Besançon Info

”Musiques Libres” affiche clairement sa philosophie. Dédié à la création musicale contemporaine, écrite ou improvisée, ce festival qui se déroule en cette fin de semaine à Besançon se veut “un acte de résistance à la culture de masse aux relents populistes symbolisée par ces pseudo «événements» grand public”. Ici pas question d’une “culture au rabais faite de redites et de rabâchages”, mais une véritable plate-forme de création qui bouscule les certitudes, de la découverte, de l’inattendu. Avec cette année, 15 spectacles (dont certains gratuits) où se rencontrent musique, danse, vidéo, poésie sonore, théâtre musical et installation plastique.

Où-Quand-Comment : “Musiques Libres”, 7e festival musique et essai, du 1er au 4 novembre 2007, Kursaal, 2 place du Théâtre à Besançon.
Le programme détaillé, les tarifs, les lieux de billetterie sont en ligne sur le site d’Aspro Impro.

A peine les nouveaux pavés de la Grande-Rue à Besançon étaient-ils posés, qu’apparurent de vilaines tâches noires. Leur origine? Tout simplement des chewing-gums jetés par terre.
Afin de remédier à cette sorte de pollution, la Ville a décidé d’apposer des panneaux au dessus des poubelles de cette artère principale de notre cité. Sur ceux-ci, des affichettes illustrées de 5 motifs différents dotés de slogans adéquats invitent à coller là son chewing-gum. Une fois l’affichette remplie, il suffira aux employés municipaux de déchirer la feuille souillée pour laisser apparaître la suivante.
Les Bisontins vont-ils être disciplinés? Les prochaines semaines nous le diront... En tout cas, hier après-midi plusieurs chewing-gums avaient déjà trouvé place sur ces supports installés depuis seulement quelques heures.

Qui a dit que les chrysanthèmes n’étaient que des plantes de cimetière?
Depuis plusieurs années, les jardiniers du service Espaces Verts de la Ville de Besançon nous ont habitué à les admirer dans toute la variété de leurs formes et couleurs.
En cette fin octobre 2007, revoilà ces fleurs automnales aux quatre coins de notre cité. En des compositions parfois fort originales. Ainsi, à la patte d’oie de la rue Plançon et du quai Bugnet, elles prennent de la hauteur sur fond de verts conifères, alors qu’à un rond-point de Planoise (celui des rues des Causses, La Fayette, Gauthier et du boulevard Allende), elles se jouent de tubes d’un bleu soutenu.

Compilant 100 indicateurs de 30 sources différentes recoupant soins ambulatoires, offre hospitalière, initiatives de santé locales et conditions socio-économiques, l’hebdomadaire médical “Impact Médecine” a publié jeudi dernier son palmarès 2007 des 36 villes offrant la meilleure qualité de soins. Et Besançon arrive en 3e position de ce “Grand Prix Impact Médecine”, derrière Lyon et Paris. Rennes est quant à elle couronnée pour ses initiatives en matière de santé.

Qui-Que-Quoi : le palmarès du “Grand Prix Impact Médecine” est téléchargeable sur le site www.impactmedecine.fr.

N’oubliez pas que nous passons à l’horaire d’hiver dans la nuit du samedi 27 au dimanche 28 octobre 2007. A 3 heures du matin, il sera en fait 2 heures. Pour accompagner ce changement d’heure, le musée du Temps propose de découvrir demain Savinien Cyrano de Bergerac. Olivier Dautrey, ancien pensionnaire de la Comédie Française, lira en effet à cette occasion un extrait des “Etats et Empire de la Lune” et des “Etats et Empire du Soleil”, oeuvres de cet écrivain contemporain de Vauban.
Une autre lecture est prévue dimanche prochain, 4 novembre. Marjorie Heinrich fera voyager ses auditeurs autour de la gastronomie du XVIIe siècle avec “Les délices de la campagne suite du Jardinier François” de Nicolas Bonnefons et le “Cuisinier François” de François-Pierre de Varenne. Avec, en prime, une surprise pour les papilles de plus gourmands!

Où-Quand-Comment : lectures dans le cadre de l’exposition “L’arpenteur du Roi, Vauban & Besançon”, dimanches 28 octobre et 4 novembre 2007 à 11h au musée du Temps (palais Granvelle), 96 Grande-Rue à Besançon. Entrée gratuite.
Rens. au 03.81.87.81.50.

Le Pavé Dans La Mare a décidé d’ajouter une nouvelle facette à son offre culturelle. Cette galerie associative, installée place Victor Hugo à Besançon, se positionne en effet aujourd’hui comme médiateur artistique auprès des entreprises de la région avec Le M’ART. Projet jusqu’alors inédit en Franche-Comté, celui-ci permet aux professionnels de louer, afin de les exposer dans leurs locaux, salles de travail ou espaces d’attente, des oeuvres d’art contemporain pour des durées variables, pouvant s’ils le souhaitent déboucher sur des achats. Un site internet a été créé dans ce but. Y sont référencés actuellement près de cent cinquante oeuvres et toutes les conditions pratiques pour accéder à ce service de location, source de rencontres artistiques.
A noter que Le Pavé Dans La Mare propose d’assurer le suivi technique et un travail de communication dès lors qu’une oeuvre d’art du fond sera louée par une entreprise.

En savoir plus :
- sur le M’ART : un clic sur le www.le-mart.com
- sur le Pavé Dans La Mare : un clic sur www.pavedanslamare.org

Avant d’être octogonaux, nos Stops étaient ronds. Pour ceux qui en douteraient, direction l’avenue de l’Observatoire à Besançon. Lorsque l’on sort de l’un des parkings situés devant les bâtiments de l’IUT, on se trouve face à deux panneaux, version 1954, qui ont survécu au nouveau modèle adopté en France en 1971. En gagnant, au fil des années, un peu de rouille, témoignage de leur grand âge.

Hier soir, mardi 23 octobre 2007, “Alliance pour la planète”, groupement national d'associations environnementales, avait demandé aux Français d’éteindre leurs lumières entre 19h55 et 20h00 en un geste symbolique à la veille des conclusions du Grenelle de l’Environnement. C’est ainsi qu’à Paris, le palais de l’Elysée ou la tour Eiffel se sont éteints pendant 5 minutes. Mais à Besançon, c’est durant toute la nuit que notre Citadelle s’est plongée dans le noir. Une initiative de notre maire qui a souhaité ainsi montrer l’engagement fort de la Municipalité en matière d’environnement. Celle-ci sera-t-elle reconduite d’autres soirs? Elle pourrait l’être car en cette période hivernale qui s’annonce, plus rares sont les promeneurs, autochtones ou touristes, qui voient briller notre monument phare de tous ses feux à une heure tardive.