Besançon Info

Hier avant même la première heure (à 0 h 40 très exactement), je vous écrivais que nous n’avions pas encore de médaillé comtois au JO de Turin et concluais... “ne désespérons pas, il reste encore 10 jours”.
Eh bien l’attente n’a pas été bien longue. Ce même jeudi 16 février, dans la matinée, Florence Baverel-Robert, avec un sans-faute au tir, a offert à la France la Médaille d’Or en Biathlon, épreuve du sprint (7,5 km). Cette jeune femme qui réside aux Grangettes dans le Doubs et court pour le club “EMHM Montbenoît” a créé la surprise car nul n’avait présagé qu’elle monterait sur la plus haute marche du podium pour cette épreuve. Cette seconde médaille d’Or pour la France est donc la première Comtoise de ces XXe jeux d’hiver... mais peut-être pas la dernière. Croisons les doigts!

En savoir plus sur Florence Baverel-Robert : cliquer sur le site de l’équipe de France aux JO

Fin décembre, je vous avais parlé du vote organisé par France Bleu Besançon pour lancer les festivités de ses 20 ans. Il s’agissait, pour les auditeurs, de désigner parmi 20 noms le tiercé gagnant des sportifs franc-comtois qui avaient le plus marqué France Bleu depuis ces 20 dernières années (voir la note du 27/12/05). Et je sais que certains d’entre vous ont voté. J’ai donc interrogé France Bleu Besançon pour pouvoir vous dévoiler les résultats.
Sans grande surprise sont arrivés sur le podium :
1er - Stéphane Péterhansel, victorieux à 8 reprises du Paris-Dakar.
2e - l’équipe 2003 de l’ESBF qui avait réussi l’exploit de remporter cette année là le Championnat de France, la Coupe de France, la Coupe de la Ligue et la Coupe d’Europe.
3e - Fabrice Guy et Sylvain Guillaume, médaillés olympiques de combiné nordique.

Et puisque l’on parle de podium, direction les JO d’hiver de Turin. Malheureusement, à ce jour, la Franche-Comté n’y a pas encore brillé. Aucune médaille pour l’instant pour nos champions du massif du Jura. Mais, ne désespérons pas, il reste encore 10 jours.

Ne vous étonnez pas si vous entendez parler des «Internationaux de Tennis du Doubs». Il s’agit du nouveau nom donné, à partir de cette année, à l’Open de Tennis de Franche-Comté.
A part cela, rien n’est modifié. Du 18 au 26 février vont s’affronter les joueurs professionnels d’une quinzaine de nations au Pôle Espoir Trébignon de Thise à l’occasion de ce tournoi indoor, le 5e de France après Bercy, Lyon, Marseille et Metz.

En savoir plus sur les Internationaux de Tennis du Doubs : tél. 03.81.50.27.18. site internet.

Savez-vous qu’à l’origine, la Chandeleur était une fête religieuse. Celle de la purification de la Vierge où l’on bénissait les cierges... d’où “chandeleur”.
Dans son ouvrage “Proverbes et Dictons de Franche-Comté” publié en 1981, Robert Bichet signalait que la Chandeleur était en Franche-Comté une fête importante. “Après la cérémonie religieuse, le chef de famille, le cierge allumé à la main, bénissait sa famille agenouillée et lui souhaitait “bonne oeuvre”. Il bénissait ensuite les bêtes à l’étable pour préserver le bétail des maladies. La cire du cierge de la Chandeleur passait pour être le plus précieux talisman contre les maléfices et les sortilèges”, racontait-il.
Aujourd’hui, la coutume a changé. Il est d’usage, pour la Chandeleur, de faire sauter des crêpes. Et si l’on a dans la main une pièce d’or, on ne manquera pas d’argent toute l’année.
En Franche-Comté, la Chandeleur est aussi prétexte à de nombreux proverbes. Par exemple : “A la Chandeleur le soleil: l’ours pour 40 jours dans sa caverne”. Moralité, si le soleil brille aujourd’hui, l’hiver n’est pas prêt de tirer sa révérence.

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Jeudi, a eu lieu à Besançon l’élection du nouveau Président de l’Université de Franche-Comté. Malgré la présence de trois autres candidats, le doyen de la Fac des Lettres de Besançon Claude Condé l’a emporté haut-la-main.
Succédant à Françoise Bévalot, il s’installera bientôt, pour 5 ans, dans les locaux de la Présidence de l’Université. Lesquels occupent depuis une dizaine d’années l’ancien “hospice du Saint-Esprit” situé rue Goudimel à Besançon, à deux pas de la place de la Révolution. Edifiés au milieu du XVIIIe siècle par les architectes Galezot et Colombot, ces harmonieux bâtiments en U encadrent un petit jardin qu’isole de la rue une grille surmontée d’un groupe sculpté. L’avez-vous déjà regardé en détail? Oeuvre des sculpteurs Devosges et Perrette, à en croire Gaston Coindre dans “Mon Vieux Besançon”, il figure la Charité accueillant de jeunes enfants. Une allégorie qui répondait à la destination des lieux à cette époque puisque cet établissement hébergeait les enfants abandonnés de moins de 3 ans.

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Qui-Que-Quoi : Avant d’être restaurés en 1993 pour loger la Présidence de l’Université de Franche-Comté, ces bâtiments ont longtemps été le siège du commissariat de police de Besançon, que tout le monde d’ailleurs nommait “Goudimel” en référence à la rue.

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Aujourd’hui, 6 janvier, c’est traditionnellement la date de l’Epiphanie. Synonyme de galette, l’Epiphanie est aussi et surtout la fête religieuse qui commémore l’adoration des trois Rois Mages, venus d’Orient en suivant une étoile jusqu’à la crèche de Béthléem où était né l’enfant Jésus. Ils lui apportaient l’or, l’encens et la myrrhe.
Curieusement, sur le chemin du retour, Gaspard, Melchior et Balthazar accompagnés de leur suite passèrent par Etrabonne, petit village des environs de Besançon! (on se demande bien ce qu’ils étaient venus faire par là!). La légende locale raconte en effet que tous trois se seraient désaltérés à l’eau d’une fontaine réputée guérir certains maux. Le premier l’aurait trouvé “bonne”, le second “assez bonne” et le troisième “très bonne”. En souvenir, le village pris ce nom, vite transformé en “Etrabonne”.

sources : Dictionnaire des communes du Doubs, notice Etrabonne, Cêtre, 1984.

Lundi, Catherine de Toulouse m’a envoyé le message suivant “un auteur de chez vous a publié récemment le livre “Les Figurants” (éditions Gunten)”. Elle renvoyait sur le site internet du Centre Régional du Livre de Franche-Comté.
Comment n’avais-je pas encore pensé à vous parler de ce site. Si vous aimez lire et/ou vous tenir au courant de l’actualité littéraire en Franche-Comté, il est fait pour vous. Vous y retrouverez, dans la partie “catalogue”, à l’exclusion des ouvrages à compte d’auteurs, toutes les dernières publications ayant un rapport avec notre région à savoir :
- des livres qui parlent de la Franche-Comté,
- des romans dont l’action se déroule en Franche-Comté,
– des livres d’auteurs nés dans la région, y résidant ou ayant eu, au cours de leur existence, une relation forte avec elle,
– et enfin des livres publiés par des maisons d’édition installées en Franche-Comté.
Le tout dans diverses rubriques (périodiques, poésie, théâtre, littérature jeunesse, romans, récits et nouvelles, biographies et essais littéraires, photographies et beaux-arts, régionaux, témoignages), avec pour chacun une analyse et les éléments pratiques (éditeur, prix, nombre de pages, etc.)
Une véritable bible de la littérature comtoise à consulter régulièrement et qui existe aussi version papier.

En savoir plus : Centre Régional du Livre (CRL) de Franche-Comté, 2 avenue Gaulard à Besançon. Tél.03.81.82.04.40 ou http://crlfranchecomte.free.fr.

Voilà, nous sommes entrés comme prévu dans l’année 2006. Vous avez remarqué que depuis quelque temps, il est d’usage de célébrer centenaires ou bicentenaires de la naissance ou du décès d’hommes ou femmes illustres. Après Victor Hugo ou Le Corbusier et en attendant Vauban (annoncé pour 2007), nous allons en cette année 2006 fêter Claude Nicolas Ledoux. L’architecte de la Saline Royale d’Arc et Senans et du théâtre de Besançon est en effet mort en 1806. Des manifestations organisées par ladite Saline et le Conseil Général du Doubs sont déjà annoncées. 2006 sera aussi pour Besançon l’année de l’archéologie avec une grande exposition sur les découvertes faites ces dernières années dans le sous-sol de la ville.
En attendant, en ce premier jour de l’année, je vous souhaite au nom de Besançon Info une très très ...