Besançon Info

Lorsqu’on l’arpente, elle paraît droite. Pourtant, il n’en est rien. Héritée du “cardo maximus” romain, la Grande-Rue de Besançon déroule un ruban sinueux tout au long de son parcours. Il suffit de monter dans la tour du palais Granvelle (via le musée du Temps) pour s’en rendre compte comme le prouve cette photo.

Avez-vous déjà pris le temps de regarder de près le monument de Veil-Picard qui se dresse sur la promenade Granvelle à Besançon, à côté du parking longeant la rue de la Préfecture? Outre le buste de Veil-Picard, bienfaiteur de la ville à qui il rend hommage, sont sculptées différentes figures. On peut y voir une femme couronnée représentant la Ville de Besançon qui pose ses bras autour des épaules d’un enfant et d’un vieillard, un homme nu barbu allégorie du Doubs, une vieille femme et le Dieu Mercure avec son casque ailé et son caducée. Ces personnages évoquent les différents domaines qu’aida Veil-Picard par ses largesses financières, soit l’éducation et l’assistance des enfants, le développement de l’industrie bisontine et des maisons de commerce, l’approvisionnement en eau de plusieurs quartiers de la cité, ainsi que les dons aux établissements de bienfaisance et à l’hôpital.

Je suis déjà passée un nombre de fois incalculable dans la cour du centre Pierre Bayle qui abrite la médiathèque du même nom à l’angle de la rue de la République et de l’avenue Cusenier à Besançon. Pourtant, je n’avais jamais remarqué ce trophée militaire qui surmonte l’une des portes. Un rappel que ce bâtiment érigé au XVIIIe siècle par l’architecte Querret du Bois autour d’une cour carrée était jadis la caserne Saint-Pierre.

Avez-vous déjà pris le temps de regarder en détail le kiosque qui se dresse dans la promenade Granvelle depuis plus de 120 ans. Si c’est le cas, vous n’avez alors pas manqué de remarquer la qualité de sa ferronnerie. Et si ce n’est pas le cas, je vous invite à lever les yeux, la prochaine fois que vous passerez par là.

Avez-vous déjà levé le nez vers les fenêtres de la façade du Palais de Justice qui longe la rue Jean-Jacques Rousseau à Besançon? S’y découvrent des caducées sculptés. Il ne s’agit pas de celui des médecins, mais du caducée du dieu grec Hermès, composé d’un bâton surmonté de deux ailes autour duquel s’enroulent deux serpent se faisant face. Représentant le commerce, ce caducée est aussi symbole de l’éloquence. Sans doute cela explique-t-il pourquoi il orne notre Palais de Justice.

Il y a les fleurs que les jardiniers de la Ville de Besançon alignent consciencieusement dans les plates-bandes, parterres et autres bacs disséminés dans les jardins publics, sur les places ou le long des rues. Et puis, il y en a d’autres qui s’invitent là où personne ne les attend. Comme cette tulipe jaune qui a poussé sur le rempart un peu écroulé de Vauban, le long de l’avenue de la Gare d’Eau. Elle se découvre, tout à coup, lorsque l’on rejoint à pied cette voie depuis la rue du Porteau. Merci Pascal de me l’avoir signalée.

Avez-vous pensé à avancer de 60 minutes vos montres et pendules cette nuit. Ce changement d’heure, deux fois dans l’année, est souvent pour www.besanconinfo.com l’occasion de jeter un coup d’oeil sur l’un des nombreux garde-temps dispersés dans notre cité. Voici donc, pour aujourd’hui, un des quatre cadrans qui ornent la haute tour de la cathédrale Saint-Jean. Chacun d’eux est différent. Sur celui-ci, on peut lire l’heure bien sûr, mais aussi le mois, indiqué par une petite aiguille noire. Cette photo fut donc faite à 5 heures, un jour de février.

Vous avez sans doute déjà remarqué cette étonnante porte qui ouvre sur un parking au 15 de la rue Rivotte à Besançon.
Fixée sur le côté, une petite plaque révèle sa nature, répondant ainsi aux questions que pourraient se poser les passants.
Il s’agit en fait d’un vestige de l’ancien couvent des Jacobins fondé en 1224 dans notre ville et supprimé à la Révolution.
Des bâtiments conventuels, seule subsiste aujourd’hui cette porte de style gothique flamboyant, qui daterait probablement du XVIe siècle.