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23.01.2006

Visite en ligne de l’Observatoire de Besançon

J’ai récemment appris qu’à Besançon, nous avions un “pavillon de l’équatorial coudé”? Quel nom curieux! En fait, l’équatorial coudé n’est autre qu’un instrument employé en astronomie. Logiquement donc, il se trouve à l’Observatoire, dans un bâtiment auquel il a donné son nom. Juste à côté se dressent le pavillon de la méridienne et celui de l’astrographe. Cet ensemble d’édifices construits à la fin du XIXe siècle et dans la première moitié du XXe siècle constitue un véritable patrimoine. A tel point qu’ils se sont vus protégés au titre des Monuments Historiques le 1er août dernier. De plus, des fiches les concernant ont été mises en ligne fin décembre par le Service régional de l'Inventaire Général de Franche-Comté sur le site du ministère de la Culture. On peut donc désormais découvrir les richesses de l’Observatoire de Besançon sur le net via une “visite guidée” qui s’agrémente d’une sélection de cinquante-neuf photographies, complétée d’un album riche de deux cent soixante huit clichés. L’adresse est un peu longue. Le plus simple est que vous cliquiez sur ce lien.

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© Besançon Info.

Qui-Que-Quoi : l’Observatoire de Besançon fut créé en 1878 par décret présidentiel. Il est bien sûr astronomique et météorologique. Mais sa singularité réside dans le fait qu’il est aussi “chronométrique”. Une demande spécifique des horlogers locaux qui, pour concurrencer la production suisse, avaient besoin d’un établissement pouvant leur donner l’heure exacte. N’oublions pas qu’à la fin du XIXe siècle, Besançon était capitale française de la montre.

00:00 Publié dans C'est nouveau | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Besançon

22.01.2006

Et si on prenait davantage le bus

Si vous possédez une voiture, vous avez certainement remarqué, comme moi, que le budget essence a flambé en quelques années. Or, combien d’entre nous pourraient laisser la voiture au garage et prendre le bus pour aller travailler? Résultat: économies substantielles grâce aux formules d’abonnement, diminution d’émissions de gaz à effet de serre, gain de temps et absence de stress en ne tournant pas pour chercher une place de stationnement, pas besoin de gratter son pare-brise l’hiver et aucun risque de PV. D’autant que, il faut bien le reconnaître, Besançon dispose, côté bus, d’un réseau dense et performant.
Afin de nous faire prendre conscience de tous ces avantages, Ginko, en partenariat avec l’ADEME (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie) et l’Union Européenne, participe à la campagne de communication nationale “Coût de pompe” durant la seconde quinzaine de janvier. En se connectant sur la page "autodiagnotic du site de l'ADEME, chacun peut calculer ce que lui coûte sa voiture personnelle. Et il suffit de se rendre sur le site www.ginkobus.com pour se concocter un itinéraire à la carte. Alors, rendez-vous lundi matin à l’arrêt du bus!

Qui-Que-Quoi : savez-vous qu’un bus remplace 20 voitures et émet 5 fois moins de gaz à effet de serre qu’une seule voiture. Et qu’un trajet domicile-travail peut coûter jusqu’à 10 fois moins cher si l’on préfère le bus à la voiture.

00:20 Publié dans Avez-vous su ? | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : Besançon

21.01.2006

Sucres ... en corps

Vélos de bois, charrette de maraîcher emplie de fruits, tables dressées, dent géante, amusant personnage en fil de fer dévoilant son système digestif, télés..., tout est fait pour capter l’attention des plus jeunes. Mais l’exposition “Sucres... en corps” qui s’est ouverte mardi dernier au Gymnase, espace culturel de l’IUFM de Franche-Comté à Besançon, intéresse tout autant les adultes. A l’aide de panneaux, de quizz, de jeux, d’exercices physiques, de manipulations diverses, complétés de petits films, on y apprend d’où viennent les sucres, où ils vont et à quoi ils servent. Le parcours ludique et interactif développe différents thèmes comme “glucides et sport” ou “glucides et alimentation”, évoque le problème de l’obésité et accorde une place importante au diabète.

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© Besançon Info
Ou-Quand-Comment : “sucres ... en corps” est une exposition coproduite par la Fondation pour la recherche médicale, le Palais de la Découverte à Paris, la Nef des Sciences à Mulhouse et le Pavillon des Sciences à Montbéliard. Elle se tient, jusqu’au 12 mars au Gymnase à l’IUFM de Franche-Comté, fort Griffon à Besançon (du lundi au vendredi de 13h30 à 18h ; samedi et dimanche de 15h à 18h). Entrée libre.

20.01.2006

Les coulisses du Cirque Plume, demain sur le petit écran

En octobre 2004, le cirque Plume a du jouer, à guichets fermés, les prolongations à Besançon. Et comme tout le monde n’avait pu entrer dans le grand chapiteau jaune, celui-ci est revenu s’installer au printemps 2005 dans la capitale comtoise pour une seconde série de représentations du nouveau spectacle "Plic Ploc". Il faut dire que les Bisontins ne sont pas peu fiers que le cirque Plume, aujourd’hui célèbre aux quatre coins du globe, soit né dans leur ville, il y a à peine plus de 20 ans.
Alors pour tous ceux qui aiment ce cirque à nul autre pareil, voici une bonne nouvelle. Demain, samedi 21 janvier, à 16h20, France 3 Bourgogne Franche-Comté diffuse un documentaire d’Antoine Page sur les coulisses de ce spectacle. Ce regard sur le travail de création de Bernard Kudlak et ses compagnons de piste dévoile “les recherches de mise en scènes, la création des numéros, la composition des musiques, la conception des costumes, les élaborations techniques, dans un climat d’euphories créatrices, mais également parfois de doutes et de confrontations”. Plic Ploc s’y raconte de la première idée de départ à l’ouverture du rideau.
Et pour ceux qui ne connaîtraient pas le cirque Plume, voici une belle manière de le découvrir.

En savoir plus sur le cirque Plume : il suffit d’aller sur son site, très sympa, http://www.cirqueplume.com. On a même droit à une petite “surprise” sur la page d’accueil.

19.01.2006

Combien sommes-nous ?

Çà y est ! A Besançon, comme ailleurs, le recensement débute aujourd’hui selon le nouveau dispositif d’enquêtes annuelles initié en 2004 dans un souci de plus grande fiabilité. 8% des foyers bisontins, tirés au sort par l’INSEE, vont être interrogés. Les habitants de chaque logement concerné ont normalement reçu un courrier du maire informant de ce recensement. Celui-ci se déroulera jusqu’au 25 février. A noter que les 19 et 20 janvier, seront recensés toutes les personnes résidant dans des habitations mobiles et les sans-abri.
Nous étions en 2004, 122308 habitants à Besançon. Alors, combien sommes-nous aujourd’hui? Peut-être moins. Les derniers chiffres donnés par l’AUDAB (agence d’urbanisme de l’agglomération de Besançon), dans le cadre de l’Observatoire de l’habitat, indiquent en effet que bien des Bisontins qui accèdent à la propriété quittent notre ville pour les campagnes voisines. Le prix très élevé de l’immobilier à Besançon en est bien évidemment l’une des causes.

01:00 Publié dans Avez-vous su ? | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Besançon

18.01.2006

Besançon fête l’Allemagne

Espérons qu’il ne pleuve pas!
Samedi 21 janvier, la place du Huit-Septembre à Besançon se met en fête à l’occasion de la journée franco-allemande.
De 10h à 18h, on pourra déguster et acheter saucisses, bretzels et autres plätzchen, se renseigner sur l’apprentissage de la langue allemande et les dispositifs permettant d’étudier en Allemagne ou encore participer à un jeu-concours doté d’un week-end pour deux en Allemagne ou de cours au CLA.
De 14h30 à 15h, une chorale (ouverte à tous) s’installera sur le parvis de l’église Saint-Pierre. Puis, de 15h à 16h, un défilé de carnaval, animé par un groupe musical de Fribourg, se déploiera dans le centre-ville. Les Bisontins sont d’ailleurs invités à se déguiser pour l’occasion.
Enfin, à 16h à l’hôtel de ville, notre maire accordera la “citoyenneté d’honneur” à la ville de Fribourg-en-Brisgau, ville jumelée avec Besançon, par l’intermédiaire de son maire. Cette cérémonie ouverte à tous se déroulera dans la salle des mariage, au 1er étage.
A noter que le 21 janvier sera le dernier jour pour découvrir, dans la salle des pas perdus de l’hôtel de ville (à droite en haut de l’escalier) l’exposition du photographe fribourgeois Telemach Wiesinger qui a mis en scène, dans leur élément, 36 personnalités de Fribourg.
Signalons aussi que la librairie CampoNovo (située 50, Grande-Rue à Besançon) s’associe à cette manifestation en accueillant le vendredi 20 janvier à 20h, Stéphanie Krapoth. Maître de conférence à l’Université de Franche-Comté, ce professeur d’origine allemande présentera et dédicacera son récent ouvrage “France-Allemagne. Du duel au duo, de Napoléon à nos jours”.

17.01.2006

C’est qui ?

Je ne doute pas que vous connaissiez Stéphane Mallarmé. Qui n’a pas étudié à l’école une oeuvre de ce poète du XIXe siècle? Mais savez-vous que Stéphane Mallarmé a séjourné à Besançon. Il fut en effet professeur d’anglais au Lycée Impérial (actuel lycée Victor Hugo) durant l’année scolaire 1866-67. Il logeait rue Claude Pouillet (à l’époque la rue Poitune). Une plaque fixée sur l’immeuble du n°32 le rappelle.
Apparemment, à son arrivée, la ville ne lui a pas vraiment plu car il écrivit à son sujet : “Je ne suis plus à Tournon, mais à Besançon, ancienne ville de guerre et de religion, sombre, prisonnière. Voici de cela un mois. Peut-être m’en féliciterai-je?”
Ailleurs, Stéphane Mallarmé a donné son nom à des collèges ou des lycées. A Besançon, curieusement, nous avons une “piscine” Mallarmé. Tout simplement, parce qu’elle se trouve rue Mallarmé, dans le quartier de Trépillot.

00:05 Publié dans C'est qui ? | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : Besançon

16.01.2006

Un Bisontin, pionnier dans l’étude du climat

"On recherche jeunes chercheurs pour participer aux campagnes organisées pour l’Année géophysique internationale". Cette annonce, placardée en 1955 sur les murs de la Faculté de Besançon, allait à jamais marquer le destin de Claude Lorius et l’orienter vers la “glaciologie”. Ce scientifique bisontin, né en 1932, a en effet totalisé 22 campagnes d’été et d’hiver sur les calottes polaires, au Groenland et surtout en Antarctique (à la station Charcot en 1957, à la station Dumont D’Urville en 1965, à Vostok en 1984), soit plus de six années sur le terrain.
Médaillé d’or en 2002 pour sa carrière au CNRS, Claude Lorius est considéré dans le milieu scientifique international comme un pionnier dans l’étude du climat. Son apport fut de supposer, à juste titre, que les calottes polaires conservaient des traces du climat passé et pouvaient en témoigner.
Si je vous en parle aujourd’hui, c’est parce que Claude Lorius donne lundi prochain, le 23 janvier, une conférence sur le sujet “Glaces et climat : du passé vers le futur”, au Petit Kursaal à Besançon, à 20h. Entrée Gratuite.