Besançon Info

De la Suisse voisine à la Russie, en passant par Israël ou l’Afrique, c’est le nombre de villes avec lesquelles Besançon a signé un jumelage ou un protocole d’accord de coopération décentralisée. Soit, dans l’ordre chronologique:

- 1955/1995 : Huddersfield - Kirklees (Royaume Uni), jumelage signé en 1955 avec Huddersfield et élargi au district de Kirklees en 1995.
- 1959 : Fribourg-en-Brisgau (Allemagne).
- 1964 : Pavie (Italie).
- 1964 : Hadera (Israël).
- 1975 : Neuchâtel (Suisse).
- 1985 : Douroula (Burkina-Faso).
- 1986 : Kuopio (Finlande).
- 1991 : Man (Côte d’Ivoire).
- 1996 : Tver (Russie).
- 1997 : Bistrita (Roumanie).
- 2000 : Bielsko-Biala (Pologne).
Certaines de ces villes possèdent des sites internet. Vous trouverez leurs liens dans la nouvelle rubrique “nos Jumelles” que je crée ce jour dans la colonne de gauche afin de vous permettre de mieux les connaître. Certains de ces sites ne possèdent pas de version française, ce qui n'empêche pas de découvrir les lieux en images.

La bouche ouverte, trois petites têtes guettent le passant qui monte ou descend la rue du Grand-Charmont dans le quartier de la Madeleine à Besançon. Les avez-vous déjà vues? Elles se cachent sous le balcon du bel hôtel Jouffroy édifié à la fin du XVe siècle et remanié au XIXe siècle.

© Besançon Info

C’est la période des voeux et Besançon n’a pas échappé à la règle. Hier soir, dans un Kursaal archi-comble, notre maire a présenté les siens après un récapitulatif en images des moments forts de l’année 2005. Ce fut, bien évidemment, l’occasion d’un discours, traduit par une interprète experte en langage des signes. Je ne vous le résumerai pas, mais voulais simplement vous signaler que, outre le nouveau festival de musiques de rues, ont été annoncées pour l’année 2006 trois expositions d’envergure.
Je vous avais déjà mentionné celle qui fera le bilan des découvertes archéologiques récentes dans le sous-sol de notre ville. A celle-ci, va s’ajouter, également au musée des Beaux-Arts et d’Archéologie, une présentation de dessins de Fragonard. Troisième rendez-vous, cette fois-ci au musée du Temps, la découverte de 50 somptueuses pendules historiques appartenant au Mobilier National.
Bon, il va falloir patienter quelques mois avant que celles-ci ne soient inaugurées. En attendant, il nous reste à profiter des dernières semaines de l’exposition consacrée aux liens des artistes avec la franc-maçonnerie, laquelle ferme ses portes à la fin du mois.

Où-Quand-Comment : “Une fraternité dans l’histoire - Les artistes et la franc-maçonnerie aux XVIIIe et XIXe siècles”, musée des Beaux-Arts et d’Archéologie de Besançon, jusqu’au 30 janvier. Présentation sur la page dédiée du site de la ville.
Les derniers rendez-vous (tous gratuits):
- dimanche 15 janvier à 16h : lecture de textes de Lessing, philosophe du XVIIIe siècle par M. Loichemol, metteur en scène, professeur au conservatoire d’Art dramatique de Lausanne.
- samedi 21 à 17 h 00 : conférence “La musique maçonnique” par Denis Steinmetz, agrégé de musicologie, accompagnée de moment musicaux avec Alain Roudier au pianoforte.
- dimanche 22 à 16h : visite commentée de l’exposition.
- jeudi 26 à 20 h 00 : concert “Mélodies de Liszt et Mozart “ par Alain Roudier, piano, René Linnenbanck, baryton-basse et Aniella Zins, soprano. Réservation au 03.81.87.80.49.
- dimanche 29 à 16h : visite commentée de l’exposition.

Le 30 décembre dernier, Besançon s’est vue très rapidement recouverte d’un épais manteau de neige, tandis que le Préfet demandait de ne pas s’aventurer sans raisons sur les routes pour cause de verglas.
La Ville de Besançon a alors pu tester son nouveau dispositif d'alerte téléphonique automatique mis en place en cas de risque ou de danger pour la population (inondations, phénomènes météorologiques, pollution...). Celui-ci consiste à avertir en simultané des milliers de Bisontins... par téléphone. Or, c’est là le hic! Car seuls sont joignables les abonnés à France Télécom dont les numéros figurent dans l’annuaire.
Impossible de contacter tous ceux qui sont inscrits sur liste rouge, chamois ou orange, n’ont qu’un portable ou encore dépendent d’un autre opérateur.
Du coup, la Ville suggère à ceux qui sont dans ce cas, mais souhaitent néanmoins être intégrés à la liste des appelés, de s’inscrire auprès de ses services.

En savoir plus : On peut s’inscrire via le site internet de la Ville http://www.besancon.fr.

© Besançon Info - promenade Micaud.

Savez-vous que chaque jour, quelle que soit la longueur de notre nez, 17 m3 d’air en moyenne transitent dans nos poumons!
Or, à Besançon, rue Mégevand et place Victor Hugo dans la Boucle, rue des Cras à Palente, avenue de l’Ile de France à Planoise et aux Grandes Baraques à Chailluz, se trouvent des stations fixes et automatisées qui mesurent les polluants dans l’air ambiant que justement nous respirons. Soit, suivant les lieux, le Dioxyde d’Azote (NO2), l’Ozone (O3), le Dioxyde de Souffre (SO2), le Monoxyde de Carbone (CO) et les Particules en Suspension (PM2,5 et PM10).
Effectuées par l’ASQAB (Association pour la surveillance de la qualité de l'air dans l'agglomération bisontine et le sud Franche-Comté), ces mesures sont en ligne sur le site que cette association partage avec l’ARPAM (son homologue pour le nord Franche-Comté). Indices de pollution et concentrations de polluants y sont donnés au jour le jour, via des cartes et graphiques.

En savoir plus : http://atmo-franche-comte.org, rubrique “mesures”.

© Besançon Info

A partir du 12 janvier et jusqu’au 23 février, le dépaysement gustatif est garanti au bar du Casino Barrière, 2, avenue Edouard Droz à Besançon. Tous les jeudis, à 18 heures 30, il sera possible, pour 7 euros, de déguster une douzaine d'huîtres accompagnées d’un verre de vin blanc. Avis aux amateurs!

Qui-Que-Quoi : Né à la fin du XIXe siècle en complément de l’établissement thermal de la Mouillère, le Casino de Besançon est municipal. Mais la ville en a délégué la gestion au Groupe Lucien Barrière, lequel compte 38 autres établissements de ce type en France et en Europe, 16 hôtels de luxe et plus de 80 restaurants, dont le célèbre Fouquet's à Paris.

© Besançon Info.

Cela se passait très exactement il y a 192 ans à Besançon. Fin décembre 1813, les armées russes, autrichiennes, prussiennes et suédoises alliées contre Napoléon avaient pénétré en France. Un corps autrichien venant de Suisse investit Besançon. Le 9 janvier 1814, le blocus de la ville fut effectif. Gouverneur de la place avec pleins pouvoirs, le général Marulaz (ci contre) prit les choses en main. Besançon résista à l’ennemi durant près de 4 mois, le siège n’étant officiellement levé que le 2 mai 1814 après l’abdication de Napoléon et le rétablissement de Louis XVIII sur le trône. Besançon mit près d’un demi-siècle pour effacer les préjudices matériels subis lors de ce siège.

Jeudi, a eu lieu à Besançon l’élection du nouveau Président de l’Université de Franche-Comté. Malgré la présence de trois autres candidats, le doyen de la Fac des Lettres de Besançon Claude Condé l’a emporté haut-la-main.
Succédant à Françoise Bévalot, il s’installera bientôt, pour 5 ans, dans les locaux de la Présidence de l’Université. Lesquels occupent depuis une dizaine d’années l’ancien “hospice du Saint-Esprit” situé rue Goudimel à Besançon, à deux pas de la place de la Révolution. Edifiés au milieu du XVIIIe siècle par les architectes Galezot et Colombot, ces harmonieux bâtiments en U encadrent un petit jardin qu’isole de la rue une grille surmontée d’un groupe sculpté. L’avez-vous déjà regardé en détail? Oeuvre des sculpteurs Devosges et Perrette, à en croire Gaston Coindre dans “Mon Vieux Besançon”, il figure la Charité accueillant de jeunes enfants. Une allégorie qui répondait à la destination des lieux à cette époque puisque cet établissement hébergeait les enfants abandonnés de moins de 3 ans.

© Photo BesançonInfo

Qui-Que-Quoi : Avant d’être restaurés en 1993 pour loger la Présidence de l’Université de Franche-Comté, ces bâtiments ont longtemps été le siège du commissariat de police de Besançon, que tout le monde d’ailleurs nommait “Goudimel” en référence à la rue.