Besançon Info

Pour ceux que la musique classique intéresse et qui voudraient découvrir les coulisses du concours des Jeunes Chefs d’Orchestre de Besançon qui, tous les deux ans, se déroule en parallèle du Festival International de Musique de Besançon Franche-Comté, il suffit d’allumer la télé mercredi soir. A 23h30 est rediffusé le documentaire réalisé, de Pékin à Besançon, sur le concours 2005 qui a vu le jeune prodige français de 18 ans, Lionel Bringuier, l’emporter sur l’indonésien Adrian Prabava.

Où-Quand-Comment : “Maestro Furioso”, documentaire de 52 minutes de Laurent Ducrozet et Gérard di Puglia, mercredi 12 avril 2006 à 23h30 sur France3 Bourgogne Franche-Comté.

Ce serait le nombre de corbeaux (ou corneilles) qui vivraient à Besançon, selon un article publié dans l’Est Républicain le mois dernier au moment de la grippe aviaire. Soit un corbeau pour 10 Bisontins. Impressionnant!
Un chiffre qui n’étonnera pas ceux qui se sont déjà amusés à regarder ces volatiles rentrer par nuées, à la tombée de la nuit, sur la promenade Chamars. Utilisant Besançon comme une “cité dortoir”, ceux-ci quittent en effet leurs arbres tous les matins pour aller trouver à manger dans la campagne voisine. On en voit par exemple dans la journée se balader dans la vallée de l’Ognon. C’est tout près... à vol d’oiseau.
Profitant de l’absence de feuilles, j’ai pris le temps, hier matin, de lever le nez sur les ramures des marronniers de la promenade Granvelle. Et ai constaté que certains d’entre eux étaient de vraies maternités pour corbeaux. On ne saurait plus où poser son nid! La preuve en photo:

Le musée des Beaux-Arts et d’Archéologie de Besançon se prépare à accueillir mi-mai la grande exposition consacrée à l’archéologie. Ce qui occasionne quelques travaux d’agencement dans tout le rez-de-chaussée. En conséquence, les visiteurs sont confrontés à quelques désagréments. Du coup, pour pallier à ces nuisances, la conservatrice a eu la bonne idée de déclarer l’entrée du musée gratuite pour tous jusqu’au 12 mai prochain, date d’inauguration de l’exposition. Nous disposons donc d’un bon mois pour aller (re)visiter ses riches collections. Croyez-moi, cela en vaut la peine!

Où-Quand-Comment : Le musée des Beaux-Arts et d’Archéologie de Besançon est situé sur la place de la Révolution (place du Marché). Il est ouvert tous les jours sauf le mardi, de 9h30 à 12h et de 14h à 18h et il est donc gratuit jusqu’au 12 mai 2006. Attention, il sera fermé le 1er mai.
En savoir plus sur le musée et ses collections:
www.musees-franchecomte.com, rubrique “nos musées”.

Depuis 114 ans, elle est perchée au dessus de l’ancienne salle des fêtes du Casino de Besançon, devenue le siège du Nouveau-Théatre CDN. Cette statue de pierre, qui se révèle ci-dessous plus en détail, figure“La danse”. Elle est l’oeuvre de Just Becquet, sculpteur bisontin à qui Besançon doit aussi, par exemple, la statue de Victor Hugo installée sur la promenade Granvelle.

Samedi dernier, le Crédit Municipal de Dijon vendait aux enchères bijoux et montres dans la salle Proudhon sous le marteau de Maître Renoud-Grappin. Samedi prochain, 8 avril, c’est l’autre commissaire-priseur de Besançon, Maître Dufrêche, qui officie au Centre Technique Municipal avenue Clémenceau à Besançon (“La Pelouse”). Mais cette fois, pas question de précieux colliers en or ou de boucles d’oreilles en brillants. Les acquéreurs pourront repartir avec des berlines, des fourgons ou fourgonnettes, des cyclomoteurs, un scooter ou des tondeuses à gazon tractées. La Ville de Besançon organise en effet une vente de matériel d’états divers (du “en état” au “hors service”) qui, outre des véhicules et engins de jardinage, compte des objets des plus variés. Des chaises en tissu aux caisses à outils garnies, en passant par des objectifs photos, un jeu de pétanque, des autoradios, une machine à écrire, un habit de pluie taille XL ou encore des lots de pêche. Un vrai inventaire à la Prévert en quelques 132 lots.

Où-Quand-Comment : vente aux enchères de matériel à la requête de la ville de Besançon, samedi 8 avril 2006 à 9h30, Centre Technique Municipal, 94 avenue Clémenceau. L’exposition des lots a lieu ce même jour, de 8h à 9h30.
En savoir plus : la liste des lots est téléchargeable sur www.besancon.fr.

Avez-vous remarqué que les pâquerettes, les pensées et autres primevères étaient de sortie depuis quelques jours à Besançon. Encore un peu timides, les plantations de printemps investissent plates-bandes et vasques dans les rues et jardins publics de la ville.
Dans les jardins privés, les jonquilles ont pointé leur nez et les forsythias sont en fleurs. Bientôt les papillons vont réapparaître. A ce propos, savez-vous qu’il existe un “Observatoire des Papillons des Jardins”. Institué à l’initiative de l’association Noé Conservation et du Muséum national d’Histoire naturelle, ce dernier fait d’ailleurs appel aux particuliers depuis le 21 mars dernier. Ceux-ci peuvent en effet prendre part à ce réseau de surveillance en regardant simplement les papillons qui fréquentent leur jardin et en les comptant. C’est facile et plus qu’utile car ces insectes (qui représentent à eux seuls environ 10 % des espèces animales connues au monde) sont de précieux indicateurs de la qualité des milieux naturels et donc de la santé de nos écosystèmes.

Qui-Que-Quoi : Si vous souhaitez participer à “l’Observatoire des Papillons des Jardins” ou simplement en savoir plus sur cette initiative, connectez-vous à www.noeconservation.org. L’opération est expliquée en bas de la page d’accueil et le document de présentation du programme est téléchargeable.

Vous avez été 250 à prendre part au vote mis en ligne en septembre dernier. Des 100 premiers votants, était ressortie cette tendance:

150 votes supplémentaires et les choses se sont un peu affinées. Finalement, la ville Capitale vole la première place à la cité au riche passé, avec un écart de 20 votants et un bon de près de 9% par rapport au précédent résultat. Quant au trio de queue de peloton, chacun conserve sa place, mais avec une baisse côté pourcentage.

Décidément, les Bisontins d’ici et d’ailleurs ne sont pas convaincus que Besançon peut être qualifiée de ville du Temps et encore moins de ville qui avance économiquement, et ce malgré son pole des Microtechniques!
Un vote chassant l’autre, je vous invite dès aujourd’hui à me dire qui est actuellement le meilleur ambassadeur de la ville: le cirque Plume, le chanteur Guillaume Aldebert, la compagnie de danse Accrorap, les handballeuses de l’ESBF, l’haltérophile David-Hercule Matam-Matam ou l’athlète Reina-Flor Okori? Alors, à votre avis?

Si je vous dis “hip-hop”, vous pensez certainement danse. Or, le hip-hop s’exprime aussi dans d’autres disciplines. Comme l’écriture ou l’expression orale. C’est ce que l’on va découvrir du 3 au 8 avril à Besançon avec le FEU (comprenez Festival des Echanges Urbains). Organisé par l’association Attila, ce nouveau rendez-vous débute lundi avec du cinéma au Petit Kursaal. Quatre films pour 4€ (gratuit sur présentation de la carte “Avantages Jeunes”) qui dévoilent l’histoire de la culture hip-hop aux Etats-Unis et de la culture slam. Le programme de la semaine compte aussi une soirée slam à la Crémerie, une conférence-débat à la salle Proudhon (Kursaal), la présentation des travaux d’un atelier d’écriture Rap à la Mission Voix Franche-Comté. Et se termine par un concert au Cylindre à Larnod où se produira notamment le groupe bisontin La Cédille.

En savoir plus sur le FEU et son programme:
www.echanges-urbains.info.
En savoir plus sur la Cédille : www.lacedille.com.