Besançon Info

Nombre d’entre vous n’ont jamais dû penser (ou oser) pénétrer dans la nouvelle cour du Palais de Justice de Besançon. Pourtant, il n’est heureusement pas nécessaire d’avoir commis un quelconque délit pour aller y jeter un oeil. Entièrement réaménagé entre 1995 et 2005 sous la conduite de l’architecte parisien Henri Gaudin, le Palais de Justice cache désormais derrière ses façades anciennes (du XVIe au XIXe siècles) cette vaste cour à l’architecture très contemporaine à laquelle on accède par le 1, rue Mégevand.

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La nouvelle est désormais officielle. Les deux restaurants étoilés Michelin de Besançon ferment prochainement leurs portes. Mais alors que Jocelyne Lotz-Choquart ne quittera les cuisines du Mungo Park que fin avril, Jean-François Maire, qui se prépare à ouvrir à Besançon une Académie culinaire, fera son dernier service le samedi 4 mars. Aussi, si vous voulez manger une ultime fois au Valentin, ne tardez pas car il ne reste que 15 jours. A noter que le 4 mars au soir pour finir en beauté, Jean-François Maire propose un dîner de choix. Le menu unique à 90€ euros (sans les vins) permettra de déguster un mille-feuille de foie gras chaud aux pommes caramel de fruits secs et Macvin, suivi d’un homard rôti entier à la cannelle feuille. Après un assortiment de fromages, le repas s’achèvera par un gâteau chaud chocolat curry aux griottines de Fougerolles. Une soirée qui ne peut que laisser d’agréables souvenirs aux papilles de ceux qui y participeront.

Qui-Que-Quoi : restaurant Le Valentin, Espace Valentin Vert Bois Vallon, 25480 Ecole Valentin (sortie nord de Besançon), Tél : 03.81.80.03.90. Site : http://www.le-valentin.fr.

On a plus l’habitude de les voir sur les étals du marché ou des magasins d’alimentation. Pourtant, des fruits se cachent dans Besançon. Par exemple, dans la décoration sculptée de l’immeuble du 121 Grande-Rue (juste à côté de l’église Saint-Maurice). Ils attendent depuis la fin du XIXe siècle que quelqu’un tente, depuis la rue, de les cueillir. Serait-ce à force de patienter qu’ils se sont transformés en pierre? Nul bien sûr ne s’en souvient aujourd’hui.

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C’est le nombre de voitures qui, pour entrer dans Besançon ou en sortir, empruntent la RN 57 (route de Vesoul), entre l’échangeur de l’A36 (à Valentin) et le carrefour de Saint-Claude. Et cela en une seule journée. Impressionnant, n’est-ce pas? Pas étonnant que cela bouchonne à certaines heures.
Les entrées est par la RN83 (route de Belfort) et ouest par la RN73 (route de Dole) sont à peine moins fréquentées, comptabilisant respectivement 36600 et près de 31500 véhicules journaliers. L’entrée Sud par la RN83 (route de Lyon) est largement moins sillonnée puisque 17000 véhicules y passeraient tous les jours.
Le trafic n’est pas moins important à l’intérieur de la ville. Par exemple, la portion de la rue de Dole située entre Châteaufarine et Micropolis verrait défiler quotidiennement 44000 véhicules, contre 30000 rue de Vesoul.

Qui-Que-Quoi : ces chiffres ont été publiés dans la lettre n°35 “Les flux routiers” de l’AUDAB (Agence d’Urbanisme de l’Agglomération de Besançon) de janvier 2006. Celle-ci est téléchargeable sur la page chiffres clefs du site de l’AUDAB (lettre 35, ne pas tenir compte de l’intitulé erroné).

Tous les Bisontins le savent. Dès qu’il pleut, on glisse sur les dalles de la “rue piétonne” (c’est ainsi qu’on nomme la partie de la Grande-Rue située entre le Pont Battant et la place du Huit Septembre car longtemps elle fut la seule voie piétonne de Besançon).
Aussi, comme il est prévu dans les mois prochains de faire des trous dans la Grande-Rue pour une reprise des réseaux, la Municipalité va en profiter pour remplacer ces dalles vieilles de plus de 30 ans. Mais avant de choisir, elle invite les Bisontins à donner leur avis sur les nouvelles dalles prévues en remplacement et garanties antiglisse. A cette fin, un petit échantillon a été posé derrière la fontaine de la place Pasteur. Chacun est convié à les tester et faire part de ses impressions à Proxim’Cité au 0.800.25.3000.

Les anciennes dalles “glissantes” un jour de pluie. © Besançon Info.

Vous vous rappelez sans doute qu’au BVV de décembre était jointe une “consultation citoyenne”. Cette enquête IFOP intitulée “Besançon 2020. Construisons ensemble la ville de demain” portait sur la perception de Besançon et l’appréciation de l’action municipale et de ses projets.
Près de 10% des foyers bisontins ont pris soin d’y répondre. En tout, 6117 questionnaires ont été analysés. Il en ressort que les personnes qui se sont exprimées sont très satisfaites ou assez satisfaites “de vivre à Besançon” à 93% et “de vivre dans leur quartier” à 88%. Si 8% d’entre elles trouvent “excellent” le travail de la municipalité, 75% le juge “bon”. Côté attentes des Bisontins, le développement économique et l’emploi arrivent en tête des priorités d’actions. Tout comme ils jugent éminemment prioritaire la protection de la ressource en eau.

Qui-Que-Quoi : Tous les résultats de cette enquête seront publiés dans le BVV du mois de mars et mis en ligne sur le site internet de la ville.
Ils seront également présentés lors de quatre forums interquartiers:
- mardi 7 mars à 20 h, pour Rosemont, Saint-Ferjeux, La Grette, La Butte, Velotte, Planoise, Châteaufarine.
- vendredi 17 mars à 20 h. pour Montrapon, Les Montboucons, Fontaine-Ecu, Les Tilleroyes, Saint-Claude, Les Torcols, Chailluz.
- lundi 20 mars à 20 h. pour Battant, La Boucle, La Chapelle des Buis, Bregille, Les Près de Vaux, Les Chaprais, Les Cras.
- mardi 23 mars à 20h. pour Palente, Orchamps, Saragosse, Les Vaîtes, Les Vareilles, Les Clairs Soleils.

Cela s’est passé un 12 février. Très exactement durant l’année 1852. Une compagnie constituée de plusieurs hommes d’affaires bisontins et d’autres personnes apportant des capitaux extérieurs, obtenait ce jour-là l’autorisation de créer une ligne de chemin de fer reliant Besançon à Dijon. Mais, face à des difficultés de trésorerie, elle dut revendre sa concession au Paris-Lyon.
Le premier train partit le 7 avril 1856 de la gare Viotte qui, jusqu’à son bombardement lors de la Seconde Guerre Mondiale, avait cet aspect.

154 ans plus tard, le train est plus que jamais d’actualité. En effet, on a appris il y a quelques jours, que la communauté urbaine de Lyon et le Conseil Régional Rhône-Alpes avaient accepté de participer au financement du TGV Rhin-Rhône. Ceci permet donc d’assurer la réalisation de ce grand projet ferroviaire qui concerne Besançon et la Franche-Comté.


En savoir plus sur la LGV Rhin Rhône : le site de Réseau Ferré de France.

Vous l’avez peut-être déjà remarqué, rue de Dole, juste devant l’usine d’incinération. Récemment sorti de terre, ce bâtiment de béton, de verre, de métal et de bois est l’oeuvre de l’architecte et urbaniste C. Schouvey. Très intéressant architecturalement et faisant de nuit l’objet de jeux de lumières, il abrite la nouvelle chaufferie bois de Besançon, l’une des plus grosses de France. D’une puissance de 6 MW, celle-ci alimentera prochainement en chauffage et eau chaude sanitaire 2500 logements de Planoise (17 à 18% des besoins en chaleur de ce quartier). Chaque année, sa fosse à bois absorbera par moins de 13000 tonnes de bois, soit 200 tonnes par jour. Un bois qui, dans le cadre d’une convention avec l’ONF, proviendra de la forêt de Chaux et du syndicat des Grands Bugnoz qui gère des forêts à quelques kilomètres de Besançon.
Hier à 16 heures, notre maire a, très officiellement, allumé la chaufferie. Cette “première flambée” lance le préchauffage qui durera une dizaine de jours. Montant progressivement en puissance, la température permettra ainsi le séchage du réfractaire qui tapisse les parois intérieures de l’ensemble four-chaudière. Ensuite, la chaufferie pourra pleinement jouer le rôle qui lui est dévolu.

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Qui-Que-Quoi : Cette chaufferie bois a coûté 4 millions d’euros HT à la Ville qui s’est vu aidée financièrement par l’ADEME, le Conseil Général du Doubs, le Conseil Régional de Franche-Comté et l’Etat. Elle permettra d’économiser, chaque année, plus de 3300 tonnes de fuel et d’éviter le rejet de plus de 10000 tonnes de gaz carbonique. Enfin, ce choix de privilégier le bois énergie ne peut qu’être bénéfique au développement économique de la filière bois comtoise.