Besançon Info

Eh bien, je me suis trompée. A voir l’importante surface triangulaire qui avait été retournée cet hiver sur la promenade des Glacis et compte tenu de l’immersion de l’année Vauban dans tous les domaines de la vie bisontine, j’avais supposé que le traditionnel lion en mosaïculture qui fait face à la montée de l’avenue Foch se verrait peut-être voler la vedette par une représentation de la Citadelle de Besançon (lire la note du 27 février 2007).
Notre Lion Comtois n’a pas fait faux bond. Il est actuellement en fleurs, tout coloré de jaune sur fond bleu, avec une touche de rouge pour sa langue. Quant à la large bande de terrain située au delà, elle a simplement été “re-gazonnée”.

C’est la première fois qu’il va sortir du musée du Temps. Le plan relief de Besançon (copie de celui commandé par Louis XIV et conservé aux Invalides à Paris) va en effet s’offrir une petite escapade, direction Micropolis. Durant les 9 jours de la Foire Comtoise qui s’ouvre samedi, il trônera dans le chapiteau-stand de la Ville de Besançon. Si ce dernier se place sous le signe de Vauban et le stand du Conseil Général sous celui de la sécurité routière, la Foire elle-même a choisi de nous rafraîchir en invitant le Canada et les peuples du Grand-Nord ainsi que, plus près de nous, la station jurassienne des Rousses.

Où-Quand-Comment : “Foire comtoise”, Micropolis à Besançon, du 12 au 20 mai 2007.
Horaires, exposants, animations et tarifs de cette 81e édition, tout est en ligne sur le site de Micropolis.

Que l’on soit pour ou contre, elle est désormais installée et bien installée dans l’enceinte de la Citadelle de Besançon (lire la note du 31 mars 2007). La statue de Vauban par Pierre Duc a fait couler beaucoup d’encre. Aujourd’hui, on n’en parle plus trop. Il est donc temps pour www.besanconinfo.com de retirer le vote qui lui était consacré. A noter que 300 personnes s’y sont exprimées et, aux deux tiers, ont plébiscité le non.

Découvrir l’Europe en suivant un parcours ludique dans le centre-ville de Besançon. C’est ce que propose mercredi 9 mai 2007, pour fêter la Journée de l’Europe, l’association Europe Direct Franche-Comté. Pour ceux qui seraient tentés, un kit parcours est à retirer gratuitement, mercredi, à partir de 9h au Kursaal (salle Proudhon). Instructif, ce parcours est en outre l’occasion de gagner plusieurs lots dont un voyage à Bruxelles.
D’autres rendez-vous sont aussi programmés telle une discussion sur l’actualité européenne (à 18h30) ou un débat sur la mobilité étudiante dans l’Union Européenne (à 20h).

En savoir plus sur l’association Europe Direct Franche-Comté et télécharger le programme de la “Journée de l’Europe” à Besançon: un clic sur www.europe-franchecomte.fr.

Depuis la fin avril, de jaunes kakémonos se sont invités sur la façade du musée des Beaux-Arts et d’Archéologie de Besançon. Par ordre alphabétique, ils déroulent des noms colorés. Ceux de Léger, Picasso, Matisse, Alechinsky, Arman, Basquiat, Arp, Breton, César, Delaunay, Dubuffet, Ernst, Gris, Kandinsky, Klee, Laurens, Miro, Spoerri, Tanguy et de quelque 67 autres artistes modernes ou contemporains. De quoi inciter amateurs d’art et simples curieux à pousser la porte du musée. Ils y découvriront, au rez-de-chaussée et dans une salle de l’étage, 135 oeuvres graphiques exploitant diverses techniques et témoignant des principaux courants artistiques du XXe siècle.
Une exposition à ne pas manquer et ce, que l’on soit sensible ou non à l’art de cette période car elle plonge le visiteur au coeur de la révolution artistique qui s'est exprimée depuis 1907, date des “Demoiselles d’Avignon” de Picasso.

Où-Quand-Comment : “Invention et transgression, le dessin au XXe siècle” (collection du Centre Pompidou, Musée national d’Art Moderne, cabinet d’art graphique), musée des Beaux-Arts et d’Archéologie de Besançon, 1 place de la Révolution, jusqu’au 27 août 2007.
En savoir plus, notamment sur les horaires et tarifs ainsi que les animations liées à cette exposition: www.musee-arts-besancon.org.

Comme chaque année, durant la seconde quinzaine de juin, Besançon va accueillir une grande partie des concerts du festival “Jazz et musique improvisée en Franche-Comté”. Si l’on a le temps de se préparer à applaudir les artistes qui s’y produiront et notamment l’exceptionnelle Meredith Monk, réelle guest star de cette manifestation, il vaut mieux ne pas trop attendre pour réserver ses places. D’autant que la billetterie est désormais ouverte.

Qui-Que-Quoi : pour consulter le programme du 26e Festival “Jazz et musique improvisée en Franche-Comté” et tout savoir sur la réservation des places pour les concerts, un clic sur le site de www.aspro-impro.fr.

Vous le trouverez dès aujourd’hui dans les bureaux de tabac et maisons de presse de Besançon. Le millésime 2007 du magazine En Vadrouille est arrivé en ces premiers jours de mai dans les kiosques de la région. Comme chaque année depuis désormais 5 ans, la “vadrouilleuse en chef” Sylvie Debras nous livre les fruits de quelque 50 jours passés à sillonner la Franche-Comté à pied, en quête de balades à pratiquer en famille. En voici donc 25 nouvelles, de 3,5 à 18 kilomètres et de difficultés diverses (très facile, facile, moyenne et sportive), dont 13 nous mènent “Dans les pas des résistant-e-s”, passeurs ou maquisards, sur des sites chargés d’histoire mais toujours riches en découvertes naturelles ou patrimoniales. Les 12 autres déclinent trois thèmes: “Au fond des gorges”, “Autour de Besançon” (Morre, Rancenay, Deluz) et “Rives citadines” qui compte une balade bisontine. Adaptée aux poussettes et aux fauteuils roulants, celle-ci, très facile, dévoile, en 2 heures et sur 5 kilomètres, les remparts qui bordent le Doubs. Année Vauban oblige!

Qui-Que-Quoi : En Vadrouille 2007. En vente en kiosque pour le prix de 6,50€.
En savoir plus sur le contenu de ce magazine, le sommaire de ce numéro ou ceux des numéros précédents qu’il est possible de commander, un clic sur www.en-vadrouille.fr.

Des lions dans Besançon, il y en a un certain nombre. En pierre, en bois, en fonte, sur des porches, des façades, des fontaines..., je vous en ai déjà montré quelques uns. Mais des chevaux? On en compte certes moins dans notre centre-ville. En voici un, déniché dans une cour. Avec deux de ses congénères, il témoigne du temps où se trouvaient là des écuries. Et c’est dans le trou formé dans son museau que les cavaliers passaient les rênes de leur monture lorsqu’ils voulaient les attacher pour se rendre dans l’hôtel particulier voisin.