Besançon Info

Avez-vous déjà regardé de près les élégants réverbères qui ornent le square Elisée Cusenier à Besançon? Vous savez, ce petit jardin public, en bord du Doubs, que tout le monde ici appelle La Charlotte.
On raconte que c’est à cause de la statue qui s’y trouve qu’il a été surnommé ainsi. Intitulée “L’hiver”, cette oeuvre avait été choisie en 1925 par le maire de l’époque prénommé Charles. Alors quoi de plus normal que de baptiser la statue de Charles... La Charlotte.

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En ce jour de 14 juillet, rendons un petit hommage à Antoine-François Momoro, un bisontin bien peu connu de ses compatriotes mais ô combien important pour l’histoire de la République Française.
Né à Besançon en 1746 et installé à Paris où il fut pendant la Révolution l’un des membres les plus influents du club des Cordeliers, ce dernier aurait eu idée, en 1792 alors qu’il était commissaire des fêtes publiques, de faire afficher partout la devise “Liberté, égalité, fraternité, ou la mort” qu’il aurait lui-même inventée.
Privée de ses derniers mots, cette devise allait devenir en 1848 celle de la République. Momoro, quant à lui, fut décapité en mars 1794 sur ordre de Robespierre qui allait quelques mois plus tard connaître le même sort.

Assignat de l’An II de la République (1793)-collection particulière. Dans l’angle, on peut nettement lire la devise.

Il y a ceux qui comme moi décident de leurs vacances au plus tôt une semaine avant, voire même la veille. Et, il y a ceux qui planifient longtemps à l’avance. Si vous êtes de ceux-ci, réjouissez-vous. Les dates des vacances scolaires de la zone B dont dépend l’académie de Besançon, comme des autres zones, sont déjà fixées... pour les 4 années à venir.
Je peux donc vous annoncer par exemple que les vacances de février 2008 chez nous auront lieu du 9 au 25 février et celles de Pâques 2010 du 3 au 19 avril.

En savoir plus : le calendrier des vacances scolaires jusqu’à 2009-10 est en ligne sur le site du ministère de l’éducation nationale.

Une nouvelle fois la place de la Révolution à Besançon se met en avant. Cette fois, c’est pour le 14 juillet.
Les militaires, les officiels et les spectateurs y ont rendez-vous à 20h30 pour la prise d’armes suivie du traditionnel défilé. Le temps d’aller admirer le feu d’artifice tiré depuis la Tour Carrée aux Glacis à 22h30 et retour place de la Révolution... pour le bal. Il y avait quelques années que la Ville n’en avait pas organisé. Ce bal populaire animé par l'orchestre Gala (musette, variétés française et internationale, Madison) est annoncé à 23h. Extinction des feux prévue à 1h du matin.

“... Le Doubs entoure presque la ville entière d’un cercle qu’on dirait tracé au compas ; l’espace que la rivière laisse libre ne mesure pas plus de seize cents pieds, et une montagne élevée le ferme si complètement que la rivière en baigne la base des deux côtés. Un mur qui fait le tour de cette montagne la transforme en citadelle et la joint à la ville...”, écrivait Jules César en 52 avant notre ère dans la Guerre des Gaules à propos de Vesontio, la capitale des Séquanes qui deviendra Besançon.
Ce mur dont parle César est celui que les archéologues ont mis à jour lors des fouilles menées sur le site des Remparts Dérasés. Ce long rempart de 6 mètres de large et d’environ 5 mètres de haut, daterait de vers 80 avant Jésus-Christ. Il possédait une armature consistant en un entrecroisement de poutres assemblées entre elles par des fiches de fer. De longs clous de 35 à 40 centimètres que l’on peut découvrir, aux côtés d’une maquette de ce “murus gallicus”, à l’exposition présentée actuellement au musée des Beaux-Arts et d'Archéologie de Besançon.

Maquette du “murus gallicus” - musée des Beaux-Arts et d’Archéologie de Besançon (© Besançon Info).

Où-Quand-Comment : “De Vesontio à Besançon, la ville s’expose”, musée des Beaux-Arts et d’Archéologie (place de la Révolution): tous les jours sauf le mardi. Les lundi, mercredi, jeudi, vendredi, de 9h30 à 12h et de 14h à 18h, le week-end de 9h30 à 18h, nocturne le jeudi jusqu’à 20h.
Entrée gratuite le dimanche.

Il y a tout juste 114 ans, le 10 juillet 1892, après un peu moins d’un an de travaux, était inauguré le casino de Besançon-les-Bains avec concert, ballet et feu d’artifice sur le Doubs. Dans “Besançon autrefois” Lyonel Estavoyer et Jean-Pierre Gavignet racontent que trois jours avant, les officiels, triés sur le volet, avaient participé à un dîner inaugural. Au menu: onze plats arrosés de huit vins différents. On avait bon appétit à l’époque!

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Je vous ai montré, il y a peu, les deux Atlantes qui, à Besançon, supportent un balcon dans une cour de la rue Mégevand (note du 22 juin). Sur la place Jouffroy d’Abbans, à deux pas de l’église de la Madeleine, se sont d’élégantes Caryatides qui jouent ce rôle. Contrairement à leurs homologues masculins, celles-ci ne se cachent pas. Au contraire, elles exhibent leur anatomie parfaite à la vue de tous. Il suffit de lever les yeux au dessus de la terrasse du “Pierre qui mousse” pour les voir.

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Normalement, la première pierre devrait être posée fin 2007 et il faudra attendre décembre 2008 au plus tôt pour assister au premier concert dans la SMAC (Salle des musiques actuelles) de Besançon. Néanmoins, en cet été 2006, cette salle tant attendue à la fois du public et des musiciens locaux fait parler d’elle. Les plans du cabinet d’architectes Denu-Paradon de Strasbourg, qui avait été retenu sur concours en novembre dernier, ont été présentés jeudi soir au conseil municipal et hier à la presse.
Située en entrée de ville aux Près-de-Vaux, en bord du Doubs, face à la Citadelle et préfigurant le réaménagement du site de la Rhodia, cette SMAC fait l’objet d’une attention toute particulière pour son intégration dans le paysage et éviter au voisinage des nuisances (entrée côté du Doubs, parking éloigné des habitations, doubles parois, etc).
Séduits par les lieux, les architectes ont choisi de rappeler l’horizontalité du Doubs par celle du bâtiment principal et de son ponton de bois de 800 m2 qui s’avance sur la rivière et la verticalité de l’éperon de la Citadelle par celle d’une tourelle en verre. A l’intérieur, un hall d’accueil, une grande salle de 800 places et une salle “club” de 300, deux studios de travail, des bureaux, une cafétéria, etc.
A suivre donc...

© détail du plan Denu-Paradon. Document Ville de Besançon.