Besançon Info

Pourquoi les étoiles brillent ? L’eau, ça a quel goût ? C’est petit comment un atome ? Ces questions et bien d’autres trouvent leur réponse cette semaine à Besançon durant la Fête de la Science. Depuis lundi dernier et jusqu’à dimanche, des laboratoires de recherches, des musées, des associations, des lycées donnent rendez-vous au public curieux. Avec comme point d’orgue, le village des sciences installé de vendredi à dimanche à l’UFR des sciences du langage, de l’homme et de la société (comprenez la Fac de Lettres), 30, rue Mégevand à Besançon.
Impossible de citer ici toutes les manifestations prévues. Besançon Info préfère vous laisser consulter le programme complet sur le site internet dédié. En mettant néanmoins l’accent sur l’intervention des élèves du lycée Jules Haag situé 1, rue Labbé à Besançon (l’ancienne “Horlo”). Comme en début de semaine, ceux-ci vous attendent dans leur école jeudi 13 et vendredi 14, de 12 h à 14 h, sur une dizaine de stands où ils présentent de manière interactive et ludique d’étonnantes expériences de physique, de chimie, de sciences de la vie et de la terre (rens.03.81.81.01.45).

Où-Quand-Comment : 14e édition de la Fête de la Science à Besançon, du 10 au 16 octobre. Entrée gratuite. Programme complet sur www.fetescience.univ-fcomte.fr.

Avez-vous déjà remarqué comment, dans le centre ancien de Besançon, les maisons tressent les époques. Au fil des rues, se côtoient en toute harmonie demeures de la renaissance, hôtels particuliers du XVIIIe siècle, immeubles de rapport du Second Empire. Témoignant du passé de la ville, des reconstructions successives, de l’évolution des modes, les façades, ornementées ou très simples, se collent les unes aux autres. Certaines sont très larges, d’autres plus qu’étroites. Il en est ainsi de celle, datant du XVIe siècle, que l’on peut voir, serrée entre ses voisines, au n°4 de la place de la Révolution (la place du Marché). Etonnant, n’est-ce pas ?
Dans “Mon vieux Besançon”, Gaston Coindre raconte que dans la seconde moitié du XIXe siècle, cette “étrange maisonnette” était habitée par un nommé Pillot, perruquier attitré du séminaire de Besançon. Quant à sa femme, poissonnière de renom, elle fournissait la table des séminaristes en carpes. Aujourd’hui (et depuis plusieurs décennies d’ailleurs), la petite boutique est devenue bijouterie.

© Photos BesançonInfo.

Jeudi 6, mes amis blogueurs de Paris8info.com, le site d’infos du 8e arrondissement de la capitale, ont consacré leur note du jour à l’exposition Jacques-Louis David, organisée en ce moment à Paris au musée Jacquemart-André. Et, pour l’illustrer, ont choisi le tableau figurant “La mort de Marat”. Or, j’ai vu ce même tableau dimanche dernier sur l’un des murs du musée des Beaux-Arts et d’Archéologie de Besançon. Bizarre, bizarre !
En fait, l’explication est toute simple. Cette oeuvre de David, que tous connaissent pour l’avoir vu dans leur livre d’histoire de collège ou lycée, existe en plusieurs versions. Celle qui est présentée actuellement à Paris est la “vraie”, habituellement conservée au musée royal des Beaux-Arts de Bruxelles. Celle que l’on peut voir à Besançon dans le cadre de l’exposition traitant de l’art et de la franc-maçonnerie est une “copie d’atelier” réduite, réalisée vers 1793 et qui appartient au musée des Beaux-Arts de Dijon.

Qui-Que-Où : Peintre de la Révolution puis de l’Empire, Jacques-Louis David était franc-maçon. C’est pourquoi il est évoqué dans l’exposition “Une fraternité dans l’histoire - Les artistes et la Franc-Maçonnerie aux XVIIIe et XIXe siècles” qui se tient jusqu’au 30 janvier 2006 au musée des Beaux-Arts et d’Archéologie de Besançon.
En savoir plus : 03.81.87.80.49 - www.besancon.fr.

Des pellicules enchevêtrées, un fauteuil de salle de ciné, des claps, un rideau rouge mais aussi des instruments de musique et de vieux disques plantent le décor. Depuis mardi, la musique et le cinéma jouent une même partition dans les deux salles d’exposition de la médiathèque Pierre Bayle à Besançon. Des musiques de films se succédant en fond sonore, le visiteur est invité à lire vingt grands panneaux fixés au mur ou suspendus au plafond. Les grandes et petites histoires de la musique au cinéma s’y racontent, avant que ne soient présentés les principaux compositeurs français des 30 dernières années (de Maurice Jarre à Krishna Levy en passant par Vladimir Cosma ou Eric Serra) et quelques figures internationales.

Où-Quand-Comment : “Musique & cinéma”, exposition conçue par les bibliothèques de Besançon et présentée à la médiathèque Pierre Bayle à Besançon, jusqu’au 29 octobre. Entrée libre aux heures d’ouverture de la médiathèque.
* mardi 18 à 18 h 30 : conférence par Christian Girardot, musicien compositeur.
* samedi 22 à 17 h 30 : concert Choeurs et voix (mission voix Franche-Comté) “Un tour d’horizon des plus belles chansons de cinéma”.

Je ne sais pas ce que vous en pensez, mais à mon avis la politique de la ville de Besançon en matière de déjection canine semble porter ses fruits. Après les campagnes de communication destinées aux maîtres de nos amis à quatre pattes, nos trottoirs sont beaucoup moins souillés et on peut plus aisément se balader en regardant en l’air et non pas où on met les pieds. Certes, il paraît aussi y avoir beaucoup moins de chiens habitant en ville, qu’il y a 15 ou 20 ans. Pourtant, il en reste encore. Et côté distractions, ils n’ont rien à envier à leurs copains qui vivent à la campagne. La preuve avec ce toutou bisontin surpris à la fenêtre d’un immeuble du quai de Strasbourg. Les deux pattes arrières à l’intérieur de l’appartement, les deux pattes avant appuyées sur l’avancée de la devanture de la boutique située au rez-de-chaussée, il est réellement aux premières loges pour observer ce qui se passe dans la rue. Et, à première vue, n’en rate pas une miette !

© Photos BesançonInfo.

Il y a plus de vingt ans, la question de l’arrivée du lynx en Franche-Comté se posait. Aujourd’hui, c’est au tour du loup d’être sur le devant de la scène puisque l’on parle de son retour probable dans certaines de nos forêts. Attendue avec impatience par les passionnés de la nature, la réintroduction de ce grand carnassier rend beaucoup moins enthousiaste le commun des mortels. Mais derrière les clichés et les histoires de grand-méchant loup et de loup-garou, connaissons-nous vraiment cette espèce ?
C’est pourquoi le GNFC (le Groupe Naturaliste Franc-Comtois) estime que concertation et information sont nécessaires pour que la cohabitation entre loup et franc-comtois soit possible. Aussi, propose-t-il demain soir à Besançon une conférence sur le sujet. Présentée par Emmanuel Cretin (GNFC/Mission Loup de France Nature Environnement) et tout simplement intitulée “Le loup et le lynx - Les grands prédateurs en Franche-comté”, celle-ci permettra de faire le point sur ces deux carnivores dans notre région.

Où-Quand-Comment : vendredi 7 octobre 2005 à 20h00, au Fort Bregille à Besançon. Entrée libre. Rens. GNFC : 03.81.50.43.10.

© Photos BesançonInfo.

Heureux était Jean-Jacques Visse, jeudi soir. Ce jour-là, en présence de nombreux clients et amis, le directeur du Mercure Besançon Parc Micaud inaugurait le nouveau décor du Vesontio, le restaurant de son hôtel. Jadis renommée, cette table bisontine avait perdu bien de son éclat au fil des décennies et ledit Directeur avait à coeur depuis quelques années de lui redonner son panache. Dans l’assiette bien sûr, mais aussi sur les murs. D’où l’idée de personnaliser la salle en la plaçant sous le signe du temps, une valeur sûre de la ville. Travaillant avec Joëlle Mauheran, conservatrice du musée du Temps à Besançon, l’équipe du Mercure a opté pour une déclinaison photo de la Leroy 01, la “montre la plus compliquée du monde” plus connue sous le nom de “La Lucie”. La petite toquante a investi totalement les lieux offrant, sous leurs meilleurs jours et sans besoin d’une loupe, tous ses détails. Rappelons que cette pièce maitresse du musée du Temps, conçue à Besançon de 1897 à 1904 par la maison Leroy pour un collectionneur portugais, est un véritable chef-d’oeuvre de mécanique comptant 975 pièces réparties sur quatre étages et fournissant une multitude d’indications.

Quoi-Où-Quand :
* restaurant le Vesontio - 3 avenue Droz à Besançon. Tous les jours sauf samedi et dimanche midi. Tél. : 03.81.40.34.34 - www.accorhotels.com.
* musée du Temps - 96, Grande-Rue à Besançon. Du mercredi au dimanche, de 13h à 18h. Tél. : 03.81.87.81.50 - www.musees-franchecomte.com (rubrique “nos musées”).

Hier, 1er octobre, était une date importante pour Besançon. Même si personne ne l’évoque jamais dans la ville, c’est en effet le 1er octobre 1677 que Besançon fut officiellement élevée au rang de capitale de la Franche-Comté par lettres-patentes signées de Louis XIV, lequel 3 ans plus tôt avait avec ses armées conquis la Comté et en avait fait une province française.
Mais en 2005, on ne raisonne plus à l’échelle régionale. Les enjeux européens voire mondiaux amènent les villes à s’associer à leurs voisines pour mieux se faire connaître ou reconnaître. C’est ainsi qu’aujourd’hui Besançon est partie prenante d’un “réseau métropolitain”. Je vous en parlerai plus en détail demain.

© Photos BesançonInfo (médaille commémorative de la prise de Besançon par Louis XIV en 1674)