Besançon Info

Pas question d’aller cet après-midi se balader en ville, sur les berges du Doubs. Pour la bonne raison que celles-ci ont une nouvelle fois disparu sous les flots. Même si la montée des eaux est actuellement nettement inférieure à celle du début du mois, cette nouvelle crue repose la question des inondations. Le problème à Besançon, c’est qu’hormis le pont Battant, tous les ponts possèdent plusieurs arches. Du coup, celles-ci font barrage au courant. Afin de remédier à ce problème, une étude récente réalisée par un cabinet d’ingénieurs hydrauliques propose un système qui permettrait, en cas de crue, de surélever ces ponts, par le moyen de vérins. Un peu comme on fait avec un cric pour soulever une voiture. A suivre donc !

Qui-Que-Quoi : Comme cette information va rester en ligne sur ce blog et que l’on pourra la retrouver toute l’année via les moteurs de recherche, je me dois de vous livrer mes sources. Cette dépêche provient de l’AFP-A... Ou, si vous préférez l’Agence Fantaisiste des Poissons d’Avril. Et oui, c’est aujourd’hui le 1er.
Vous y aviez cru ?

Rien à voir avec ma propre famille! “Ma tante”, c’est l’expression couramment utilisée pour désigner le “Mont-de-Piété” et par là même tous les services de prêteurs sur gage. La formule est simple. Vous avez un besoin urgent d’argent, vous déposez un objet contre lequel on vous donne une somme correspondant à sa valeur. Lorsque vous rapportez l’argent, augmenté des intérêts du prêt, on vous restitue votre bien. Mais il arrive que certains objets ne soient pas récupérés par leur propriétaire. Aussi, régulièrement des ventes aux enchères sont-elles organisées. C’est justement ce qui est prévu ce samedi dans la capitale comtoise. Le crédit Municipal de Dijon, installé rue Charles Nodier à Besançon, met en vente, sous le marteau de Maître Jean-Paul Renoud-Grappin, pas moins de 191 objets, essentiellement des bijoux et des montres.

Où-Quand-Comment : cette vente aux enchères a lieu le samedi 1er avril à partir de 14h15, à la salle Proudhon (Kursaal), place du Théâtre à Besançon. Il est possible d’aller voir les objets mis en vente, samedi matin de 10h à 12h30, au même lieu. Les conditions de la vente et la liste détaillée de ces 191 objets sont en ligne sur le site du Crédit Municipal de Dijon.

Demain débute à Besançon la 3e édition du Street Tour. Cette manifestation, visant à promouvoir la culture urbaine et les pratiques culturelles et sportives des jeunes, propose à ces derniers des tournois de basket-ball et de battles hip-hop. Jusqu’au 18 avril, sont organisées sur quatre terrains de la ville quatre manches de qualification en vue des finales et demi-finales qui auront lieu les 20 et 21 avril. Pour participer à ces journées de qualification, il suffit de s’inscrire sur place, le jour même.
Fixée au mercredi 29 mars, la première d'entre elles est aussi l’occasion de découvrir Youngblood Brass Band, fanfare hip-hop américaine venue de Brooklyn. Le temps d’une rencontre “show case” à partir de 15h au gymnase Diderot à Planoise (site du Street Tour) et d’un concert à partir de 20h30 au Cylindre à Larnod. A noter qu’une navette Ginko au départ de l’ASEP et des maisons de quartier de Montrapon et Planoise et à destination de Larnod est affrétée spécialement pour l’occasion.
Autre rendez-vous, ce même mercredi, avec le rappeur parisien Nessbeal. Celui-ci participera à un atelier d’écriture rap le matin à la maison de quartier de Montrapon et à une rencontre “show case” à partir de 14h également au gymnase Diderot.

En savoir plus sur les tournois du Street Tour et les manifestations qui s’y rattachent : www. besancon.com.
En savoir plus sur le concert : www.lecylindre.com.
En savoir plus sur Youngblood Brass Band : www.youngbloodbrassband.com.

C’est le nombre d’employés municipaux qui, du samedi 4 au mercredi 8 mars, se sont mis en quatre pour déneiger les rues de Besançon recouvertes des mètres de neige tombés durant le mémorable week-end des 4 et 5 mars 2006. Ils étaient donc plus de 300, agents de la Voirie, du PAD (Parc automobile et déchets), des Espaces Verts et d’autres services notamment de l’Eau, de l’Assainissement et des Sports venus les aider. Publié dans BIP, le journal interne de la Ville et du CCAS de Besançon, ce chiffre s’accompagne d’autres tout aussi éloquents. Ainsi, on apprend que durant ces quelques jours, 10 chasse-neige ont déversé 500 tonnes de sel, 30 mètres cubes de saumure et 100 tonnes de gravillons sur les 6000 kilomètres de voies parcourues. Et, au centre-ville, on a vu, pendant des heures, les employés, pelles en main, charger la neige dans les camions pour l’évacuer.
Bien sûr, certains Bisontins, comme d’habitude d’ailleurs, se sont plaints que leur propre rue n’était pas déneigée assez vite et que la Ville ne faisait rien. Pour ma part, je trouve qu’il faut au contraire tirer son chapeau à ces quelque 300 employés municipaux qui, dans cette situation exceptionnelle, n’ont pas ménagé leur peine. Quiconque a du pelleter devant sa porte ne peut en effet qu’apprécier la quantité de travail accomplie pour que rapidement la circulation, tant piétonne qu’automobile, ait pu revenir à la normale dans les rues bisontines.

On recule ou on avance? Comme chaque année, à la même époque, la question s’est reposée. Même l’Est Républicain d’hier s'emmêlait les pinceaux. En page société, l’article consacré au changement horaire débutait par ces mots “A trois heures, il sera deux heures”. Or, à peine plus bas, le dessin d’une horloge était légendé “Dimanche à 2h00... il sera 3h00”. De quoi vraiment en perdre son latin! En fait, c’était bien la dernière formule qui était la bonne. A 2 heures ce matin, il était effectivement déjà 3 heures. Une nouvelle fois, nous avons perdu soixante minutes de notre vie, que nous récupérerons heureusement cet automne.
Ce changement d’heure m’incite à vous faire lever le nez pour remarquer l’une des horloges bisontines. J’ai en fait choisi celle qui donne l’heure à toute la place de la Révolution, du haut du Conservatoire Régional de Musique de Besançon. Un bâtiment qui à l’origine était le “grenier d’abondance”, servant à stocker les réserves de blé de la Ville. Il connut ensuite d’autres fonctions comme celle d’abriter l’école d’horlogerie de 1862 à 1932.

Vous ne la trouverez pas dans les rayonnages des grandes surfaces. La Bisontine qui, depuis quelques jours, s’affiche sur les panneaux publicitaires de Besançon n’est pas une eau minérale en bouteille. C’est tout simplement celle qui coule de nos robinets. La Ville a en fait décidé d’engager une véritable campagne de communication pour faire connaître aux Bisontins tous les avantages qu’ils ont à boire l’eau municipale. Avantage sanitaire d’abord : elle est hypercontrôlée sous l’autorité de la DDASS du Doubs et du service Hygiène et Santé de la Ville (suivi réglementaire de près de 300 analyses par an, doublé d’un suivi quotidien réalisé en auto-contrôle avec près de 40 analyses chaque jour ainsi que de contrôles automatiques en permanence de la qualité de l’eau à la sortie des unités de traitement). Avantage financier ensuite : elle est environ 100 fois moins chère qu’une eau en bouteille et son prix est l’un des moins élevés des grandes villes de France. Avantage écologique enfin : elle arrive directement dans les foyers par un réseau de conduites, sans utiliser de transports routiers ni engendrer de déchets.
Bref, à Besançon, on a tout à gagner à boire l’eau du robinet.
Et bientôt, la Ville lui offrira un récipient à sa hauteur. Une carafe estampillée “La Bisontine” sera en effet proposée au public lors de la foire comtoise en mai prochain.

Comme beaucoup d’autres cités, Besançon fête cette semaine l’Internet. Parmi les diverses actions mises en place par la Ville, figure l’ouverture de deux nouvelles cyberbases. Ces deux points d’accès public à Internet, s’ajoutant à ceux déjà existants à la médiathèque Pierre Bayle et à Planoise, sont installés dans les maisons de quartier Grette Butte et Montrapon Fontaine-Ecu. Des équipements performants (ordinateurs dernière génération, scanner et appareil photo numérique) y permettent désormais de surfer sur la toile, communiquer par mail, dialoguer sur des forums ou des chats. Des ateliers d’initiation ou de perfectionnement sont également organisés tandis que des cédéroms culturels et éducatifs sont mis à disposition.

Qui-Que-Quoi : espaces publics numériques, les cyberbases de Besançon sont accessibles (sur réservation) à tous, des enfants aux grands-parents, qu’ils soient novices ou pointus en informatique. Il suffit d’avoir la carte d’abonnement commune aux bibliothèques de la ville et aux cyberbases(pour les habitants de Besançon ou de la CAGB celle-ci est gratuite pour les moins de 18 ans ainsi que les détenteurs de la carte jeune, et coûte 13 euros pour les adultes avec un tarif réduit pour les personnes à faibles revenus). Des formules libre accès à paiement horaire sont aussi proposées pour les utilisateurs occasionnels.
En savoir plus sur les cyberbases et la fête de l’Internet à Besançon: www.besancon.fr.

Cette petite rue qui relie les rues Courbet et Cusenier en passant juste derrière le marché Beaux-Arts porte le nom d’un sculpteur. Né à Besançon en 1819 et mort à Paris en 1903, celui-ci est notamment l’auteur de la statue du cardinal Granvelle visible dans la petite ville d’Ornans. A l’origine, celle-ci se trouvait à Besançon, au centre de la cour du palais Granvelle où elle fut érigée en 1898. Des cartes postales et gravures en témoignent encore, comme cette illustration publiée dans le guide Michelin Jura de 1939.