Besançon Info

Toute petite rue qui longe le théâtre, côté café du Théâtre et bar de l’U, la rue Mairet rend hommage à un bisontin dont le nom figure dans le Dictionnaire. Né à Besançon en 1604, Jean Mairet se distingua dans le Paris du XVIIe siècle comme poète dramatique. Il est surtout célèbre pour avoir le premier, en France, utilisé la règle des 3 unités (unité de temps, unité de lieu, unité d’action), si importantes pour le théâtre classique. Des règles qui imposent que les événements mis en scène n’excèdent pas 24 heures (contrairement au théâtre baroque où ils pouvaient durer plusieurs mois, voire plusieurs années), que les intrigues secondaires soient proscrites et que l’action se déroule dans un lieu unique. Trois règles que tous les collégiens et lycéens connaissent pour avoir étudié des pièces de Molière.

Ce sera son premier concert. Baptisé non sans jeu de mot “Le C(h)oeur”, le choeur vocal semi-professionnel créé à la rentrée 2005 par leCAEM Planoise (Carrefour d’Animation et d’Expression Musicales - Planoise) a répété durant près d’un an. Est venu le moment pour ses cinq chanteurs de se produire en public. Ce premier concert sera donné samedi dans la Chapelle de Bellevaux. Si une première représentation l’après-midi est réservée aux pensionnaires de ce Centre de long séjour, celle du soir est ouverte à tous. Au programme: du classique, du sacré mais aussi de la chanson française style Serge Gainsbourg ou William Sheller.

Qui-Que-Quoi : premier concert tout public du C(h)oeur, samedi 17 juin à 20h30 à la chapelle du Centre de long séjour de Bellevaux, 29 quai de Strasbourg à Besançon.
Tarif des places : 5€ pour les adultes, 3€ pour les enfants de moins de 12 ans.
En savoir plus sur Le C(h)oeur et le CAEM Planoise : http://www.caem-planoise.asso.fr.

Un curieux totem a poussé il y a quelques semaines sur le quai Veil Picard, juste à côté de la statue de Jouffroy d’Abbans?
Dessus, un petit texte explique comment était au temps des Romains le pont qui franchissait le Doubs à cet endroit, le seul pont de la ville à l’époque.
Il suffit d’ailleurs de coller l’oeil sur le trou qui se trouve en son centre pour voir les vestiges de l’une de ses piles, unique élément subsistant de cette antique construction.

Qui-Que-Quoi : ce totem est l’un des éléments du parcours urbain mis en place dans la Boucle et Battant en complément de l’exposition “De Besançon à Vesontio, la ville s’expose” pour mettre en valeur les différents vestiges archéologiques encore visibles dans la ville.
Les lignes vertes pointillées qui courent le long de la Grande-Rue appartiennent également à cette signalétique. En cette période où cette rue et la place du 8 septembre se transforment en guerre des tranchées, on aurait pu croire que celles-ci marquaient de futurs travaux. Et bien non. Elles matérialisent, en fait, le tracé du “cardo maximus”, l’axe principal de la ville romaine, légèrement différent de la Grande-Rue actuelle.

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Avez-vous déjà remarqué la statuette du sculpteur bisontin Georges Laethier (1875-1955) qui orne la niche gothique de la maison qui fait l’angle des rues Pasteur et Emile Zola à Besançon, juste en face de celle agrémentée d’une tourelle en encorbellement. Il s’agit de Saint Antoine. Or, celui-ci est toujours représenté accompagné de son cochon. La statuette bisontine ne déroge pas à cette règle. Lorsqu’on le regarde attentivement, on s’aperçoit que l’animal qui est couché à ses pieds n’est pas un chien mais bien un cochon reconnaissable à son groin et ses oreilles pendantes.

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Pour un vendredi soir du mois de juin, et de surcroît le premier avec un peu de chaleur, il n’y avait vraiment pas grand monde dans le centre-ville de Besançon hier soir. Malgré la douceur de l’air, les terrasses de cafés et de restaurants étaient loin de faire le plein. Les Bisontins -mâles de préférence- étaient-ils tous rentrés chez eux pour se scotcher devant l’écran de télé, première journée de coupe du monde de foot oblige? Sans doute. Et encore, ne jouait pas l’équipe de France. Pour cela, il va falloir attendre mardi. Sûr que les rues de Besançon seront encore plus vides qu’hier soir.

Qui-Que-Quoi : à Besançon, comme partout en France d’ailleurs, plusieurs cafés ont installé télé ou écran géant pour permettre à leurs clients de suivre la coupe du monde de foot. Idéal pour ceux qui n’ont pas la télé chez eux ou qui veulent vivre cette compétition dans la convivialité.
C’est par exemple le cas du Madigan’s, situé 17 place du 8 septembre et qui annonce sur sa vitrine qu’il diffusera tous les matchs sur écran géant, de La Calorum au 13 Grande-Rue ou de La Planche au 7 rue Courbet pour n’en citer que quelques uns. Si vous en connaissez d’autres, n’hésitez pas à laisser un commentaire en bas de cette note. Et ALLEZ LA FRANCE

Cette année, il a mis du temps à arriver ! Mais attention à ne pas trop flirter avec ce bel astre.
On le sait maintenant, les rayons du soleil sont dangereux pour la peau et provoquent chaque année environ 6000 nouveaux cas de mélanomes en France (la première cause de mortalité des femmes de 25 à 29 ans).
Dans le cadre d’une grande campagne nationale de prévention menée du 19 avril au 30 juin, la C.I.T.E. (Conseils Informations Tests Evaluations) de la Peau fait étape dans 9 villes de France. Parmi elles, Besançon. Un drôle de camion s’est en effet installé mercredi 7 juin place de la Révolution. Il est là jusqu’à samedi 10 juin. Chacun est invité à y pénétrer, à la rencontre de dermatologues et pharmaciens pour bénéficier, gratuitement, d’un diagnostic cutané et d’une prévention solaire personnalisés. N’hésitez-pas à aller y faire un tour.

Qui-Que-Quoi : cette campagne de prévention a été initiée par les Laboratoires Vichy en partenariat étroit avec le Syndicat National des Dermatologues. Elle a pour but de sensibiliser le public sur les bons comportements à adopter pour la peau et notamment en ce qui concerne l’exposition au soleil.
En savoir plus sur la C.I.T.E. de la Peau et les cancers de la peau : le site du syndicat des dermatos.

Galliques, cent feuilles, musqués, moussus, de Damas, de Bourbon, de Noisette, du Bengale, de Portland, etc. Au Clos Barbisier à Besançon, des rosiers, il y en a vraiment de toutes les couleurs, de toutes les sortes, de toutes les fragrances. Crée en 1982 par le service Espaces Verts de la ville de Besançon en liaison avec le Jardin Botanique de Besançon, ce jardin public a justement été planté de manière à ce que le promeneur puisse découvrir l’évolution des roses au fil de sa balade. C’est le moment d’y aller faire un tour. La preuve en quelques photos choisies, prises en début de semaine.

Où-Quand-Comment : le clos Barbisier est ouvert toute les jours en journée. Il est accessible soit depuis l’hôtel de Champagney au n°37 de la rue Battant (traverser les deux cours successives et monter les escaliers), soit depuis le parking situé devant le fort Griffon (dans ce cas descendre quelques marches).
Pour ceux qui veulent en savoir plus, une visite guidée gratuite “découverte de l’évolution de la rose et des senteurs au cours des temps” est organisée mercredi 14 juin dans le cadre des rendez-vous “Nature et culture de Besançon”. Rendez-vous à 18h sur le chemin de ronde du Fort Griffon.

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On nous avait annoncé de multiples animations en lien avec l'exposition “De Vesontio à Besançon, la ville s'expose” qui se tient actuellement au musée des Beaux-Arts et d'Archéologie de Besançon (lire la note du 13/05).
En voici une, et non des moindres: tous les jeudis, à 18h30, un archéologue ou un photographe s’invite au musée pour une visite-conférence. Laurent Vaxelaire a lancé le programme le jeudi 1er juin. Demain, c’est au tour d’Hélène Walter, professeur émérite à l'Université de Franche-Comté et spécialiste de la ville antique. Celle-ci viendra parler de la vie quotidienne dans les "domus" de Vesontio, ces luxueuses maisons urbaines dont on a retrouvé des vestiges sous la faculté des Lettres, au Palais de Justice ou au collège Lumière. Des demeures où, d’après les éléments de décor ou les objets domestiques exhumés lors des fouilles, cette vie quotidienne était synonyme de luxe et de confort.

© Besançon Info - détails des mosaïques de Neptune et de la Méduse découvertes dans une villa sur le site du collège Lumière à Besançon.

Ou-Quand-Comment : visite-conférence “la ville romaine: la vie dans une domus” par Hélène Walter, jeudi 8 juin à 18h30 au Musée des Beaux-Arts et d'Archéologie de Besançon (place de la Révolution) . L’entrée du musée est payante (tarif habituel) mais la visite-conférence est gratuite.

Prochaines visites-conférences:
- le 15 juin : “Photographies contemporaines”, visite de cet espace de l’exposition par Nicolas Waltefaugle, photographe.
- le 22 juin : “De Vesontio à Besançon, la ville s’expose”, visite commentée par Isabelle Sombardier, chargée d’étude au Musée des Beaux-Arts et d’Archéologie.
- le 29 juin : “L’architecture et le travail de la pierre à l’époque romaine” par Véronique Gaston, chargée d’opération et de recherche à l’Institut national de recherches archéologiques préventives (UMR 6565 “Laboratoire de chrono-écologie de Besançon”).
- le 6 juillet : “La ville romaine : architecture et urbanisme” par Jean-Claude Barçon, archéologue CNRS Service Régional de l’Archéologie (DRAC).
Puis rendez-vous en septembre pour la reprise de ces visites-conférences.