Besançon Info

Avez-vous déjà remarqué cette porte percée dans le dôme de la chapelle du Refuge qui jouxte l’hôpital Saint-Jacques à Besançon? Sur sa face intérieure, une indication prévient-elle celui qui serait amené à l’ouvrir qu’il a tout intérêt à ne pas faire un trop grand pas une fois celle-ci franchie !

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L’actualité primant, il vous a fallu attendre quelques jours pour avoir la suite de l’histoire concernant les statues de Jouffroy d’Abbans à Besançon (lire la note du 23 avril 2007). La voici enfin.
En fait, je voulais juste vous préciser qu’à l’origine, en 1884, ce n’est pas seulement une statue mais un véritable monument qui fut érigé à sa gloire au centre de la place Jouffroy, à l’issue d’une souscription publique nationale. L’inventeur de la navigation à vapeur y était représenté un compas à la main aux côtés de la maquette de son bateau. Cette effigie se dressait sur un haut piédestal dont trois faces s’ornaient de bas-reliefs de bronze retraçant les étapes de sa découverte de la navigation à vapeur. Ce piédestal reposait sur une fontaine composée de deux vasques. Le sculpteur franc-comtois Charles Gauthier était l’auteur de la statue et des bas-reliefs, l’architecte Saint-Ginest celui de la fontaine.
Le 17 août 1884, ce monument fut inauguré en grandes pompes en présence du ministre des Travaux Publics, du sous-secrétaire d’Etat à la Marine et de Ferdinand de Lesseps. Mais, fin 1941 au cours de l’Occupation, il fut au nombre de ceux que les Allemands firent fondre afin d’en récupérer le métal.
Face aux protestations des Bisontins, le Secrétariat Général des Beaux-Arts de l’époque décida alors de le remplacer par une oeuvre de pierre. Sans doute pour une question de coût, seule la statue de Jouffroy d’Abbans fut refaite par le sculpteur Jégou, qui modifia la position de ses bras et substitua une roue à eau à la maquette du bateau. C’est cette statue qui est aujourd’hui au jardin des Sens. Elle y fut installée en 1951, lorsque la Ville décida de créer un carrefour de circulation sur la place Jouffroy. Curieusement, Jouffroy fut placé... le dos à la rivière! Et il lui fallut attendre 35 ans, pour être retourné. Ce n’est en effet qu’en 1986, à l’occasion de la modification de la promenade de l’Helvétie en jardin des Sens, qu’il put à nouveau regarder couler le Doubs, rivière qui avait connu ses premières expériences de navigation à vapeur.

Qui-Que-Quoi: les cartes postales anciennes nous montrent à quoi ressemblait ce monument disparu, telle celle mise en ligne sur le site www.racinescomtoises.net et que vous pouvez découvrir en cliquant ici.

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Des perles de poire au parmesan et citron vert pour la mise en bouche. Des asperges vertes accompagnées d’une mousse à l’orange en entrée. De la lotte aux épices et tomates en plat. Et des financiers au thé vert en dessert. Pas besoin d’aller au restaurant pour s’offrir un tel menu. Pour peu que vous sachiez manier le couteau et le fouet, vous n’avez qu’à vous lancer. Ces recettes -et bien d’autres- sont en ligne (et téléchargeables gratuitement) sur le site internet de l’Académie Culinaire du Doubs créée par Jean-François Maire. Beau cadeau que fait l’ex-chef du Valentin, aujourd’hui consultant pour le restaurant du Château de la Dame Blanche à Geneuille, à tous ceux qui aiment cuisiner et veulent satisfaire leurs papilles et celles de leurs invités.

Qui-Que-Quoi : pour consulter et télécharger les recettes de Jean-François Maire: un clic sur www.academieculinaire.fr.

Et, au passage, n’oubliez pas de participer au jeu concours mis en ligne par l’Académie Culinaire du Doubs.

Il y a tout juste un demi-siècle, le Jardin Botanique de Besançon s’installait place Leclerc. Et, il y a tout juste 150 ans était créée la Société d’Horticulture du Doubs. Quoi de plus normal d’associer ces deux anniversaires pour nous immerger, demain durant la journée entière, au coeur des végétaux. Curieusement, ce n’est pas dans la forêt de Chailluz ou dans un jardin public de notre cité qu’auront lieu ces vertes réjouissances. Au contraire, c’est sur une place on ne peut plus minérale: celle de la Révolution! Mais celle-ci sera métamorphosée pour l’occasion. Dotés d’un savoir-faire incontesté, les employés du service espaces verts de la Ville ont prévu d’y créer un jardin. Tout autour s’épanouiront des stands consacrés aux diverses richesses du monde végétal par le biais d’associations, de professionnels, d’universitaires ou de diverses structures. De nombreuses animations sont prévues, du rempotage d’orchidées à l’initiation à l’art floral, en passant par des cafés scientifiques, un atelier de fabrication de papier, l’explication des allergies aux pollens, une exposition sur les jardins de Franche-Comté, une autre de fruits témoignant du patrimoine des vergers comtois, etc.

Où-Quand-Comment :

Mélange de lutte, de danse, de chorégraphie, d’acrobaties, de musique, de poésie et de culture populaire, la capoeira prend racine dans l'histoire du Brésil au 16ème siècle et compte aujourd’hui dans ce pays plus de 10 millions de pratiquants. Quel rapport avec Besançon, me direz-vous? Réponse: l'association Ritmo da Capoeira créée en novembre 2003. Basée à Planoise, cette dernière oeuvre pour faire connaître et développer la capoeira en Franche Comté mais aussi pour y promouvoir, plus généralement, la culture afro-brésilienne. D’où l’organisation ce week-end à Besançon et Thise d’un “Festival de capoeira”. Cette 2e édition propose cours de capoeira, de samba, de percussions, de maculêlê, ainsi qu’un atelier de Batucada. Sans oublier une soirée brésilienne.

Où-Quand-Comment : "2e Festival de Capoeira", les 28 et 29 avril 2007 à Besançon (gymnase Saint-Claude) et Thise. Ouverture vendredi 27 avril à 19h sur la place de la Révolution.
Tarifs adhérents: 25€ pour 1 jour, 45 € pour 2 jours.
Tarifs non-adhérents: 8€ pour un cours, 30€ pour 1 jour, 50 € pour 2 jours.
Tarif Batisado : ajouter 10€ (corde et T-shirt compris).
En savoir plus sur l’association, ses buts, ses cours et, plus précisément, sur le programme du festival, un clic sur www.ritmodacapoeira.net.

Vous savez sans doute qu’à compter de 2008, les immatriculations des véhicules français n’auront plus rien à voir avec celles que nous connaissons. Fini l’évocation des départements. Ce 25 qui nous permet d’identifier les Doubistes sur les routes de France et de l’étranger passera aux oubliettes. Néanmoins, les nouvelles plaques pourront porter un emblème régional. Ouf, on se reconnaîtra encore entre Comtois.
Mais quel emblème symbolise le mieux notre région? La question a été tranchée par les élus du Conseil Régional de Franche-Comté. Et c’est leur logo institutionnel, soit la Franche-Comté bleue stylisée sur une France rouge, qui sera apposé sur nos plaques d’immatriculation. Une décision qui a fait rugir nos amis de www.cancoillotte.net. Ceux-ci ont même lancé une pétition en ligne sur leur site internet. Afin de montrer aux élus régionaux que la population comtoise s’oppose à ce choix . A la place de ce logo “sans âme”, cancoillotte.net préconise l’emblème historique et héraldique de la Franche-Comté, son Lion héritier d’un riche passé. Près de 1000 personnes ont déjà signé. Et vous?

Qui-Que-Quoi : pour signer cette pétition ou juste en savoir plus à son sujet, un clic sur www.cancoillotte.net.

Hier, je vous avais dit que je vous livrerai ce jour la suite de l’histoire de la statue de Jouffroy d’Abbans. Cela attendra...
En effet, je ne pouvais manquer de vous montrer la place Pasteur à Besançon telle qu’on pouvait la découvrir cet après-midi. Exit la fontaine... (lire à ce sujet la note du 26 mars 2007).

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Si l’on vous donne rendez-vous à Besançon devant la statue de Jouffroy d’Abbans, vous allez sans doute vous rendre sur le quai Veil Picard, non loin de l’église de la Madeleine. Là où, regardant calmement couler le Doubs, cet inventeur de la navigation à vapeur a été il y quelques années statufié en bronze patiné par le sculpteur Pascal Coupot. Mais, méfiez-vous! Il existe en effet dans notre cité une seconde statue représentant Jouffroy d’Abbans, bien antérieure (photo ci-contre). En pierre, celle-ci se dresse depuis 1951 dans la promenade de l’Helvétie, aujourd’hui le Jardin des Sens. Et auparavant, elle se trouvait sur la place Jouffroy... c’est une autre histoire que je vous conterai demain.

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