Besançon Info

Il y a quelques jours, cela a fait très exactement 200 ans que le futur théoricien du socialisme Pierre-Joseph Proudhon naissait à Besançon (lire à ce sujet la note du 16 janvier 2009). Mais savez-vous que la rue qui lui est dédiée à Besançon ne va du pont Denfert-Rochereau qu’à la rue de la République. L’autre partie de la rue Proudhon, qui relie la rue de la République à la rue Bersot, rend hommage à l’un de ses homonymes, parent éloigné. Il s’agit de Jean-Baptiste-Victor Proudhon, né en 1758 dans le Doubs.

Moins connu aujourd’hui que Pierre-Joseph, celui-ci fut jurisconsulte (c’est ainsi que l’on nommait les personnes faisant profession de donner des avis sur des questions de droit).
Tous deux ont un autre point commun. Apparemment, Jean-Baptiste-Victor, qui participa à l’élaboration du code civil, travailla à la fin de sa vie sur un traité relatif au droit de la propriété. Et c’est aussi à la propriété que Pierre-Joseph s’intéressa. Il devint célèbre en 1840 avec son manifeste “Qu’est ce que la propriété” où se trouvait sa célèbre formule “La propriété c’est le vol” qui fit scandale.

Cinq cygnes ont élu domicile depuis quelques jours sur le canal Saint-Paul, entre le Pont de la République et la fontaine du Minotaure. Je les ai photographié hier, en aval du pont Denfert-Rochereau alors que la nuit commençait à tomber sur Besançon. Ils cohabitent avec le héron, l’oie et les canards habitués de ces lieux.

Lundi, je m’interrogeais sur les guirlandes de Noël qui paraient encore la fontaine de la place de la Révolution à Besançon. Eh bien, comme je le supposais, elles n’avaient été laissées que pour attendre la manifestation organisée le week-end passé sur cette place. Dès le début de semaine, la fontaine a été déshabillée de ses habits de lumières. La revoilà bien nue. Mais l’eau, elle, est revenue.

Trop tard si vous ne l’avez pas vu. Le Victor Hugo peint sur le panneau métallique condamnant les anciens urinoirs de la rue Jean-Jacques Rousseau, face à la librairie Camponovo (lire la note du 7 janvier dernier) a disparu. Il a été recouvert par un autre portrait. Celui d’un clown. Pour ma part, je préférais notre écrivain barbu.

Le 7 janvier, je vous ai montré ce remarquable portrait qui se découvre depuis le 31 décembre dans la rue Jean-Jacques Rousseau à Besançon (lire la note en question). Eh bien, j’ai découvert une seconde peinture, très certainement du même auteur, rue Courbet, à côté du restaurant “La table des halles”. Pas plus signée que la première, celle-ci figure des personnages du XIXe siècle qui ne sont pas sans rappeler ceux que peignait Toulouse Lautrec.

J’ai complètement oublié hier de vous parler de Pierre-Joseph Proudhon. Or ce 15 janvier 2009, cela faisait très exactement 200 ans que le célèbre théoricien du socialisme voyait le jour à Besançon dans la maison du 23 rue du Petit-Battant, non loin de la tour de la Pelotte. Il semble en effet que ce lieu de naissance ait été confirmé, après que la plaque qui lui rend hommage sur ce bâtiment fut posée.

En savoir plus sur Pierre-Joseph Proudhon : un clic sur wikipedia.

Hier soir, les guirlandes de la Grande-Rue piétonne à Besançon étaient décrochées. Eteintes depuis le début de la semaine, elles ont joué quelques jours les prolongations. Peu à peu, les décors de Noël disparaissent des rues bisontines. Eh oui, nous sommes déjà le 9 janvier et nombreux sont ceux qui ne pensent déjà plus aux cadeaux de Noël mais aux soldes débutées il y a deux jours.

D’ordinaire, on laisse des pas dans la neige. Hier en fin d’après-midi, alors qu’une couche de poudreuse recouvrait rues, trottoirs, toits et voitures au centre ville, c’étaient des mains qui avaient laissé leurs traces. Des mains délicatement déposées sur la carrosserie et les vitres d’un véhicule stationné rue Proudhon. Les voitures précédentes s’ornaient l’une d’un soleil, l’autre d’un coeur, dessinés sur le pare-brise, et la première de cette file de stationnement portait la signature de l’auteur ou l’un des auteurs de ces éphémères dessins. “My name is Benjamin” pouvait-on lire sur le capot en lettres capitales tracées sans doute d’un doigt dans ce voile blanc.