Besançon Info

Il y a vraiment plein d’infos dans la lettre du Comité de Quartier de Battant que j’ai déjà mentionnée hier (lire la note du 3 août 2007). Un de ses articles rappelle que le 4 août 1907 était inaugurée la statue de Bouchot située dans le square éponyme en haut de la rue Battant. De quoi me faire penser que c’est aujourd’hui ou jamais, 100 ans après jour pour jour, que je dois vous en parler. Voici donc en quelques lignes tout ce que vous devez savoir à son sujet.
Natif du hameau de Gouille sur la commune de Beure près de Besançon, Henri Bouchot, conservateur du cabinet des estampes de la Bibliothèque nationale à Paris, fut l’auteur de plusieurs ouvrages relatifs à la Franche-Comté. Aussi, dès son décès en 1906, la ville de Besançon décide-t-elle d’ériger dans un lieu public une statue lui rendant hommage. On pense d’abord à la promenade de l’Helvétie puis la place de la Porte de Battant que l’on transformerait alors en square est retenue. Financé par souscription, le buste est l’oeuvre du statuaire montbéliardais Armand Bloch, son collègue bisontin Georges Laethier sollicité au départ ayant refusé jugeant trop modique la somme proposée pour ce travail. Le 4 août 1907, reposant sur un haut piédestal orné d’une palme, le buste de bronze représentant Bouchot dans son costume d’académicien, sa légion d’honneur accrochée sur la poitrine, est inauguré en présence d’Aristide Briand alors ministre de l’Instruction Publique et venu à Besançon pour le congrès national de la ligue française de l’enseignement.

Les années passent.... jusqu’en 1941. Cette année là, comme presque toutes les statues de bronze de Besançon, le buste de Bouchot est fondu par les Allemands pour réutiliser ce précieux métal à des fins militaires. Juste avant qu’il ne disparaisse, la Ville en fait faire un moulage, lequel permet au sculpteur Saupique, gendre de Bouchot, d’en réaliser une copie en pierre qui sera inaugurée, quant à elle, le 26 mai 1946. C’est celle-ci que l’on peut voir actuellement encore au square Bouchot. Sur le piedestal se remarquent encore les points d'attache de la palme qui s'y trouvait jadis.

© Besançon Info: reproduction d'une carte postale de la statue initiale et vue actuelle.

C’est le nombre de nouvelles adresses que recense la dernière lettre du comité de quartier de Battant, sortie pour l’été 2007. A savoir:
- “Issam Evénement” qui propose divers accessoires aux accents méditerranéens pour des mariages, baptêmes ou autres fêtes (18 rue Battant).
- “Couture Laure”, un atelier de retouches (51 rue Battant).
- “Les ateliers de Claire” où ladite Claire répare des instruments de musique mais aussi coud et décore des objets en rapport avec cet art (62 rue Battant).
- “Mac Burger”, pour découvrir nuggets halal et chich chicken (85 rue Battant).
- “Le Snack de l’Orient” où les couscous, chorbas et autres tajines sont à consommer sur place ou à emporter (90 rue Battant).
- ”Le Diwan”, un salon de thé oriental au décor marocain (27 rue d’Arènes).

Juste derrière l’Hôtel de Ville de Besançon, le Palais de Justice arbore sa façade Renaissance richement ornée qui borde la rue Hugues Sambin. Rares sont les Bisontins qui ne la connaissent pas. Mais, sans doute, sont-ils moins nombreux ceux qui ont un jour pris le temps de lever le nez vers sa façade en retour, le long de la rue du Palais de Justice (photo ci-dessus). Et de remarquer, juste avant la tourelle, le Lion de Franche-Comté et l’Aigle de Besançon sculptés dans les frontons qui surmontent les fenêtres.

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Avez-vous déjà remarqué la boîte aux lettres fixée sur un poteau au carrefour de la rue de Vesoul et du boulevard Churchill à Besançon.
Et surtout l’inscription qui y figure.
Apparemment, on peut y déposer le courrier qu’on souhaite adresser à notre maire.
Y a-t-il de telles boîtes aux lettres “municipales” dans d’autres quartiers de Besançon. Sans doute.
Peut-être en connaissez-vous?

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Rien à voir avec la couleur. A en croire Eveline Toillon dans son livre “Les rues de Besançon”, cette rue du quartier Saint-Claude à Besançon qui borde le lycée Saint-Jean a été ainsi baptisée pour rendre hommage à Jean-Baptiste-Rose-Bonaventure Violet d'Epagny. Né à Gray en 1793, celui-ci avait abandonné le barreau pour les lettres. C’est donc surtout comme auteur dramatique qu’il est resté dans l’histoire, laissant à la postérité drames ou comédies (“Les rivaux du village”, “luxe et indigence”, “L’homme habile”, “Josslin et Guillemette”, “Charles III (ou l’inquisition)", "Les Mal-contents”, etc.), dont plusieurs eurent, de son vivant, un certain succès. A noter qu’il fut aussi directeur du théâtre de l’Odéon à Paris.

Ne croyez pas que les jardiniers de notre ville soient fainéants. Si certaines plates-bandes ou des talus de nos jardins publics de Besançon conservent lierre, pissenlits, autres “mauvaises herbes” et feuilles mortes, comme ici à Micaud, c’est exprès. Dans cette promenade, les parterres en mosaïculture méticuleusement plantés dans les pelouses voisinent volontairement avec des coins laissés dans un état plutôt sauvage, côté pont de Bregille.

C’est ce que le Service Espaces Verts de la Ville nomme la “gestion différenciée”. Tous les endroits du parc ne sont pas entretenus de la même manière. Un moyen de remettre en place l’éco-système en privilégiant la diversité botanique. Ces endroits où la nature reprend sa place servent notamment d’abri à toute une faune “utile” qui lutte écologiquement contre les parasites. C’est ainsi que les coccinelles ont retrouvé droit de cité dans nos jardins, en dévorant par exemple les pucerons des rosiers.

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En avril dernier, je vous annonçais l’installation de 6 ruches “municipales” en contrebas des jardins familiaux d’Isenbart (lire la note du 7 avril 2007). Aussitôt, les abeilles qu’elles abritent se sont mises au travail. En juin, comme prévu, a eu lieu la première récolte... prometteuse. En 2 mois et demi, ces consciencieuses butineuses ont en effet produit environ 20 kg par ruches. De quoi permettre de remplir quelques petits pots de ce nectar doré, baptisé “butinam”. Un clin d’oeil à la devise latine de la ville Utinam (“plut à Dieu”). Et comme rien ne se passe en ce moment à Besançon sans que Vauban ne soit de la partie, l’étiquette indique qu’il s’agit de la “Cuvée 2007 Vauban”!

Qui-Que-Quoi : avis aux gourmands. Pour l’instant, le miel bisontin “butinam” n’est pas commercialisé. Un jour peut-être...

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Trois dates: les 2, 3 et 4 août.
Trois intervenants: la compagnie la Salamandre, la compagnie la Carotte et Image Pro Service.
Et une mise en valeur du site sous trois angles: visuel, sonore et artistique.
Cet été, la Citadelle se joue du chiffre trois pour son spectacle nocturne qui rend hommage à... Vauban. Pas très original diront certains car en cette année, Vauban est un peu à toutes les sauces bisontines. Mais, s’il est un lieu où il a toutes les raisons d’être, c’est quand même bien dans sa Citadelle.

Où-Quand-Comment: “Vauban, la tête dans les étoiles”, Citadelle de Besançon, du 2 au 4 août 2007, ouverture des portes à 21h45.
En savoir plus (descriptif, tarifs) : un clic sur le site de La Citadelle de Besançon.