Besançon Info

Le Figaro le 10 avril dernier, Le Monde le 12, le site internet de France 2 le 13 et j’en passe. La semaine dernière, partout l’on a parlé de Besançon, tête de proue du projet d’inscription des sites majeurs de Vauban au patrimoine de l’Unesco. Reléguant les fortifications de Belfort (pourtant très intéressantes) aux oubliettes, la capitale Comtoise se targue, haut et fort, de porter ce dossier et met en avant sa Citadelle. Mais, lorsque l’on se penche sur le sujet, on s’aperçoit que l’ancienne forteresse qui culmine en haut de sa colline n’est pas seule en lice pour symboliser le génie de l’ingénieur militaire du roi Soleil dans notre cité. Vauban à Besançon, c'est aussi le fort Griffon, ainsi que toute l’enceinte urbaine. Or, si la Citadelle a fière allure, il n’en est pas de même de certaines parties des remparts. Depuis des années, toute une portion de ceux qui courent le long de l’avenue de la Gare d’Eau sont étayés de bois. Quant au quai Vauban, l’un des fleurons de Besançon, il souffre depuis plusieurs mois d’une bien laide verrue: des blocs de béton qui soutiennent le mur du quai, comme le montre la photo ci-dessous. Pas très heureux! Pour mettre tous les atouts de son côté, la Ville va devoir se dépêcher d’engager des travaux.
Alors, même si l’on n’obtient pas le prestigieux label de l’Unesco convoité pour 2007, année du tricentenaire du décès de Vauban, les Bisontins gagneront au moins de cette aventure (espérons-le!) une remise en valeur d’une partie de leur patrimoine.

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Impossible de présenter en une seule exposition l’oeuvre de Le Corbusier. Le célèbre architecte suisse a laissé pas moins de 218 projets architecturaux (dont 74 réalisés), 37 d’urbanisme, près de 400 tableaux, 7000 dessins, 50 lithographies, 27 cartons de tapisserie, 44 sculptures et 51 livres. Organisée par la Fondation Le Corbusier, l’exposition qui se tient actuellement au Centre Diocésain de Besançon (Le Grand Séminaire) ne prétend nullement présenter toute cette production. Elle propose une promenade à travers l'oeuvre de cet artiste en 30 panneaux thématiques développant sa jeunesse, sa formation, ses principes architecturaux et d’aménagement du territoire à l’aide de dessins, plans, photos, citations. Panneaux qui s’accrochent dans une galerie de bois blond élevée pour l’occasion. En parallèle est présentée une soixantaine de photos de la chapelle de Ronchamp, oeuvres de Michel, Jean-Pierre et Jean Bévalot, Yves Perton, Nicolas Waltefaugle.
Le Corbusier s’invite également en ce moment au Centre Diocésain de Besançon via des conférences. Ainsi, vendredi 21 avril, Jean-Jacques Virot, architecte, traite de “Le Corbusier, l’homme et l’oeuvre”. Le vendredi 28 avril, le Père Louis Mauvais parlera de la chapelle de Ronchamp avec “Notre-Dame du Haut, figure de Marie et de l’Eglise”.

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Où-Quand-Comment : Centre Diocésain, 20 rue Mégevand à Besançon
- expositions “Connaître Le Corbusier” et “Une collection de photos”, jusqu’au 7 mai, de 10h à 18h, entrée gratuite.
- conférences les vendredis 21 et 28 avril à 20h30.
Rens. : par téléphone au 03.81.65.17.17.

Si les livres de cuisine ont largement investi les rayons des librairies depuis quelques années, les sites internet ou blogs où trouver des recettes salées ou sucrées abondent. Mais savez-vous que deux d’entre eux sont tenus par des Bisontines : Sandrine et Emilie. Deux gourmandes qui n’hésitent pas à faire partager, en ligne, les recettes qu’elles mijotent pour leur famille ou leurs amis, anecdotes et photos à l’appui.

Qui-Que-Quoi :
- Le blog d’Emilie : http://emilie25besancon.canalblog.com.
- Le blog de Sandrine: http://onseregale.over-blog.com.

Depuis jeudi soir, veille du vendredi Saint, en signe de deuil, aucune des cloches des églises de Besançon n’a sonné, comme le veut la tradition catholique. Pour expliquer cette absence de sonnerie, on raconte habituellement aux enfants que toutes les cloches sont parties à Rome et n’en reviennent que le jour de Pâques, en rapportant oeufs et autres friandises en chocolat.
En ce jour de Pâques, si important dans la religion catholique, toutes vont donc carillonner à nouveau. Mais, à Besançon, les cloches des églises ne se cachent pas toutes à l’intérieur des clochers. Encadré de deux plus petites, l’une d’elles est bien visible lorsque l’on lève le nez vers les tours de l’église Sainte-Madeleine. Celle sur laquelle notre vénérable Jaquemard est assis et frappe les heures... depuis des générations.

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Aujourd’hui, l’avion est devenu un moyen de transport des plus anodins. Mais, il y a près d’un siècle...
Un aéroplane à Besançon, personne n’avait jamais vu cela jusqu’au 14 avril 1911. Il y a tout juste 95 ans, pour la première fois, un engin de ce type se posait en effet dans la ville. Piloté par un militaire de la garnison de Besançon (en l’occurrence le lieutenant Remy du 7e bataillon de génie), il atterrit au polygone de la Butte, sous les acclamations de plusieurs milliers de Bisontins venus voir cette drôle de machine volante.
Dans leur ouvrage “Besançon autrefois”, Lionel Estavoyer et Jean-Pierre Gavignet indiquent que le lendemain, l’avion survola la cité et ses faubourgs à une hauteur de 600 mètres, pour remercier les Bisontins de leur accueil. Ils révèlent aussi qu’un poème fut même composé en l’honneur de ce biplan.

Avez-vous vu que notre chanteur bisontin Aldebert faisait la une du dernier numéro de Pays Comtois en vente en kiosque depuis mardi. Traitant de la “Franche-Comté qui chante” (des chansons traditionnelles au rock underground), le dossier principal lui consacre quatre pages et le met en scène, côté photos, dans son quartier de Battant à Besançon.
Et puisque l’on parle d’Aldebert, sachez qu’il sera en concert tout près de chez nous... à la saline d’Arc-et-Senans le 2 septembre, dans le cadre des manifestations du bicentenaire de Claude-Nicolas Ledoux. A ne pas manquer.

Qui-Que-Quoi : Pays Comtois, n°65, 20 mars-20 mai 2006, 6,50€. En vente dans les bureaux de tabac et maisons de presse.
En savoir plus sur Aldebert : www.aldebert.com.

Après la ville de Besançon et sa cédille, c’est au tour de la Citadelle de s’offrir un nouveau logo. Dans un ton de rouge grenat assorti justement à celui de la dite cédille, le monument phare de la capitale Comtoise se dessine désormais en une silhouette mettant en évidence son rempart et l’anticlinal sur lequel il repose.
Une image qui se veut moderne et dynamique et dont la naissance va de pair avec plusieurs nouveautés liées tant à l’accueil qu’à l’animation du site. Celles-ci s’annoncent depuis quelques jours à l’arrière des bus de Besançon. Je vous en reparlerai plus en détail très prochainement.

Revoici des vacances qui s’annoncent. Samedi, c’est au tour des enfants et adolescents de notre zone de quitter les bancs de l’école pour 15 jours de congé. Et pour les parents, revient l’éternelle question: comment les occuper? Comme d’habitude, en ces circonstances, la ville recense les activités dans un petit guide. Centres de loisirs, activités culturelles, éducatives ou sportives en accès libre, séjours avec hébergement...., toutes les formules sont proposées.
Les tout petits ne sont pas oubliés. Ainsi, le programme spécifique de la maison de quartier de Planoise (située au 5, avenue de Bourgogne) révèle l’existence de “La Loulouthèque”, un lieu qui accueille bébés et enfants jusqu’à six ans accompagnés de leurs parents avec leurs frères et soeurs plus âgés, grands-parents ou nounous. Jouets, jeux de construction ou de société, coin dînette, déguisements, il y a tout ce qu’il faut pour jouer en présence d’animatrices, sans oublier une grande cour pour pédaler, sauter, courir, écouter des histoires, peindre, etc.
Quant à l’Espace Planoise, il renouvelle “Vacances au cinéma”, avec films, courts-métrages (dont certains à voir à partir de 2 ans) et ateliers de découverte du cinéma d’animation sur réservation.

En savoir plus sur le guide des vacances de Pâques : il est téléchargeable sur le site de la Ville.
En savoir plus sur la Loulouthèque de la maison de quartier de Planoise: tél.03.81.51.47.62.
En savoir plus sur “Vacances au cinéma” à l’Espace Planoise: tél.03.81.51.03.12.