Besançon Info

Ceux qui étaient devant leur télé hier matin pour suivre le défilé du 14 juillet sur les Champs Elysées ne les ont pas ratés. Des militaires bisontins faisaient en effet partie des forces armées qui ont pris part à cette manifestation. Il s’agissait de l’Etat-Major de Force n°1 et du 7e Bataillon du Train basé dans les casernes de la rue de Dole à Besançon.

En savoir plus sur le 7e Bataillon du Train et sa participation à ce défilé, un clic sur ce lien.

Les premières dates, vendredi et samedi derniers, ont dû être annulées pour cause de météo. Espérons que les rencontres théâtralisées “Il été une fois Besançon” organisées par l’office de tourisme avec le théâtre Bacchus pourront démarrer cette semaine. Programmées jusqu’au 31 août, celles-ci combinent une visite conduite par un guide totalement loufoque avec des scènettes. Jouées par une trentaine de comédiens disséminés sur le parcours, celles-ci font revivre des personnages qui ont marqué Besançon tels Claude-Nicolas Ledoux, Colette, Charles Nodier, Stendhal, Nicolas Perrenot de Granvelle, Proudhon et Considérant, les parents de Victor Hugo, Francis Carco et les lavandières de Battant. Avec, comme fil conducteur, le fantôme de Vauban.
Prochain rendez-vous jeudi 17 juillet.

Où-Quand-Comment : “Il été une fois à Besançon”, jusqu’au 31 août 2008. Deux itinéraires différents. Pour plus de détail sur le contenu, les dates, les tarifs, un clic sur www.besancon-tourisme.com.

Lorsqu’on l’arpente, elle paraît droite. Pourtant, il n’en est rien. Héritée du “cardo maximus” romain, la Grande-Rue de Besançon déroule un ruban sinueux tout au long de son parcours. Il suffit de monter dans la tour du palais Granvelle (via le musée du Temps) pour s’en rendre compte comme le prouve cette photo.

Obtention de l’inscription au patrimoine mondial de l’Unesco des forteresses Vauban oblige, Jean-Louis Fousseret, signalé comme étant à l’origine de cette candidature, se retrouve cité dans le magazine Le Point de cette semaine dans les personnalités en forme, avec en prime sa photo. Il figure aux côtés de Jeannie Longo, qui malgré ses 49 ans défendra les couleurs françaises aux JO de Pékin, et Pascale Andréani, première femme nommée ambassadrice représentante de la France auprès de l’Otan.

Qui-Que-Quoi : Le Point du jeudi 10 juillet 2008, n°1869. En vente en kiosque.
Et en ligne sur ce lien.

L’avez-vous déjà croisé ? Ce tricycle-taxi se balade désormais dans Besançon et devrait dans le courant de l’été être rejoint par un puis deux véhicules identiques. Il s’agit en fait d’une initiative d’Armand Millet qui tient la boutique de vente et location de vélos à assistance électrique au pédalage, installée au centre Saint-Pierre, rue de la République à Besançon.
Disposant de deux places sur la banquette arrière, Armand Millet propose, outre des balades-découvertes de la ville, la possibilité d’embarquer pour de petits trajets en ville moyennant, par personne, 1 euro de prise en charge et 1 euro par kilomètre.

Qui-Que-Quoi : on peut joindre Armand Millet et réserver son tricycle-taxi pour une course au 03.81.50.66.73.

Pour qui veut savoir ce qui se cache derrière les noms de nos panneaux de rues, le livre d’Eveline Toillon “Les rues de Besançon” est incontournable. Or, celui-ci n’était plus à jour puisque, depuis 1989, date de la 2e édition, notre cité s’était enrichie de 150 nouvelles rues. D’où la décision de l’auteur de sortir une 3e édition de cet ouvrage, revue et augmentée. On y trouve donc désormais l’explication de pas moins de 902 voies bisontines existantes de longue date ou toutes jeunes.

Qui-Que-Quoi : Eveline Toillon, “Les rues de Besançon”, éditions Cêtre à Besançon, 12 euros. En vente en librairie.

Elle était programmée vendredi 11 juillet 2008 au soir. Mais la météo s’annonçant fort mauvaise, la ville a décidé d’avancer à la veille la manifestation organisée pour fêter l’inscription de nos fortifications Vauban au patrimoine mondial de l’Unesco (lire à ce sujet la note du 8 juillet 2008).
Sont annoncés des saltimbanques et comédiens, Vauban et sa suite, un direct avec le maire depuis le Canada , de la musique baroque, des coups de canons, une fanfare “New Orleans”, une déambulation jusqu’à la Citadelle, un tour de ses remparts by night et un gâteau de 3 mètres sur 1,80 mètre en forme de citadelle.
Rendez-vous donc jeudi 10 juillet à 19h15 place de la Révolution pour cette fête populaire qui devrait s’achever à minuit.

En savoir plus : le programme détaillé est en ligne sur le site de la Ville.

La nouvelle est tombée hier en fin d’après-midi. La Citadelle, le fort Griffon et l'enceinte urbaine de Besançon sont désormais inscrits au patrimoine mondial de l’Unesco, avec 11 autres fortifications de Vauban: Arras, les forts de Blaye/Cussac-Fort-Médoc, l'enceinte urbaine, les forts et le pont d'Asfeld à Briançon, la tour dorée de Camaret-sur-mer, la ville neuve de Longwy, le fort de Mont-Dauphin, la citadelle de Mont-Louis, la place forte de Neuf-Brisach, la citadelle de Saint-Martin-de-Ré, les tours côtières de Tatihou/Saint-Vaast-la-Hougue, l'enceinte et les forts de Villefranche-de-Conflent. Egalement membres du réseau et candidats à ce titre à l’inscription, le château de Bazoches et la citadelle du Palais à Belle-Ile en Mer n’ont quant à eux pas été retenus.
Besançon va bien évidement célébrer en grande pompe cette prestigieuse reconnaissance. Dès ce soir et jusqu’au 11 juillet, de 22h à 23h, un son et lumière sera projeté sur la façade du musée des Beaux-Arts et d'Archéologie, place de la Révolution. Ce spectacle d’une vingtaine de minutes évoquera la vie et l’oeuvre du célébre maréchal du roi Soleil qui fut à la fois architecte militaire, humaniste et libre penseur.
Un prélude en quelque sorte à la grande fête qui se déroulera vendredi 11 au soir dans la capitale comtoise, au son du canon. Mais je vous en reparlerai.