à Paris et la plupart de mes amis que je vois au quotidien viennent de Besançon).
En arrivant par la Viotte, j'ai tout d'abord apprécier cette vue imprenable sur la boucle depuis les Glacis, j'ai toujours aimé cet endroits, comme les marches de l'IUT qui dominent les toits du centre ville desquels émergent Saint Pierre, Saint Jean, la Madeleine et Notre Dame du Refuge, tous ces noms qui ont fait mon quotidien, toute mon adolescence...
Ensuite je suis allé à pied par la rue Battant, puis la Grande Rue, ensuite le square Castant plein de mystères, enfin sous la Porte Noire devant la cathédrale, la rue du Chapitre si abrupte… jusqu'à la citadelle. Et quelle ne fut pas ma surprise ! Dans ma mémoire, cette promenade était longue, la montée de la citadelle assez difficile, et je pensais en avoir pour un certain temps, je ne sais pas, trois quart d'heure... et en fait, la ville était petite ! Beaucoup plus petite que dans mes souvenirs. Elle avait dans son ensemble un coté mignon, proche de la maison de poupée. C'est l'effet de l'exil dans les grandes villes... Mais partout où se posait mon regard ce n'était que souvenirs, quelque chose de beau et d'agréable. J'ai été sincèrement amoureux de Besançon (peut-on dire cela pour une ville ?) Alors que je n'en suis pas originaire et que j'ai habité une dizaine d'autres villes. Mais celle-ci, plus que tout autre, m'a donné l'impression d'être chez moi.
Sa taille est idéale pour avoir toujours quelque chose à faire ou à découvrir et en même temps avoir l'impression d'en avoir fait le tour, de la connaître elle et ses habitants. Elle est placée dans un cadre que lui jalousent toutes les autres cités, entre les collines au sud, la boucle de la rivière et la verdure environnante, foisonnante et suave. Elle regorge d'histoire et de mystère, et pourtant elle reste jeune, discrète et dynamique.
J'espère avoir l'occasion d'y faire un tour à nouveau, de revivre les ambiances que j'aime tant et que je n'ai jamais retrouvé à Paris, quelque chose d'humain et de frais, quelque chose de simple et poétique à la fois.
Alors que Besançon m'attende, je lui rendrai visite.
Merci pour ce site. Je connais d'autre bisontins installés à Paris qui regarde de temps à autre et nous évoquons depuis les cafés parisiens, ceux que nous avons pris dans la boucle du Doubs, langoureuse et quasiment immuable...

Écrit par : Loïc | 20.12.2005