Besançon Info

Quel est le point commun à votre avis entre le Casino de Besançon, la Gare Viotte et le restaurant Le Saint-Pierre situé en haut de la rue Battant ? Vous ne voyez pas!
Eh bien, tous trois sont classés 5 étoiles sur le site www.baignade-interdite.com. Il n’y est pas question de juger la cuisine que l’on sert, ni l’ambiance ou l’amabilité du personnel. Mais... d’évaluer les qualités des WC!
Depuis le 7 janvier 2002 (il y a tout juste 4 ans aujourd’hui), un site web est en effet totalement dédié aux “petits coins” du monde entier. Sans doute les trois bourguignons qui l’ont créé ne présageaient-ils pas un tel succès. Au fil de ces quatre années, ils comptabilisent environ 766000 visiteurs uniques et plus de cinq millions sept cents mille pages vues! Et surtout une multitude d’internautes des quatre coins du globe qui alimentent ce site en fiches, selon des critères bien précis, au gré de leurs sorties dans les restaurants, cinémas, bars, établissements publics, etc. Près de 6000 WC y sont déjà recensés. Certains même disposent de photos. C’est le cas de ceux de notre Gare Viotte, l’un des 20 “trônes” bisontins à avoir été jugés.
Alors si vous en connaissez des beaux, des laids, des propres, des sales, des parfumés, des malodorants, des classiques, des insolites, n’hésitez pas à faire part de ces bonnes ou mauvaises adresses bisontines à www.baignade-interdite.com.

© Photo BesançonInfo

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Aujourd’hui, 6 janvier, c’est traditionnellement la date de l’Epiphanie. Synonyme de galette, l’Epiphanie est aussi et surtout la fête religieuse qui commémore l’adoration des trois Rois Mages, venus d’Orient en suivant une étoile jusqu’à la crèche de Béthléem où était né l’enfant Jésus. Ils lui apportaient l’or, l’encens et la myrrhe.
Curieusement, sur le chemin du retour, Gaspard, Melchior et Balthazar accompagnés de leur suite passèrent par Etrabonne, petit village des environs de Besançon! (on se demande bien ce qu’ils étaient venus faire par là!). La légende locale raconte en effet que tous trois se seraient désaltérés à l’eau d’une fontaine réputée guérir certains maux. Le premier l’aurait trouvé “bonne”, le second “assez bonne” et le troisième “très bonne”. En souvenir, le village pris ce nom, vite transformé en “Etrabonne”.

sources : Dictionnaire des communes du Doubs, notice Etrabonne, Cêtre, 1984.

C’est le nombre de femmes “pompiers professionnels” à Besançon. Dans son numéro de janvier paru il y a quelques jours, BVV le journal de la Ville, consacre son dossier central aux soldats du feu. L’occasion de donner quelques chiffres. C’est ainsi que l’on apprend que le centre de secours principal de Besançon compte 142 professionnels (dont 15 officiers) et 60 volontaires. Et qu’en 2004, ont été réalisées 8512 interventions à Besançon dont plus de la moitié consistaient en des secours à personne.

Lundi, Catherine de Toulouse m’a envoyé le message suivant “un auteur de chez vous a publié récemment le livre “Les Figurants” (éditions Gunten)”. Elle renvoyait sur le site internet du Centre Régional du Livre de Franche-Comté.
Comment n’avais-je pas encore pensé à vous parler de ce site. Si vous aimez lire et/ou vous tenir au courant de l’actualité littéraire en Franche-Comté, il est fait pour vous. Vous y retrouverez, dans la partie “catalogue”, à l’exclusion des ouvrages à compte d’auteurs, toutes les dernières publications ayant un rapport avec notre région à savoir :
- des livres qui parlent de la Franche-Comté,
- des romans dont l’action se déroule en Franche-Comté,
– des livres d’auteurs nés dans la région, y résidant ou ayant eu, au cours de leur existence, une relation forte avec elle,
– et enfin des livres publiés par des maisons d’édition installées en Franche-Comté.
Le tout dans diverses rubriques (périodiques, poésie, théâtre, littérature jeunesse, romans, récits et nouvelles, biographies et essais littéraires, photographies et beaux-arts, régionaux, témoignages), avec pour chacun une analyse et les éléments pratiques (éditeur, prix, nombre de pages, etc.)
Une véritable bible de la littérature comtoise à consulter régulièrement et qui existe aussi version papier.

En savoir plus : Centre Régional du Livre (CRL) de Franche-Comté, 2 avenue Gaulard à Besançon. Tél.03.81.82.04.40 ou http://crlfranchecomte.free.fr.

D’abord, connaissez-vous cette ruelle des Moutons à Besançon ?
Elle se trouve dans le quartier de la Madeleine et est en fait une ruelle-escalier qui relie les rues Richebourg et des Frères Mercier.
Alors ces Moutons ? On pourrait croire qu’il s’agit de vrais moutons à quatre pattes qui vivaient, jadis, dans une cour ou un jardin d’une maison de l’une de ces rues. A en croire Lionel Estavoyer et Jean-Pierre Gavignet dans leur ouvrage “Besançon, ses rues, ses maisons”, ces Moutons sont en fait une famille de vignerons qui, comme beaucoup de leurs collègues, résidaient autrefois dans ce quartier.

Vous la reconnaîtrez à son “selflock” : une bague métallique qui, à l’image de celle de la saucisse de Morteau, est gage de son authenticité. La galette primeur est arrivée chez les boulangers pâtissiers du Doubs, dont bien évidemment ceux de Besançon.
Pour la seconde année, l’Union patronale de la boulangerie du Doubs a en effet souhaité se démarquer de la grande distribution et des enseignes. Ses adhérents ne commercialisent leurs galettes “maison” qu’à compter du mois de janvier. Fabriquées de manière artisanale et cuites le jour même de leur vente, celles-ci cachent cette année des fèves originales. Confectionnées par l’entreprise haut-saônoise Prime en collaboration avec la Maison de la Réserve de Labergement Sainte-Marie, elles figurent des mammifères de Franche-Comté.
Alors, galette comtoise ou frangipane ?

Qui-Que-Quoi : Les puristes devront attendre vendredi pour en manger. La galette des rois est en effet le gâteau de l’Epiphanie et cette fête religieuse est traditionnellement fixée au 6 janvier, même si pour des raisons commerciales elle a été décalée en France au premier dimanche qui suit le 1er janvier.

Voilà, nous sommes entrés comme prévu dans l’année 2006. Vous avez remarqué que depuis quelque temps, il est d’usage de célébrer centenaires ou bicentenaires de la naissance ou du décès d’hommes ou femmes illustres. Après Victor Hugo ou Le Corbusier et en attendant Vauban (annoncé pour 2007), nous allons en cette année 2006 fêter Claude Nicolas Ledoux. L’architecte de la Saline Royale d’Arc et Senans et du théâtre de Besançon est en effet mort en 1806. Des manifestations organisées par ladite Saline et le Conseil Général du Doubs sont déjà annoncées. 2006 sera aussi pour Besançon l’année de l’archéologie avec une grande exposition sur les découvertes faites ces dernières années dans le sous-sol de la ville.
En attendant, en ce premier jour de l’année, je vous souhaite au nom de Besançon Info une très très ...