Besançon Info

Connaissez-vous le TRIREX? Non, il ne s’agit pas d’une race inédite de dinosaures découverte récemment dans le Jura ou en Suisse voisine. Le TRIREX est une drôle de bébête verte et pourvue d’une puissante mâchoire. Cette espèce en voie de développement durable a été adoptée, de la maternelle au CM2, dans chaque école publique et privée des communes du Grand Besançon en février et mars et celles de Besançon même la semaine dernière. Fabriqué en carton recyclé par la Cartonnerie Bisontine établie à Devecey, ce “croq’feuilles” très simple d’utilisation pour les enfants devrait leur permettre d'acquérir, dès le plus jeune âge, de bons réflexes en matière de tri sélectif, pour une utilisation raisonnée du papier.
Au total, ce sont 56 écoles maternelles et 77 écoles élémentaires et primaires qui sont concernées par cette mesure mise en place par la CAGB. Soit quelque 16000 élèves environ, auxquels s’ajoutent toutes les équipes éducatives.

Triste anniversaire! Aujourd’hui, cela fait très exactement 50 ans que le théâtre de Besançon fut ravagé par un terrible incendie. En quelques heures, le 29 avril 1958 au matin, tout l’intérieur de la salle de spectacle construite en 1784 par Claude-Nicolas Ledoux disparaissait en fumée. Un réel désastre car, lors de son inauguration, ce théâtre avait été jugé le plus révolutionnaire d’Europe avec son parterre assis et non plus debout, sa salle en amphithéâtre exempte de loges, sa scène immense et surtout la première fosse d’orchestre du monde. Maigre consolation, la belle colonnade de la façade subsista quant à elle aux flammes.

Besançon nous avait habitué à être très très bien classée dans les palmarès des “Villes où il fait bon vivre”. Or, la voilà bien mauvaise élève dans le dernier, publié cette semaine dans le magazine Le Point. Alors qu’au tableau d’honneur, Nantes occupe la première place, suivie de Toulouse et Lyon, la capitale comtoise se fait désirer, ligne après ligne. On finit cependant par la trouver au... 46e rang! Pas très glorieux,. Tout au plus, peut-on se consoler en se disant qu’elle figure tout de même dans la première moitié puisque 100 communes sont citées. Quant à notre voisine Dijon, elle s’offre une respectable 8e place.
Face à un tel résultat, on se précipite évidemment sur les tableaux thématiques pour essayer de se trouver bon quelque part. Ouf, nous voici 23e, question distractions et sécurité. En revanche, à la rubrique liée à la démographie et intitulée “Ma ville est-elle dynamique?”, nous nous voyons relégué à la 75e place!
Un classement que Besançon risque d’avoir un peu de mal à digérer!

Qui-Que-Quoi : Dossier “Où vit-on le mieux en France?”, Le Point, n°1858 du jeudi 24 avril 2008. En vente actuellement en kiosque.
On retrouve encore quelques jours le dossier de ce numéro en cours et ses classements (cliquer pour chaque article dans illustration) sur le site internet de l’hebdomadaire: www.lepoint.fr.

Si vous êtes récemment passé rue Brûlard à Besançon, vous n’avez pas pu ne pas le voir! Un impressionnant tas de bois longe le trottoir sur une grande distance, non loin du lycée de la Sainte-Famille. Cet amoncellement est consécutif à la coupe des nombreux arbres et arbustes qui poussaient sur le terrain situé juste derrière, où sera bientôt construite la caserne du SDIS (le Service Départemental Incendie et Secours). En clair: la caserne des pompiers. Nos “Hommes du Feu” doivent en effet quitter Canot pour s’implanter sur deux sites du Grand Besançon, dans un souci de rapidité d’intervention sur les divers lieux où ils sont appelés. A cette nouvelle caserne Brûlard, s’en ajoutera donc une seconde dans le secteur Thise-Chalezeule.
Quant au devenir de ce bois, il est prévu que 500 tonnes seront broyées sur place puis transportées à la chaufferie bois de Planoise. En outre, 60 m3 de grumes seront vendus après consultation.

Le beau temps est annoncé ce week-end. De quoi mettre dans l’ambiance les visiteurs de la Foire Comtoise qui débute aujourd’hui à Besançon. Le soleil est en effet au rendez-vous de cette manifestation car les hôtes d’honneur sont la Guadeloupe et les Caraïbes. Au village artisanal et au restaurant de spécialités de ces îles, s’ajoute un grand spectacle musical avec la troupe Tiempo Joven.
Le ton est certes différent sur le stand de l’invité d’honneur local, la commune de Champagney, où est évoquée la Route des abolitions de l’Esclavage.
Comme à l’accoutumée, la Foire Comtoise c’est aussi 450 exposants, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur, spécialisés dans l’ameublement, la construction, les produits de bouche, les vins, le jardinage, le bricolage, les loisirs, etc. Sans oublier, les espaces thématiques dédiés aux collectivités locales (dont je vous reparlerai), les expositions et concours agricoles, les 25 petits restaurants de toutes sortes ou la fête foraine et ses manèges dont certains comblent chaque année les amateurs de sensations très fortes.

Où-Quand-Comment : “Foire comtoise”, Micropolis à Besançon, du 26 avril au 4 mai 2008.
Horaires, exposants, animations et tarifs de cette 82e édition, tout est en ligne sur le site de Micropolis.

L’an passé, une Cité des Plantes s’était installée sur la place de la Révolution à Besançon pour célébrer à la fois les 50 ans du Jardin Botanique de Besançon et les 150 ans de la Société d’Horticulture du Doubs (lire la note du 27 avril 2007). Cette première expérience s’étant révélée un succès, elle se voit reconduite cette année. Rendez-vous donc demain pour découvrir la richesse du monde végétal lors d’animations ludiques, pédagogiques ou de loisirs, organisées par de nombreuses associations. A noter qu’à 18h, au Bunjin bar, un café scientifique traitera des plantes médicinales des zones humides.

Où-Quand-Comment : La Cité des Plantes, samedi 26 avril 2008 de 9h à 19h, place de la Révolution à Besançon. Gratuit.
Le flyer avec le détail des participants est téléchargeable sur le site de l’Université de Franche-Comté.

L’an passé, “Les enfants de l’Espoir”, choeur d’enfants de Besançon qui “chante pour aider à grandir d’autres enfants”, créé en 1982 par Robert Vernet, a fêté ses 25 ans. Nouvel anniversaire cette année, avec les 20 ans des “Parrains de l’Espoir”. Renforçant l’action de solidarité des “Enfants de l’Espoir” depuis 1988, ceux-ci parrainent des enfants pauvres du nord-est de la Thaïlande depuis 1989 et de Côte d’Ivoire depuis 2003. Ainsi, environ 1000 enfants ont été nourris, habillés et scolarisés, échappant alors aux mains de marchands d’enfants et au Sida.
Pour fêter cet anniversaire, 13 jeunes filleul(le)s Thaïs, résidant en brousse dans les régions de Ubonratchathani à la frontière du Laos et de Phuket/Krabi au Sud où a sévi le tsunami de décembre 2004, ont pris le chemin de Besançon. Cette semaine passée avec leurs parrains se clôturera samedi soir par un concert exceptionnel. Avec les petits chanteurs des “Enfants de l’Espoir”, ils seront sur la scène du Grand Kursaal pour un spectacle gratuit mêlant chants, témoignages et danses.

Où-Quand-Comment: soirée spectacle des 20 ans des “Parrains de l’Espoir”, samedi 26 avril 2008 à 20h, au Grand Kursaal, place du Théâtre à Besançon. Entrée gratuite.
En savoir plus sur les Enfants et les Parrains de l’Espoir: un clic sur ce lien.

Les avez-vous vus? Deux très grands réverbères à deux branches se sont invités hier sur la place du Huit Septembre à Besançon. Le premier est situé aux abords de la pièce d’eau, côté hôtel de ville, l’autre, à peine plus loin, devant le Crédit Foncier. Sans doute destinés à éclairer les terrasses de café (pour l’instant, il n’y en pas ailleurs sur la place), ces réverbères, provenant des fonderies de Brousseval en Haute-Marne, donnent à la place un air d’antan. Un petit plongeon dans le XIXe siècle alors que curieusement, sa voisine, la place Pasteur a elle eut droit à des bancs créés par un artiste contemporain. Quant à la place de la Révolution, elle devrait prochainement accueillir des bancs et parasols-parapluies “fleurs” signés d’une designer bisontine.
Peut-être ces réverbères annoncent-ils un changement dans le mobilier de la place. Et le remplacement des chaises en métal fort peu élégantes pour des modèles anciens, eux aussi.