Besançon Info

En cette période de Tour de France, l’Est Républicain a il y a trois jours consacré un article à Jean de Gribaldy à l’occasion du 85e anniversaire de sa naissance. Décédé le 2 janvier 1987, ce commerçant bisontin fut surtout célèbre pour son activité dans le milieu de la “Petite Reine”. Cycliste professionnel, il fut ensuite directeur sportif et se distingua en dénichant bien des talents tels que Joaquim Agostinho ou Sean Kelly.
Cet article signalait l’existence d’un site internet le concernant. Je vous invite donc à aller y faire une petite visite pour mieux connaître celui que tous surnommaient “Le Vicomte” et qui demeurait à Besançon, chemin des Ragots. Et notamment, la page “J. de Gribaldy et Besançon” où sont évoqués les différents magasins qu’il ouvrit dans notre ville, dont le dernier qui faisait aussi office de bar place de la Révolution (là où se trouve actuellement “Maisons du monde”), ainsi que son rôle dans le développement du cyclisme à Besançon.

Qui-Que-Quoi: site consacré à Jean de Gribaldy: http://jeandegribaldy.com.

”Visitez plus, payez moins”. La proposition est sympathique en cette période de vacances. D’autant qu’elle ne concerne pas moins de 35 sites du patrimoine industriel, musées ou entreprises en activité, disséminés sur la Franche-Comté, l’Ain et nos trois cantons suisses frontaliers. Le principe est des plus simples. Il vous suffit de vous procurer le dépliant “Passeport inter-musées” et de remplir le coupon qui s’y trouve. Lorsque vous irez visiter l’un des 35 sites pour lequel vous devrez payer tarif plein, vous en profiterez pour remettre ce coupon. En échange on vous donnera une carte, style carte bancaire (photo ci-contre). En la présentant dans chacun des autres sites visités, vous bénéficierez d’un tarif réduit, pouvant aller jusqu’à 50%. Autant en profiter !

Qui-Que-Quoi : carte Passeport inter-musées 2007-2008, valable jusqu’en mai 2009. Le dépliant où se trouve le coupon à remplir pour obtenir la carte est disponible dans les sites concernés, les offices de tourisme, chez les hébergeurs, etc.
Pour connaître la liste des 35 sites (dont à Besançon le musée du Temps) qui bénéficient de cette opération, un clic sur le site des Musées des Techniques et Cultures Comtoises.

Au cours du XXe siècle, nombre d’enfants sont venus de la France entière et même d’au-delà des mers se refaire une santé au bon air de Besançon. Ils séjournaient au préventorium de Bregille, les actuels Salins de Bregille. Lucien fut de ceux-ci. Sur son blog, il évoque ses deux années passées à Besançon. Il n’avait que 5 ans lorsqu’il quitta sa famille en Tunisie en 1947 pour venir dans notre ville. Un épisode de sa vie dont il n’a oublié ni les moments de tristesse, ni ceux de bonheur. Comme celui de voir tomber la neige pour la première fois.

Qui-Que-Quoi : pour lire le texte que Lucien consacre à son séjour à Besançon, un clic sur ce lien.

Peut-être certains d’entre vous ont-ils eu l’occasion de voir ce spectacle à Besançon en décembre de l’année dernière lorsqu’il fut donné au Nouveau Théâtre. “Horrifice, 3 plaisanteries” (ou une allégorie de la mort) est rejoué en ce moment même et jusqu’au 27 juillet, au festival Off d’Avignon par la compagnie jurassienne Krache Théâtre. A noter que ce spectacle qui interroge notre rapport à l’Autre et à son souvenir avec humour, poésie, réalisme, tristesse et pudeur, est coproduit par Scènes du Jura et le CDN-Nouveau Théâtre de Besançon et compte parmi ses partenaires la Ville de Besançon dans le cadre des “Projets Emergences”.
Pour les Bisontins qui seraient en ce moment en vacances dans ce secteur ou ceux qui s’y sont expatriés.

Avant-hier, je vous parlais du nouveau gâteau Vauban (lire la note du 15 juillet 2007). Mais, savez-vous que dans l’inventaire des “produits dérivés” nés cette année à Besançon à l’occasion du tricentenaire du décès du maréchal fortificateur du roi Soleil, figure aussi depuis peu une montre Vauban. Imaginée et conçue par le bisontin Philippe Lebru qui n’est pas à son coup d’essai côté innovation technique (lire la note du 29 novembre 2005 sur sa montre dont les aiguilles tournent à l’envers), elle présente la particularité de n’avoir qu’une seule aiguille, comme au temps de Louis XIV.
Pour lire l’heure, rien de plus simple. Sur la photo ci-dessus, il est 11h10. L’heure est donnée par le chiffre qui se trouve dans le cercle de l’aiguille (soit XI), les minutes par la pointe de l’aiguille. En effet, entre chaque heure, le cadran est divisé toutes les 5 minutes. Ici la pointe de l’aiguille indique le trait précédant le 15. Il est donc bien 11h10.

Qui-Que-Quoi : “montre Vauban 1707” de la marque Utinam, société Weal’s concept à Besançon, en vente 100€, par exemple à l’office de tourisme, 2 place de la 1ère Armée Française à Besançon. Tél : 03.81.80.92.55. Vente en ligne sur www.besancon-tourisme.com.
En savoir plus sur la marque bisontine Utinam: un clic sur www.utinam.fr.

© Besançon Info.

Avec 18000 visiteurs, la première édition fut, l’an passé, un succès. Quoi de plus normal que le Conseil Général du Doubs renouvelle son “Doubs Eté”. Rendez-vous donc dans le parc de la Gare d’Eau à Besançon où, dès aujourd’hui et jusqu’au 5 août, est proposé aux grands et aux petits tout un programme d’animations en plein-air. Ateliers de diverses natures, découvertes de sports, spectacles, jeux variés vont émailler ces trois semaines, dédiées chacune à une thématique: la musique, l’eau et enfin l’air. Et pour clôturer la manifestation conviviale et familiale, un pique-nique géant est annoncé le 5 août.

Où-Quand-Comment : “Doubs Eté”, parc de la Gare d’Eau à Besançon du 16 juillet au 5 août 2007. Du lundi au vendredi de 11h à 19h, le week-end de 10h à 20h. Nocturnes jusqu’à 22h les vendredis et samedis. L’entrée et toutes les animations sont gratuites. Le programme est disponible sur place.
Plus d’infos sur le site http://doubsete.doubs.fr .

© Besançon Info : les transats installés l’an passé au bord du bassin de la Gare d’Eau.

Il y avait déjà le chocolat Vauban (lire la note du 29 mars 2007). Il y a aussi désormais le gâteau Vauban. Dans les boulangeries et pâtisseries bisontines où il est vendu depuis une quinzaine de jours dans une boite à son nom, une petite affiche raconte qu’en 1653, Vauban raffolait de cette gourmandise. Sans cesse sur les routes de France pour mener des sièges ou superviser la construction de ses fortifications, l’ingénieur militaire de Louis XIV emportait avec lui ce gâteau de voyage pouvant être conservé trois semaines dans son emballage. La poire et le caramel qui se marient dans ce moelleux biscuit donnaient tonus, fraîcheur et vitalité à son esprit toujours curieux. Il aurait d’ailleurs gardé jalousement le secret de sa composition, refusant même de la révéler au roi. Voilà comment se créent les légendes... Car de cette histoire, rien n’est vrai. Ce gâteau est en fait un “produit dérivé” de l’année Vauban. Il est la conséquence d’une idée du Réseau Vauban soumise à l’Union des artisans pâtissiers chocolatiers glaciers traiteurs et l’Union patronale de la boulangerie du Doubs. Une recette a donc été inventée de toute pièce, concoctée par les élèves en 2e année de BTM Pâtisserie (brevet technique des métiers) du CFA Hilaire de Chardonnet à Besançon, assistés de leur professeur. Qu’importe après tout les secrets de sa naissance! Je l’ai goûté et vous le conseille sans aucune hésitation.

Qui-Que-Quoi : le “gâteau de voyage poire caramel Vauban” est réalisé, à partir d’une recette commune, par plusieurs boulangers et pâtissiers du Doubs qui le vendent dans leurs magasins respectifs dont pour notre ville de Besançon:
dans la Boucle :
- Aux chocophiles heureux (Christophe Fleury), 54 rue des Granges
- pâtisserie-chocolaterie Baud, 4 Grande-Rue
- pâtisserie-chocolaterie Ricot, 21 rue de la République
- La Huche à Pain, 11 rue Rivotte
et dans les quartiers :
- boulangerie Aillaume, 2 rue Jean Wyrsch
- boulangerie Christe, 11 rue Paul Bert
- Le Bon Pain, 2 rue Fresnel
- Par Tradition, 17 rue Xavier Marmier
- pâtisserie-chocolaterie Grandvoinet, 50 B rue de Belfort
- Purement Chocolat, 15 rue Tristan Bernard

© Besançon Info (à partir du gâteau Vauban réalisé par Christophe Fleury).

On ne peut que se féliciter du début des travaux du Parc Urbain de Planoise tant attendu dont je vous parlais hier (lire la note du 13 juillet 2007). Avec un petit bémol tout de même. Dommage que l’ambition dont se prévaut actuellement Besançon en matière architecturale avec les projets des futurs bâtiments de la SMAC (lire la note du 8 juillet 2006) et de la Cité des Arts et de la Culture (dont je vous reparlerai prochainement) n’ait pas été de mise en ce qui concerne cette création paysagère qui avait pourtant fait l’objet il y a quelques années d’un concours lancé auprès de paysagistes internationaux.
Les spécialistes de l’art des jardins vous le diront tous. Ce poumon vert de 20 hectares en pleine ville aurait pu être l’occasion, si Besançon s’en était réellement donné les moyens et l’avait souhaité, d’offrir aux Bisontins un vrai parc contemporain du XXIe siècle à l’aménagement paysager plus innovant que celui essentiellement fonctionnel finalement choisi. Il y a quelques années le Conseil Général du Territoire de Belfort a réussi avec son Parc de la Douce qui s'étend aux portes de Belfort à combiner ce côté fonctionnel indispensable pour répondre aux souhaits de la population à une indéniable créativité qui s’exprime sur le terrain par divers éléments.
Besançon aurait-elle manqué une belle occasion d’écrire une nouvelle page de l’histoire pourtant riche de ses jardins publics? Pour moi, en tout cas, la réponse est oui.

© Besançon Info: le vaste terrain du Parc Urbain aujourd’hui, avant aménagement.