Besançon Info

Dans un commentaire posté le 31 mai dernier sur un article mentionnant le Musée lapidaire, djv2000 indiquait souhaiter quelques précisions à son sujet. Il suffisait de demander.

En fait, ce musée est installé dans l’ancienne église de l’abbaye Saint-Paul, située à l’angle des rues d’Alsace et Bersot à Besançon. Supprimée en 1769, l’abbaye devint propriété de l’Etat à la Révolution avant d’être vendue et morcelée. L’église elle-même fit office d’écurie pour les chevaux de l’armée au début du XIXe siècle, puis servit de magasin d’habillement de l’intendance.

En 1908, la compagnie du gaz ayant acheté les terrains contigus (actuellement EDF), celle-ci décida de raser le transept et le choeur de l’église, qui avait déjà perdu son clocher en 1832, pour s’agrandir.

En 1948, ce qui restait de l’église fut racheté à l’Armée par la Ville à l’initiative de Marie-Lucie Cornillot, la conservatrice du musée des Beaux-Arts et d’Archéologie qui y avait fait entreposer les collections lapidaires (sculptures et éléments d’architecture datant de l’Antiquité au XIXe siècle). Le Musée lapidaire n’ouvrit que 10 ans plus tard, après une campagne de fouilles dans le sol de l’édifice. Mais en 1974, un problème de gardiennage entraîna la fermeture de ce lieu. Il l’est toujours!

On racontait au milieu des années 1980 que c’était parce que la voûte menaçait de tomber.

A la recherche d’un vestige d’une statue bisontine, j’ai eu l’autorisation d’y entrer il y a environ deux ans, toutes les pièces de l’ancien musée sont encore à l’intérieur.

©Besançon Info.

Pour faire suite à la note d’hier (lire la note du 31 mai 2009), voici un autre visuel de la nouvelle campagne de communication lancée par la Ville de Besançon. Il s’agit d’une statue du coeur de notre cité. Laquelle à votre avis?

La nouvelle campagne de communication lancée par la Ville de Besançon pour faire connaître son patrimoine et inciter nos voisins du Grand Est à venir visiter notre cité, décline quatre visuels. Chacun d’eux met en avant un détail d’un monument ou d’une statue, en référence à une ville touristique bien connue. Ainsi, ce chapiteau ionique évoque Athènes. Alors qu’il se trouve bel et bien à Besançon. Au fait, savez-vous où?

Depuis deux-trois jours, j’avais remarqué de larges nappes de fleurs blanches sur le Doubs au coeur de Besançon, mais sans avoir d’appareil photo sur moi. J’ai profité hier d’un passage sur le pont Bregille pour immortaliser la rivière ainsi fleurie. Et, ai découvert, quelques heures plus tard, qu'une journaliste de l’Est Républicain avait mené l'enquête et en donnait justement hier l’explication dans les pages du quotidien.

Il s’agit donc de renoncules. Une floraison spectaculaire qui serait liée au printemps particulièrement chaud et à des eaux basses rendant ces plantes d’autant plus visibles. C’est sûr que c’est très joli, mais à lire l’article on se réjouit moins. Car une telle profusion témoignerait d’une pollution de l’eau, riche en azote et phosphore. Mais apparemment, pas de quoi s’inquiéter plus que cela pour l’instant.

© Besançon Info

Hier matin, j’ai reçu ce mail de Françoise D. :

“En promenant mon chien ce matin, j'ai vu les agents municipaux installer des décorations de Noël sur le Pont Battant ! Ils sont fous ou quoi???”

La nouvelle valait bien le déplacement. Je suis donc allée voir ça de plus près hier après-midi. Des sapins rouges parés d’étoiles blanches sont bien venus orner les poteaux du pont. Sans doute des essais avant de passer commande pour les futurs décors de Noël 2009. Mais, de quoi effectivement laisser les Bisontins perplexes. Surtout avec la chaleur qui fait en ce moment.

En tout cas, merci Françoise pour l’info..

©Besançon Info

Fabrice Barbier, fidèle lecteur de www.besanconinfo.com m’a envoyé cette photo peu ordinaire de la cour d’honneur de l’hôpital Saint-Jacques de Besançon, pour vous la faire partager. Prise hier, elle dévoile des tentes plantées là, à l’occasion de la grève actuelle du personnel de cet établissement. Une situation qui lui fait dire : “Voilà enfin trouvée la future affectation des lieux ... pourquoi pas “Le futur camping municipal St Jacques " ...”

©Fabrice Barbier.

Les Bisontins qui achètent L’Est Républicain chaque jour ont du croire avoir la berlue hier. La une avait des airs d’antan. Une idée originale de la rédaction du quotidien qui ne pouvait mieux marquer ses 120 ans. Mais si la forme remontait le temps, il n’en était pas de même du fonds. Les articles mis en page à l’ancienne étaient tout à fait actuels. On y parlait en effet de la grippe mexicaine, de la grève des étudiants, de Benoît XVI ou de Barack Obama.

Déjà le 1er mai ! N’oubliez pas d’offrir votre brin de muguet, porte-bonheur.
A défaut de clochettes bien réelles, en voici de ma part de virtuelles.