Besançon Info

Hier je vous ai montré une maison bisontine à l’air alsacien (lire la note du 20 avril 2009). Mais, à Besançon, il y a une autre “maison alsacienne”, plus importante. Celle située sur la place Leclerc et qui, après avoir abrité un commerce de motos, est depuis quelques mois occupée par les assurances de la Macif.

Avez-vous déjà remarqué cette maison du quai Veil Picard à Besançon?
Curieusement son étage supérieur arbore un air alsacien.

Cela fait plusieurs mois que je ne vous ai pas montré des lions, pourtant fort nombreux à Besançon. Eh bien en voici un. Il se trouve, avec d’autres de ses congénères, sur les candélabres du parvis de l’église de la Madeleine.

Avez-vous remarqué, si vous êtes récemment passé par le quartier Battant à Besançon, que l’un des cadrans de l’horloge de l’église de la Madeleine était cassé? En cause: une rafale de vent qui, lors de la tempête du 10 février dernier, a fait éclater cette plaque de verre trempé dépoli de 1,10 mètre de diamètre mais seulement 5 millimètres d’épaisseur. Ce cadran devrait fort heureusement bientôt être réparé par le remplacement de cette plaque, redonnant à cet édifice tout son lustre.

Impossible de ne pas savoir où l’on se trouve lorsqu’on lève le nez dans cette petite rue qui donne sur la rue Marulaz à Besançon. Outre la plaque bleue traditionnelle, on peut lire en effet son nom gravé dans la pierre, juste au dessus. La rue Thiémanté s’orthographiait donc autrefois “de Tyemanté”. Jean-Pierre Gavignet et Lionel Estavoyer dans leur livre “Besançon ses rues, ses maisons” attribuaient ce nom à une déformation de l’appellation médiévale de cette rue qui aurait été Viremanté ou Tiremanté, signifiant tire-manteau. C’est ainsi que l’on nommait au moyen-âge les voleurs, qui devaient apparemment fréquenter ces lieux.

En ce jour de Saint-Valentin, des coeurs s’imposaient. J’ai déniché ceux-ci découpés dans un volet au rez-de-chaussée d’une des maisons de la rue de la Convention, au delà de la cathédrale Saint-Jean à Besançon.

Question architecture, les débuts du XXe siècle ont laissé quelques intéressants témoignages à Besançon. Comme cette villa de la rue des Fontenottes, au pied de Bregille, qui se remarque depuis la rue par sa belle grille art nouveau. Sur la façade figure la date de construction de cette demeure: 1902.

Après de longs mois de travaux, les échafaudages ont été retirés au 19 rue de la Préfecture. L’hôtel Pétremand de Valay qui abrite depuis 1849 la Banque de France a vu ses façades entièrement ravalées. Cet hôtel particulier, construit en 1774 par l’architecte Claude-Antoine Colombot pour une famille de maîtres de forges, n’est pas seulement l’un des plus élégants de Besançon. Il est entré dans la littérature lorsque l’écrivain Honoré de Blazac le choisit comme résidence pour son héroïne Rosalie de Watteville dans son roman Albert Savarus qu’il situe dans notre cité.