Besançon Info

Cela s’est passé à Besançon, vendredi matin, dans la salle du Conseil Municipal. Ce 30 septembre 2005 a été officiellement créée l’association du “réseau Métropolitain Rhin-Rhône”, l’une des quinze métropoles récemment retenues par le gouvernement français. Ce réseau dont la colonne vertébrale n’est autre que le tracé du futur TGV Rhin-Rhône, concerne trois régions (la Franche-Comté, la Bourgogne et l’Alsace) mais aussi deux pays puisqu’il s’étend jusqu’à la ville suisse de Bâle. Besançon s’y trouve en plein coeur et fait désormais amie-amie avec ses voisines Dijon, Montbéliard, Belfort, mais aussi Mulhouse et Bâle. L’intérêt de cette mise en réseau est en effet de s’unir pour avoir une meilleure visibilité européenne, voire mondiale, en s’appuyant sur les pôles d’excellence de chacun des membres (les microtechniques par exemple pour Besançon).
Après la création de l’association que notre maire Jean-Louis Fousseret présidera durant deux ans, la prochaine étape consiste à préparer un projet métropolitain reposant sur plusieurs axes de développement. Elaboré en 2005-2006, il débouchera sur un “contrat métropolitain” qui engagera les différents partenaires de l’Etat sur six thématiques stratégiques : accessibilité, université/recherche, économie, santé, culture, nouvelles technologies.

Décidément, les hebdos nationaux regardent tous du côté de la Franche-Comté et plus précisément de Besançon. Après le spécial Besançon de l’Express (lire la note du 17 septembre), c’est au tour du Point de prendre le pouls de la capitale comtoise. La couverture du numéro en vente actuellement dans les kiosques de la ville met en avant les terrasses de la rue de Boucheries et titre “Besançon - L’économie en pôle position” . Le premier article traite en effet du pôle de compétitivité des microtechniques labelisé en juillet, de ses espoirs, de ses hommes. Mais les 16 pages consacrées à Besançon et insérées au début du magazine ne se concentrent pas exclusivement sur ce sujet pointu. Il y en a pour tous les goûts: de la politique avec la présentation du quatuor socialiste qui se partage le pouvoir (J.L. Fousseret, C. Jeannerot, R. Forni et P. Guinchard-Kunstler), un brin de scandale avec la friche industrielle de la Rhodia, de la culture avec une courte interview des têtes pensantes du futur festival des musiques de rue et une brève sur Les mots Doubs, de la vie pratique avec l’évocation du projet de tram ou trolley, et même de la gastronomie avec quatre adresses gourmandes.
Après l’Express et le Point, à qui le tour ?

Où-Quand-Comment : Le Point du 22 septembre, spécial Besançon, est en vente en kiosque au prix 3,00 €.

Ginko, vous connaissez ! C’est le nom de notre réseau de transports publics du Grand Besançon. Et bien, pendant 3 ans, Ginko représente la France, aux côtés de l’Allemagne, l’Autriche, l’Italie, la Suisse, la Slovénie et le Liechtenstein, dans le programme européen "Via Nova". S'inscrivant dans le cadre des projets INTERREG/Espace alpin, celui-ci a pour objectif de réduire la circulation automobile dans l'espace alpin tout en motivant les habitants à exercer plus d'activité physique.
Chacun des pays travaillant sur un sujet précis, Ginko planche sur le thème “transport public, santé, sécurité” et fait donc rimer, dans sa communication et ses actions, mobilité avec santé. Cela passe par exemple par les “secrets de vitalité” remis chaque mois au 30000 abonnés du réseau, le prêt gratuit de vélo, poussette ou caddie à la boutique Ginko sur présentation d’un titre de transport (histoire de laisser sa voiture au garage et de marcher ou pédaler dans la Boucle), les invitations à découvrir le bus lancées fin août à plus de 6500 salariés de diverses entreprises bisontines ou le partenariat avec les agences immobilières pour offrir des conseils en mobilité à leurs clients.
En parallèle, est menée une politique de développement de la complémentarité entre le bus et les autres modes de déplacement : train, vélo, marche à pied, etc. Dans ce domaine, l’agglomération du Grand Besançon a une bonne longueur d’avance. C’est d’ailleurs pour en savoir plus sur l’expérience bisontine en terme de complémentarité des modes de déplacement qu’hier les différents partenaires du programme européen “Via Nova” se sont retrouvés à Besançon pour un séminaire qui se prolonge encore aujourd’hui.

Qui-Que-Quoi : Ginko, c’est 19 lignes urbaines et 29 périurbaines, 9 abonnements différents, la ligne téléphonique Mobilignes qui fournit conseils en itinéraires, horaires, tarifs et info-trafic en temps réel ..., ainsi que 24 millions de voyageurs chaque année.
En savoir plus : www.ginkobus.com.

Savez-vous que Besançon est ce week-end l’invitée d’honneur de la Fête des vendanges de Neuchâtel. Un signe de bonne entente entre ces deux cités, à l’occasion de l’anniversaire des 30 ans de leur jumelage. Besançon aura sa place aujourd’hui dans le grand cortège qui sillonnera la ville suisse, avec un char “On danse sur la Citadelle” et les 120 musiciens des “Harmonies et batterie-fanfares de Besançon réunies”.
Et puisque l’on parle de vendanges en cette fin du mois de septembre, pourquoi ne pas lever le nez sur la maison du 55, quai Veil-Picard à Besançon. Histoire d’admirer sa belle décoration sculptée inspirée de Bacchus et du raisin, dont voici un détail.

Les Mots Doubs, la fête du livre organisée pour la quatrième année consécutive dans le parc de la Gare d’Eau à Besançon par le Conseil Général du Doubs a ouvert ses portes hier. Cette première journée, placée sous le signe des scolaires, a déjà attiré 1950 élèves et 4300 visiteurs. Des chiffres en nette progression par rapport à l’an dernier, au même moment.

La manifestation se poursuit aujourd’hui et demain. Sous le parrainage de Jean-Christophe Rufin (prix Goncourt 2001), environ 150 auteurs nationaux ou régionaux sont installés devant des piles d’ouvrages, qu’il s’agissent de romans, BD, livres d’art, polars, albums pour enfants, essais, poèmes, etc. Crayon en main, ils se prêtent avec sympathie au jeu des dédicaces et des discussions avec leurs lecteurs. Deux yourtes dressées à proximité de la grande tente accueillent des lectures insolites, tandis que les brasseries du Commerce ou Rosa Bianca se transforment en cafés littéraires. Débats, tables rondes, remises de prix, dictée (samedi à 11h) sont aussi au programme de ces deux jours dédiés aux livres.

Où-Quand-Comment : parc de la Gare d’Eau à Besançon, samedi 24 et dimanche 25 septembre, de 10 h à 19 h. Entrée gratuite.

C’est le nombre d’idées “pour redorer le blason bisontin” qu’explore L’Express (cette fois il s’agit bien du magazine national, cf. note du 12 septembre) dans le dossier central de huit pages que son numéro actuellement en vente consacre à Besançon. Selon le journaliste venu enquêter dans la capitale comtoise, Besançon souffre d’un déficit d’images et même d’idées reçues inexactes. Et, après un article intitulé “Une discrétion mal assumée”, il analyse six pistes pour “améliorer l’image de la ville”. A savoir : le temps, les microtechnologies, le futur festival des musiques de rue, une équipe sportive médiatique (mais s’interroge sur laquelle), le projet Vauban ou des ambassadeurs de renom.
Ce dossier donne aussi la parole à Jean-Louis Fousseret sous forme d’interview, développe les “gloires et déboires” du service communication de la ville, parle de l’incontournable cédille devenue le nouveau porte-parole de Besançon et livre les impressions sur la cité de trois Bisontins d’adoption : le créateur de montre Philippe Lebru, la chef de cuisine étoilé du Mungo Park Jocelyne Lotz-Choquart et Gérard Lafferre qui dirige l’entreprise Otor Papeterie du Doubs (les papeteries de Novillars).

Où-Quand-Comment : Edition Besançon de L’Express du 15 au 21 septembre, en vente en kiosque pour 3,00 €, avec couverture spécifique Besançon mettant à l’honneur la place du Huit-Septembre.

Les journées du patrimoine se déroulent demain samedi 17 et dimanche 18. Comme chaque année, à Besançon, des bâtiments s’ouvrent exceptionnellement au public, tandis que diverses visites guidées sont organisées. Pour connaître le programme, le mieux est de cliquer sur le site internet de la ville de Besançon : www.besancon.fr.
Mais attention, certaines visites ne peuvent se faire que sur inscriptions (et donc d’avance). Il est sans doute déjà trop tard pour s’inscrire. En revanche, plusieurs lieux sont accessibles en visite libre. Besançon Info ne peut tous les citer et choisit plutôt de vous donner quelques idées de rendez-vous un peu originales :
- samedi et dimanche de 9 h à 18 h à l’Observatoire : visite libre à la découverte de ses bâtiments et ses anciens instruments de mesure ;
- samedi de 14 h à 18 h et dimanche de 9 h à 18 h à la Citadelle (tarif d’entrée du site réduit) : dégustations de produits du terroir franc-comtois proposées par une douzaine de producteurs locaux, animations et jeu dans le cadre de l’opération “Les parcours gourmands de nos régions” - www.citadelle.com ;
- samedi à 15 h et dimanche à 18 h au Petit Kursaal : diffusion du film “Les 24 heures de la télé” (durée 1 h 50) retraçant quelques moments inédits, drôles et émouvants de l’histoire de la télé (événements régionaux et nationaux).
- dimanche de 10 h à 12 h et de 14 à 17 h au lycée Pasteur : visite libre de la chapelle et du cloître du lycée (ancien couvent des Cordeliers), commentée par les élèves.
Bonnes visites !

Avez-vous déjà regardé en détail la façade du palais de Justice de Besançon, construit de 1582 à 1585 par l’architecte Hugues Sambin, probablement né à Gray ? Sa riche décoration sculptée typique de l’art de la Renaissance révèle la présence de deux statues. L’une, glaive en main et les yeux bandés, figure la justice. L’autre, supportant une colonne, évoque la force. Toutes deux sont l’oeuvre de G. Coillot.
A l’origine, cet édifice était l’un des corps de logis de l’hôtel de ville auquel il était relié par deux ailes. Il avait été érigé pour abriter la chapelle et la cour de justice municipale. Après la conquête de la Franche-Comté par la France en 1678, le Parlement s’y installa. Ce n’est qu’en 1897 que la rue Hugues Sambin fut percée, le séparant de l’hôtel de ville.