Besançon Info

Cela s’est passé un 12 février. Très exactement durant l’année 1852. Une compagnie constituée de plusieurs hommes d’affaires bisontins et d’autres personnes apportant des capitaux extérieurs, obtenait ce jour-là l’autorisation de créer une ligne de chemin de fer reliant Besançon à Dijon. Mais, face à des difficultés de trésorerie, elle dut revendre sa concession au Paris-Lyon.
Le premier train partit le 7 avril 1856 de la gare Viotte qui, jusqu’à son bombardement lors de la Seconde Guerre Mondiale, avait cet aspect.

154 ans plus tard, le train est plus que jamais d’actualité. En effet, on a appris il y a quelques jours, que la communauté urbaine de Lyon et le Conseil Régional Rhône-Alpes avaient accepté de participer au financement du TGV Rhin-Rhône. Ceci permet donc d’assurer la réalisation de ce grand projet ferroviaire qui concerne Besançon et la Franche-Comté.


En savoir plus sur la LGV Rhin Rhône : le site de Réseau Ferré de France.

Vous l’avez peut-être déjà remarqué, rue de Dole, juste devant l’usine d’incinération. Récemment sorti de terre, ce bâtiment de béton, de verre, de métal et de bois est l’oeuvre de l’architecte et urbaniste C. Schouvey. Très intéressant architecturalement et faisant de nuit l’objet de jeux de lumières, il abrite la nouvelle chaufferie bois de Besançon, l’une des plus grosses de France. D’une puissance de 6 MW, celle-ci alimentera prochainement en chauffage et eau chaude sanitaire 2500 logements de Planoise (17 à 18% des besoins en chaleur de ce quartier). Chaque année, sa fosse à bois absorbera par moins de 13000 tonnes de bois, soit 200 tonnes par jour. Un bois qui, dans le cadre d’une convention avec l’ONF, proviendra de la forêt de Chaux et du syndicat des Grands Bugnoz qui gère des forêts à quelques kilomètres de Besançon.
Hier à 16 heures, notre maire a, très officiellement, allumé la chaufferie. Cette “première flambée” lance le préchauffage qui durera une dizaine de jours. Montant progressivement en puissance, la température permettra ainsi le séchage du réfractaire qui tapisse les parois intérieures de l’ensemble four-chaudière. Ensuite, la chaufferie pourra pleinement jouer le rôle qui lui est dévolu.

© Besançon Info

Qui-Que-Quoi : Cette chaufferie bois a coûté 4 millions d’euros HT à la Ville qui s’est vu aidée financièrement par l’ADEME, le Conseil Général du Doubs, le Conseil Régional de Franche-Comté et l’Etat. Elle permettra d’économiser, chaque année, plus de 3300 tonnes de fuel et d’éviter le rejet de plus de 10000 tonnes de gaz carbonique. Enfin, ce choix de privilégier le bois énergie ne peut qu’être bénéfique au développement économique de la filière bois comtoise.

Elles arrivent! A la fin de cette semaine, les écoliers bisontins, de la maternelle au lycée, sont en vacances pour quinze jours.
Ceux qui ne partent pas ne devraient pas s’ennuyer. Semaines “multi-activités” et stages sportifs ou artistiques sont organisés durant ces deux semaines par les centres de loisirs, les MJC, les clubs de sports ou diverses associations de Besançon.
Le complexe de la Malcombe propose des animations sportives gratuites à partager en famille, ainsi que des jeux géants, des initiations aux échecs ou des découvertes des arts du cirque.
Quant à l’Espace Planoise, il met à son programme du mardi 14 au vendredi 17 février “Vacances au cinéma”. Aux projections pour petits et grands (dès 3 ans pour certaines) de films coréen, suédois ou encore russe, s’ajoute le 17 un “atelier de découverte du cinéma d’animation” (sur réservation).


En savoir plus sur :
- le guide des vacances de février pour les 3-18 ans est téléchargeable sur www.besancon.fr.
- les activités proposées à la Malcombe dans le cadre de Vital’sport: tél.03.81.41.23.14 (le matin) et 06.87.75.76.92.
- “Vacances au cinéma” à l’Espace Planoise: tél.03.81.51.13.13.

Depuis quelques jours, le centre-ville de Besançon s’est enrichi d’une nouvelle pâtisserie chocolaterie baptisée “Aux Chocophiles Heureux”. On trouve cette alléchante boutique au 54 rue des Granges, là où la pâtisserie Vaufrey avait laissé place à une enseigne de chocolats belges puis à une maroquinerie. Venus d’Ornans, Christophe Fleury (maître artisan chocolatier pâtissier glacier) et son épouse Carole y proposent chocolats, entremets, glaces, petits fours, pâtes de fruits et quelques originales viennoiseries. Chaleureux avec ses murs en bois, le magasin présente la particularité de dévoiler, derrière une grande vitre, le laboratoire où Christophe fabrique sous les yeux des clients ses gâteaux et chocolats. Il ne se cache pas non plus des passants, puisque ce laboratoire donne par une grande vitrine sur la rue.
On ne peut que se féliciter de cette nouvelle adresse gourmande dans la Boucle en ces temps où les pâtisseries ne s’y comptaient plus que sur les doigts d’une seule main.
A noter aussi dans le registre gourmandise l’ouverture de Marie. En lieu et place de la Rôtisserie d’Enfer à l’angle de la Grande-Rue et de la rue des Boucheries, cette viennoiserie aligne croissants, brioches, gâteaux, sandwichs et pains divers.

Carole et Christophe Fleury dans leur pâtisserie chocolaterie “Aux Chocophiles Heureux" © Besançon Info.

Hier soir, les “sportifs bisontins de l’année 2005” ont été fêtés comme il se doit au Palais des Sports de Besançon. Il faut dire que le sport est l’une des composantes de la vie bisontine. Il ne se passe pas, en effet, un week-end sans qu’il y ait un match de football, de handball ou de basket-ball ainsi que de multiples autres compétitions.
Février ne déroge bien évidemment pas à la règle et réserve même, dans ce domaine, plusieurs rendez-vous majeurs. Ainsi les samedi 18 et dimanche 19 février, au Palais des Sports de Besançon, l’ESBF recevra le Rapid Bucarest dans le cadre des 1/8e de finale de la Coupe d’Europe de Handball féminin, aller et retour. Ce même week-end, à la Patinoire La Fayette se déroulera le Challenge national de patinage artistique des Jeunes comptant quelque 80 patineurs... dont de petits bisontins. Du 18 au 26 février, le Pôle Espoir Trébignon de Thise va voir s’affronter les joueurs professionnels d’une quinzaine de nations à l’occasion des Internationaux de Tennis du Doubs.
A noter aussi, dans la discipline du boomerang, une compétition internationale indoor, toujours les 18 et 19 février, au gymnase de la Malcombe. Et, on l’ignore souvent, mais le club de boomerang de Besançon (Kookaburra Boomerang Association) abrite un champion national et quatre lanceurs figurant parmi les vingt meilleurs français.

En savoir plus :
- Coupe d’Europe de Handball féminin : tél. 03.81.47.35.85. site internet.
- Challenge national de patinage artistique des Jeunes : tél. 03.81.41.37.17.
- Internationaux de Tennis du Doubs : tél. 03.81.50.27.18. site internet.
- Compétition internationale indoor de Boomerang : tél. 03.81.88.64.40.

On ne change pas une formule qui gagne! Fort de l’expérience des années passées, l’office de tourisme de Besançon reconduit pour 2006 ses Flâneries. Ces visites guidées mensuelles présentent la particularité d’associer le patrimoine au travail d’un artisan ou d’un artiste contemporain, en abordant une thématique à chaque fois différente.
Le rendez-vous de février, fixé au vendredi 10, traitera ainsi “De la couleur et des formes”. Au programme : une rencontre avec le peintre Pierre Bassard dans son atelier bisontin et la découverte des tableaux de Picasso actuellement exposés au musée des Beaux-Arts et d’Archéologie de Besançon (lire à ce sujet la note du 7 novembre 2005).

Où-Quand-Comment :"De la couleur et des formes", vendredi 10 février 2006 à 14h (RV à l’atelier de Pierre Bassard, 34 rue Ronchaux à Besançon). Tarif de la visite : 8 €. Réservation obligatoire à l’office de tourisme de Besançon.
Tél. : 03.81.80.92.55 - www.besancon-tourisme.com.

C’est le nombre de kilomètres de canalisations qui alimentent les Bisontins en eau potable, soit la distance de Strasbourg à Lyon. Les puits dont je parlais hier ont en effet laissé place à un système d’alimentation en eau performant et surveillé de très près. Ainsi, en 2003 par exemple, pas moins de 417 analyses bactériologiques ou physico-chimiques ont été effectuées par deux laboratoires scientifiques. Des prélèvements sont réalisés très régulièrement en divers lieux et j’ai découvert qu’ils étaient mis en ligne sur le site internet de la Ville. Il suffit de choisir sa rue et l’on peut télécharger en un clic les derniers résultats. Un bon moyen de vérifier la qualité de l'eau de Besançon pour ceux qui en douteraient encore. Moi, en tout cas, je bois l’eau du robinet depuis toujours et la trouve très bonne.

Qui-Que-Quoi : voici le lien pour consulter les analyses d’eau potable de la ville de Besançon.

A la fin du XVIIIe siècle, Besançon comptait, outre plusieurs sources et fontaines, pas moins de 30 puits dans la Boucle et Battant. L’un d’eux se trouvait à l’extrémité de la rue du Clos (actuelle rue Renan). Il s’y trouve encore. A la fin du XIXe siècle, ne subsistait que sa niche et le crochet de sa poulie. Une restauration lui a redonné sa margelle dans la seconde moitié du XXe siècle. Avec celui, majestueux, de la Citadelle, il reste un rare témoin du temps où les Bisontins ne disposaient pas de l’eau courante et trouvaient tout naturel d’aller remplir leur seau au coin de la rue.