Besançon Info

Si vous ne vous passionnez pas pour l’actualité sportive, vous ignorez sans doute que l’athlète bisontine Reina-Flor Okori s’est qualifiée hier au championnat d’Europe d’athlétisme pour la demi-finale du 100m haies.
A suivre donc aujourd’hui depuis Göteborg sur France2 à 18h10. Et, si elle réussit à franchir cette nouvelle étape, il faudra juste zapper sur France3 pour vivre en direct la finale, une heure plus tard.

Situé non loin de la cathédrale Saint-Jean, cet édifice fut élevé à la fin du XVe siècle, à l’emplacement d’une première chapelle Saint-Nicolas fondée en 1170. Contiguë aux appartements privés de l’Archevêque qui en avait l’usage, elle fut entièrement redécorée intérieurement au XIXe siècle, du temps du Cardinal Matthieu.
Actuellement propriété du Rectorat, la chapelle Saint-Nicolas ouvre ses portes aux visiteurs une fois par an en septembre, à l’occasion des journées du patrimoine.
Mais on peut découvrir son architecture extérieure, toute l’année, en pénétrant sous le passage qui s’ouvre à droite, juste après la porte Noire. Il ne faut pas alors manquer de jeter un oeil à la partie inférieure de la tourelle. S’y cache un visage d’homme.

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Même en restant à Besançon et qui plus est dans la Boucle, on peut se sentir dépaysé.
Cela m’est arrivé hier.
En m’enfilant dans le passage qui relie la rue de la Convention à celle du Palais (à droite juste après la Porte Noire), j’ai découvert, au pied de l’escalier menant à l’ancienne chapelle Saint-Nicolas, un parterre de lavande.

Il exhalait sa fragrance si particulière.
Il suffisait de fermer les yeux pour se croire tout à coup transporté en Provence.

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Quelle va être la destination des bâtiments de l’hôpital Saint-Jacques à Besançon lorsque tous les services seront montés à Minjoz? Impossible de le savoir à l’heure actuelle. Bien que des idées, des rumeurs circulent ici ou là, rien n’est apparemment encore tranché. Certains ont suggéré que l’on pourrait y transférer le musée des Beaux-Arts, d’autres indiquent que le Conseil Régional serait intéressé, d’autres encore avaient parlé d’une maison de retraite de luxe.
Il faut dire que notre hôpital ne manque pas d’allure. Edifié à partir de 1686, son bâtiment principal qui développe ses deux ailes autour de la cour d’honneur nécessita 16 ans de travaux. Baptisé Saint-Jacques, il remplaçait l’hôpital Saint-Jacques des Arènes nommé aussi Saint-Jacques hors-les-murs. Fondé au XIIe siècle de l’autre côté du Doubs, près des Arènes, ce dernier accueillait à l’origine pèlerins et voyageurs.

En savoir plus : un historique de l’ancien hôpital Saint-Jacques hors les murs est en ligne sur un site internet dédié à Saint-Jacques de compostelle. En voici le lien.

Quel point commun y a-t-il à Besançon entre le palais Granvelle, la faculté des Lettres ou celle de Médecine, l’hôtel Boutoiset (l’archevêché), le lycée Pasteur, l’esplanade de la mairie, l’hôtel de ville, le fort de Chaudanne, le presbytère de Velotte ou la Citadelle?
Réponse: tous ces bâtiments recèlent un ou plusieurs cadrans solaires.
Pour découvrir ceux-ci et quelques autres, il y a deux solutions. La première consiste à se balader dans la ville en levant le nez. La seconde à aller faire un tour sur le site que le haut-saônois François Blateyron consacre justement aux cadrans solaires. Et pas seulement à ceux de Besançon.

Qui-Que-Quoi : pour une visite virtuelle, un clic sur la page Besançon de www.cadrans-solaires.org.

Le cadran solaire de la cour de l’hôtel de ville. ©Besançon Info.

Pas de gros dossier comme dans Archéologia (lire la note du 27 juin 2006). Néanmoins, le dernier numéro du magazine Pays Comtois tout juste arrivé en kiosque consacre 6 pages à l’archéologie bisontine. L’occasion de publier les remarquables plans et images en 3D conçus pour l’exposition présentée actuellement au musée des Beaux-Arts et d’Archéologie de Besançon. Réalisés par l’Institut des Sciences et Techniques Antiques de l’Université de Franche-Comté basé à la faculté des Lettres et Sciences Humaines de Besançon, ceux-ci nous donnent une vision “probable” de ce qu’était notre ville au temps où elle se nommait Vesontio.

Qui-Que-Quoi : Pays Comtois, août-septembre 2006. En vente en kiosque 6,50€.

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Hier, en levant le nez par hasard, je me suis aperçue que les fenêtres qui s’ouvrent dans l’immeuble situé à l’angle des rues Proudhon et Bersot étaient bien curieuses.
En effet, toutes disposent de trois baies que séparent de fines colonnettes, apparemment en métal, peintes en vert.
Je ne sais pas s’il existe d’autres exemples de ce type à Besançon.

On la croyait achevée depuis plusieurs mois. En fait, la fontaine de la place de la Révolution ne l’était pas. Il manquait à ses inscriptions d’être remises en couleurs. C’est désormais chose faite. Sur trois faces, en lettres rouges, se dévoilent, clairement lisibles, les noms des personnalités qui étaient en poste lorsqu’elle fut pour la première fois érigée sur la place. C’était en 1855, en plein Second Empire.
Il ne manque personne. Il y a là l’architecte et les entrepreneurs qui l’ont construite, le préfet et l’archevêque qui l’ont inaugurée, mais aussi les adjoints et même tous les membres du Conseil Municipal de l’époque.
Et, puisque l’on parle de la place de la Révolution rénovée, savez-vous que la Ville de Besançon s’est vue récemment attribuer le Prix spécial du jury de la 12e édition des "Rubans du Patrimoine" pour cet aménagement urbain. A noter que Besançon avait déjà reçu les “Rubans du Patrimoine”, en 2003, pour sa restauration exemplaire du palais Granvelle.

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Qui-Que-Quoi : concours national organisé par la Fédération française du Bâtiment, Dexia Crédit local, l’Association des maires de France et la Fondation du Patrimoine, “Les Rubans du Patrimoine” récompensent les communes ayant entrepris des opérations de rénovation ou de mise en valeur de leur patrimoine bâti. Cette année, aux côtés de Besançon, Labarthe-Bleys (Tarn) et Martigues (Bouches-du-Rhône) ont reçu un Prix national, et Saint-Just (Cantal) et Perdreauville (Yvelines) une mention spéciale.