Besançon Info

Il y a quelques jours, Myriam m’avait indiqué par mail qu’un baromètre se trouvait perché sur une des tours de la basilique Saint-Ferjeux de Besançon, suggérant à juste titre que cela pourrait faire l’objet d’un article. Je suis allée hier après-midi sous la pluie voir ça de plus près. Et voici donc cet instrument de mesure dont la flèche était pointée sur beau temps fixe. En vis-à-vis, un cadran d’horloge trouve place dans l’autre tour.

Avez-vous déjà remarqué cette maison des 4 et 6 rue de l’Ecole à Besançon? Je n’en connais pas d’autres de ce type dans le centre-ville. Sa façade en fausses pierres de Chailluz peintes possède en effet d’originales avancées pyramidales. Equipées d’évacuations, celles-ci étaient destinées à placer des fleurs devant les fenêtres. Au sommet court un étonnant balcon et au-dessus de l’ancienne boutique subsiste l’inscription gravée qui désignait sa nature “Boucherie chevaline”.

L’autre jour, Christiane et Claude, fidèles lecteurs de www.besanconinfo.com, m’ont fait remarquer qu’à l’angle de la place du Huit-Septembre et de la Grande-Rue, face à la banque CIAL, se trouvait une bien singulière plaque de rue. Celle-ci est en effet noire et maintenue par une bande métallique. En tout cas, je n’en connais pas d’autres de ce type dans Besançon. Peut-être ce modèle n’a-t-il pas convaincu les édiles de l’époque de sa pose.

Il y a quelques jours, je vous avais montré un balcon fleuri de la Grande-Rue à Besançon (lire la note du 31 juillet 2008). Marie, dans un commentaire, nous a signalé un autre endroit du centre-ville où s’épanouissaient des géraniums, indiquant qu’il s’agissait d’un immeuble de la rue Morand. Je suis allée voir... et n’ai rien vu. Ne serait-ce pas plutôt rue Moncey car là se trouve vraiment une multitude de géraniums rouges égayant plusieurs façades contiguës.

Cela n’est pas très fréquent. Mais il arrive que certains résidants de la Grande-Rue de Besançon fleurissent leurs balcons et fenêtres. C’est par exemple le cas au n°102, non loin du palais Granvelle.

Il y a 6 mois, je vous avais présenté une toiture octogonale et invité à réfléchir à sa localisation dans Besançon. Il s’agissait de celle qui coiffe le Grand Kursaal. Certains d’entre vous avaient trouvé, d’autres pensaient que c'était le toit de la maison d'arrêt de la Butte. Toit que je ne vous avais jamais montré. Le voici donc. La preuve qu’il n’a que peu à voir avec celui du Kursaal que vous pouvez retrouver en cliquant sur la note du 13 janvier 2008, sinon sa forme générale.

D’ordinaire les églises sont surmontées d’une croix. Je me suis récemment aperçue que l’église Saint-Maurice à Besançon en possédait deux. Une, aux lignes assez contemporaines, perchée au dessus du clocher comme cela est assez courant. Mais aussi une seconde, évidée, dominant quant à elle les cloches qui surmontent la façade.

Avez-vous déjà regardé la façade du Grand Kursaal à Besançon de près ? En observant celle-ci avec attention, on s’aperçoit qu’elle n’est pas terminée. En effet, tant les cartouches surmontant les portes que les deux blocs de pierre cantonnant les colonnes du premier étage ou celui qui coupe le fronton perché au sommet du bâtiment n’ont jamais été sculptés. Il était certainement prévu de leur donner une forme précise ou un motif en bas-relief. Pourquoi cela n’a-t-il pas été fait?