Besançon Info

Cette place située à l’extrémité du pont de la République, au carrefour des avenues Droz, Carnot et de l’Helvétie, rend hommage aux régiments conduits par De Lattre de Tassigny durant la Seconde Guerre Mondiale. Si Besançon fut libérée le 8 septembre 1944 par la VIIe Armée américaine de Patton, cette 1ère Armée française, formée en grande majorité de troupes africaines et qui remontait vers le nord depuis Pontarlier, vint rapidement rejoindre les Américains. Le 13, De Lattre de Tassigny et son armée avaient en effet pris possession de la ville. Le futur Maréchal y établit son QG. Et c’est de la capitale comtoise qu’il prépara l’offensive qui allait permettre en novembre de libérer le nord de la Franche-Comté alors encore occupé par les Allemands.
Besançon n’a pas non plus oublié ses libérateurs U.S. La route qui prolonge le faubourg de Tarragnoz à la sortie de Besançon, en direction de Beure (là où se trouvent le Village des Antiquaires et la station service Total Bidon 5), porte le nom d’avenue de la Septième Armée américaine.

Après Montrapon l’an passé, l’espace s’invite cet été dans le quartier Grette-Butte. Besançon figure en effet à nouveau parmi les 17 étapes de l’opération nationale itinérante “Espace dans ma ville” organisée d’avril à novembre par le Centre National d’Etudes Spatiales (CNES). Durant une semaine, ateliers, activités et animations scientifiques sur le thème de l’espace sont proposés aux 6-17 ans. Pour en savoir plus, le mieux est de télécharger le programme sur le site de la ville.

Où-Quand-Comment : “L’espace dans la ville”, esplanade/maison de quartier Grette-Butte, 31 bis rue Brûlard à Besançon, du 13 au 19 août 2007.
Accès libre pour les 6-17 ans tous les jours de 10h à 12h et de 14h à 18h.
Accès tout public les 15, 18 et 19 août 2007.

Tout est finalement rentré dans l’ordre. La barge vagabonde (lire la note du 11 août 2007) a été sécurisée par les pompiers aidés des hommes du 19e régiment du Génie basé au Quartier Vauban, avenue du 60e RI à Besançon. Elle flotte toujours en aval du Pont de la République, face au jardin des Sens, mais est solidement fixée par des câbles. Et l’eau baisse!

Branle-bas de combat hier soir à Besançon. Les ponts de la République et Denfert-Rochereau étaient interdits tant aux voitures qu’aux piétons. L’échafaudage installé depuis quelques semaines sous le pont de la République, travaux d’étancheité oblige (lire la note du 26 juillet 2007), flottait entre ces deux ponts. La montée du Doubs et la vitesse du courant avaient occasionné la rupture de tous les câbles qui le maintenaient, hormis l’un d’eux. Si ce dernier lâchait aussi, il était à craindre que cette barge de plusieurs tonnes aille se fracasser sur le pont Denfert Rochereau. D’où les opérations menées par les pompiers pour tenter de la sécuriser.
Tout près, Micaud était bien entendu transformé en un lac d’où émergeaient des coussins fleuris qui ne sont autres que les parterres d’ordinaire entourés de gazon. Quant à la piscine du SNB, dont je vous parlais hier (lire la note du 10 août 2007), elle a vu disparaître sa plage d’herbe sous les eaux.
Bon, apparemment, le pic de la crue aurait été atteint hier après-midi et on irait vers la décrue. A suivre donc... En attendant, voici quelques photos pour vous montrer que je ne vous raconte pas des histoires!

On y a cru. La semaine dernière à Besançon le ciel était bleu et un chaud soleil brillait. Ca y était! L’été s’était enfin installé sur la capitale comtoise. La désillusion est arrivée lundi dans l’après-midi avec les premières gouttes. Et ces 3 jours derniers, il n’a pas arrêté de pleuvoir. Au point que notre Doubs monte, monte, monte. La preuve sur ce cliché pris au pont Battant hier vers 20 heures. Bon, il ne faudrait pas que cela dure encore longtemps. On est en août quand même et j’aimerai bien pouvoir retourner nager dans la piscine du SNB avant qu’elle ne ferme ses portes début septembre!

Alors que la plupart des chaires à prêcher que l’on peut voir dans les églises de Franche-Comté sont en bois sculpté, celle de la cathédrale Saint-Jean à Besançon présente un délicat travail de pierre. Une véritable dentelle qui remonte au XVe siècle. On raconte que Saint François de Sales serait venu prêcher au début du XVIIe siècle dans cette chaire de style gothique flamboyant qui compterait aujourd'hui parmi les plus anciennes conservées en France.

Si le ciel est dégagé, on devrait voir Jupiter et ses quatre plus gros satellites. Mais aussi des nébuleuses comme celles de la Lyre ou les plus belles étoiles doubles. Et, dimanche soir, les Perséïdes, le plus bel essaim d’étoiles filantes de l’été. Le tout à l’aide de télescopes, commentaires de spécialistes à l’appui. En plus, c’est gratuit et une carte du ciel de ce mois d'août 2007 sera remise à chaque participant.
Autant de raisons de ne pas rater la 17e Nuit des Etoiles organisée à Besançon en cette fin de semaine par l’Association Astronomique de Franche-Comté et l’Observatoire des Sciences de l’Univers de Besançon. Ou plutôt “les” Nuits des Etoiles puisque des observations sont proposées durant les trois soirées de vendredi, samedi et dimanche.

Où-Quand-Comment : 17e Nuit des Etoiles, les vendredi 10, samedi 11 et dimanche 12 août 2007 à partir de 21h, parc de l’Observatoire, 41 bis avenue de l’Observatoire à Besançon. Entrée gratuite. Annulation en cas de temps couvert.
En savoir plus : le programme des soirées est téléchargeable sur le site de l’Association Astronomique de Franche-Comté.

Si vous êtes récemment passés par là, vous n’avez pas manqué de voir que la gare basse du funiculaire de Besançon était en plein lifting. Le 3 septembre prochain, elle devrait accueillir à nouveau l’une de ses voitures, qui elle aussi a refait peau neuve. Mais pas question pour l’instant de remettre en marche cet ancien moyen de locomotion bisontin qui permettait jadis de relier Bregille à la ville. Ces restaurations menées depuis quelques mois ont pour but de ressusciter le funiculaire en tant qu’élément incontournable de notre patrimoine et de ne pas effacer totalement une page de l’histoire locale. Une renaissance qui doit tout à la détermination et l’énergie dont fait preuve depuis plusieurs années l’association des Amis du Funiculaire de Besançon.

En savoir plus sur le funiculaire de Besançon, son histoire, sa restauration, un clic sur le blog des Amis du Funiculaire de Besançon.