Besançon Info

En mai et juin, l’Espace cinéma (du théâtre de l’Espace à Besançon) se consacre au cinéma japonais. Un cycle qui débute par des films de l’âge d’or tournés entre 1950 et 1960, puis se poursuit par ceux de la Nouvelle vague sortis de 1960 à 1974.
Ainsi, jusqu’au 17 mai, sont présentés au Kursaal : Rashomon de Kurosawa, Contes de la lune vague après la pluie de Mizoguchi, Nuages d’été de Naruse, ainsi que Voyage à Tokyo, Fin d’automne et Bonjour de Ozu.
Du 5 au 14 juin, seront projetés : Contes cruels de la jeunesse de Oshima, L’île nue de Shindo, La femme des sables de Teshigara, Harakiri de Kobayashi, La bête aveugle de Masumara et Fleur secrète de Konuma.

En savoir plus : les dates et le détail de chaque film sont en ligne sur le site du théâtre de l’Espace.

Hier vers midi, j’ai croisé une dame accompagnée de ses deux enfants, tous habitués de la piscine du SNB, qui prenait la direction du pont Bregille, avec d’une main un panier de pique-nique et de l’autre un sac de plage. De quoi me mettre la puce à l’oreille. La piscine aurait-elle ouvert en ce début mai ensoleillé? Eh bien oui. On peut y aller nager ou s’y bronzer (avec modération car il ne faut pas abuser du soleil) depuis le 8 mai. Bonne nouvelle! Et à en croire le SNB, l’eau est à 26/27°.

Où-Quand-Comment : piscine du SNB, 2 avenue de Chardonnet à Besançon. Tél.03.81.80.56.01.
Tous les jours de 10h30 à 20h (ouverture à 10h le week-end).

© Besançon Info

Depuis quelques jours, l’une des fenêtres de l’hôtel d’Emskerque, très belle demeure du XVIe siècle située 44 Grande-Rue à Besançon, s’orne d’une plante émaillée de multiples petites fleurs jaunes. Laquelle ne manque pas d’égayer la façade.

©Besançon Info

Hier, j’ai évoqué le jardin qui en 1860 fut aménagé sur la place Labourée, actuelle place de la Révolution à Besançon. Créé de toutes pièces le temps de l’exposition universelle, celui-ci était l’oeuvre de l’architecte paysagiste Brice Michel, né à Huanne-Montmartin, près de Rougemont, et installé à Besançon.
Dans sa partie centrale, une pelouse aux contours arrondis s’ornait d’une petite pièce d’eau. Laquelle était alimentée par une cascade se déversant sur une grosse rocaille. L’exposition terminée, les lieux reprirent leur fonction de place du marché, le jardin fut supprimé et la rocaille réinstallée dans la promenade Granvelle, où elle se trouve encore en partie.

Savez-vous que durant quelques mois, l’actuelle place de la Révolution à Besançon, que l'on nommait alors place Labourée, fut un agréable jardin? Cela se passa en 1860 au moment de l’exposition universelle organisée pour valoriser l’horlogerie bisontine. Je vous en dis plus demain.

Les Bisontins qui achètent L’Est Républicain chaque jour ont du croire avoir la berlue hier. La une avait des airs d’antan. Une idée originale de la rédaction du quotidien qui ne pouvait mieux marquer ses 120 ans. Mais si la forme remontait le temps, il n’en était pas de même du fonds. Les articles mis en page à l’ancienne étaient tout à fait actuels. On y parlait en effet de la grippe mexicaine, de la grève des étudiants, de Benoît XVI ou de Barack Obama.

C’est ainsi que se nomme la nouvelle exposition qui se tient à compter d’aujourd’hui et jusqu’au 13 juin à la Bibliothèque d’étude et de conservation, rue de la bibliothèque à Besançon.

Vous l’aurez compris, il y est question de l’histoire de l’alimentation en eau à Besançon. Et comme elle est présentée à la bibliothèque, c’est l’occasion de découvrir une foule de documents anciens.

Je vous en redirais plus dès que je l’aurais vue.


©Besançon Info : la fontaine du square Cusenier.

Avis aux mélomanes. La Citadelle poursuit ses soirées musicales. Ainsi demain, mardi 5 mai à 20h30, c’est au tour de l’Octuor de violoncelles de Besançon de se produire dans la chapelle. Il regroupe des élèves de 3ème cycle du Conservatoire de Région autour de leur professeur Emmanuel Boulanger.
L’entrée est gratuite, mais les places limitées en raison de la taille de la chapelle. La réservation est donc vivement conseillée.