Besançon Info

Une fois de plus Besançon figure dans un classement publié dans un magazine national. Il s’agit cette fois du mensuel L’Expansion, qui dans son édition de décembre, tout juste sortie en kiosque, consacre un dossier aux impôts locaux. Et titre: “Ce que votre ville fait de votre argent”. Si Dunkerque, Chambéry et Paris occupent le trio de tête du palmarès, Besançon se classe 48e sur 62. De plus, elle se retrouve, en queue de peloton, parmi les 5 villes qui offrent le moins bon rapport “qualité/prix”. Le journaliste n’hésite d’ailleurs pas à préciser dans l’article accompagnant ce classement: “Les habitants de Limoges, Poitiers, Besançon, Boulogne-sur-Mer et, à un moindre degré, ceux de Rouen et Tours sont en revanche moins bien lotis. Malgré une très forte pression fiscale, leurs édiles ont tendance à serrer les cordons de la bourse”.

Qui-Que-Quoi : L’Expansion, n°714 de décembre 2006. En vente en kiosque au prix de 3,50 euros.

L’idée a germé dans le cerveau d’Eric Trouillot, professeur de mathématiques au collège Victor Hugo à Besançon. Pourquoi ne pas inventer un jeu de plateau qui rendrait ludiques les additions, soustractions, multiplications et divisions. A mi-chemin entre “Le compte est bon” et “Le Trivial Poursuit”, “Mathador” est né il y a quelques années, suivi d’une édition junior. Aujourd’hui, Eric Trouillot récidive avec “Mathador kid”. Une version pour les 5-8 ans où les 6 dés ont la taille de ballons de foot et se complètent de 25 petits jeux de mémorisation, comparaison et calcul mental.
Voilà une idée de cadeau de Noël fort utile pour vos bambins. Un cadeau, de plus, 100% franc-comtois. Car si le créateur est bisontin, L2D l’éditeur de ce jeu ludo-éducatif est installé à Luxeuil-les-Bains.

© Mathador.

Qui-Que-Quoi : A Besançon, “Mathador Kid” est en vente au prix de 40 euros chez Campo-Novo, 50 Grande-Rue et au CRDP, rue des Fusillés de la Résistance. Une version école avec fiches pédagogiques est également disponible.
On trouve aussi “Mathador” et “Mathador junior” à ces deux adresses.
En savoir plus sur les jeux Mathador : www.mathador.fr. On peut même y jouer en ligne.
En savoir plus sur les jeux ludo-éducatifs édités par L2D: www.l2d.fr.

Avis aux mélomanes. Branchez-vous sur France Musique ce dimanche 26 novembre, à partir de 12h06. Y est diffusé le concert donné le 17 octobre dernier au grand auditorium de la Bibliothèque Nationale de France et le 18 octobre au Grand Kursaal à Besançon dans le cadre de la célébration de l’année Ledoux organisée par le Conseil Général du Doubs.
Sous la direction de Lavard Skou-Larsen, Philippe Cassard au piano et le Salzburg Chamber soloists s’étaient produits dans un répertoire totalement consacré à Mozart. Au programme : la symphonie n°1 en mi-bémol majeur, le concerto pour piano et orchestre (KV271) dit "concerto Jeunehomme", la Fantaisie en fa mineur (KV608) et la symphonie n°28 en ut majeur (KV20).

A peine le rideau de “Lumières d’Afrique”, le festival de films africains de Besançon, est-il tombé que déjà l’APACA se lance dans une nouvelle aventure. A compter de lundi, et durant plus de 15 jours, cette association bisontine pour la promotion des arts et des cultures d’Afrique participe à l’hommage international rendu à Léopold Sédar Senghor à l’occasion du centenaire de sa naissance. Aujourd’hui considéré comme le père fondateur de la Francophonie moderne, cet homme à la carrière prestigieuse (il occupa diverses fonctions au Conseil de l’Europe, à l’UNESCO et à l’ONU, fut ministre du gouvernement français, académicien et premier Président de la République du Sénégal) sera évoqué par une exposition, des conférences, des projections de films.

Où-Quand-Comment : cycle d’hommage à Senghor, Besançon du 27 novembre au 15 décembre 2006. Tout le programme peut être téléchargé sur le site de l’APACA.
En savoir plus sur Léopold Sédar Senghor : un clic sur sa biographie publiée sur le site de l’Académie Française.

Notre sapin de Noël n’a plus droit de cité sur la place du Huit septembre à Besançon où il a pourtant scintillé durant de longues années. L’an passé, il avait été dressé sur la place de la Révolution qui était alors inaugurée. Cette année, il retrouve cet emplacement, parmi les chalets qui sont en train d’être installés puisque le marché de Noël aura lieu sur cette place et non plus sur la promenade Granvelle.
Du coup, l’endroit qui lui était jadis dévolu, à deux pas de l’église Saint-Pierre, a été ces jours derniers affecté à un mât de bois sur lequel s’accrochent guirlandes et cadeaux. Autre nouveauté, un gros lustre est venu se suspendre au sommet de la niche de la fontaine de l’Hôtel de Ville. On verra ce que ça donnera, une fois allumé.

© Besançon Info.

L’exposition se nomme tout simplement “Autour de Jean-Luc Lagarce”. Après avoir baptisé de son nom l’esplanade du Nouveau Théâtre (lire la note du 19/09/06), Besançon poursuit l’hommage à ce grand auteur et metteur en scène de théâtre franc-comtois par une exposition en deux volets qui se tient depuis un mois à la Médiathèque Pierre Bayle. Dans la salle d’exposition du rez-de-chaussée se découvrent quelques affiches de ses pièces et des photographies de Lin Delpierre sur lesquelles trouvent place une biographie et des citations de Lagarce. A l’étage, dans la vaste salle de la bibliothèque, des vitrines dévoilent papiers personnels, agendas, coupures de presse, manuscrits de sa main, etc.
A noter que ce soir, à 18h, la Médiathèque accueille François Berreur le temps d'une conférence consacrée à Jean-Luc Lagarce.

Où-Quand-Comment : exposition “Autour de Jean-Luc Lagarce”, Médiathèque Pierre Bayle, rue de la République à Besançon, jusqu’au 02/12/2006.Aux horaires d’ouverture de la médiathèque. Entrée gratuite.

En savoir plus :
* sur l’année Lagarce : www.lagarce.net.
* sur François Berreur : www.theatre-contemporain.net.

Elle se nomme 007... pour 2007. Elle, c’est la nouvelle montre créée pour le Musée du Temps de Besançon et vendue exclusivement dans la boutique de celui-ci pour le prix de 80 euros. Présentée hier matin à la presse locale, cette très originale toquante est 100% franc-comtoise tant dans sa conception que sa fabrication. Née de l’imagination de Babette Prost de l’agence bisontine Prost Design (lire à ce sujet la note du 28 juillet 2006), elle présente la particularité de ne compter qu’un seul chiffre, le 7 qui s’offre le luxe de sortir du cadran. Il figure dans une pastille fixée sur le verre et s’éclaire d’orange à 7 heures tout juste. Si la trotteuse, en forme d’éclair, n’étonne personne. Les autres aiguilles en revanche innovent totalement. Une boule orange symbolisant une lune rousse marque les heures tandis que les minutes sont indiquées par l’inscription “musée du Temps” figurant sur le cercle central qui tourne, comme la terre qu’il figure. Un dispositif qui a nécessité une véritable prouesse technique.
Cette montre à quartz au boîtier extra-plat en acier brossé devient aisément pendulette. Il suffit pour cela de l’installer dans la boite de carton dans laquelle elle est livrée.
Les collectionneurs et autres amateurs de montres risquent certainement de craquer comme ils l’ont fait en 2002 pour la première montre du musée du Temps, la Senestre de la Société Weal’s (lire à son sujet la note du 29 novembre 2005). Ca tombe bien, c’est bientôt Noël.

© Besançon Info.

Où-Quand-Comment : la 007 est en vente à la boutique du musée du Temps (palais Granvelle), 96, Grande-Rue à Besançon. Tél.03.81.87.81.50. Ouvert du mardi au samedi de 9h15 à 12h et de 14h à 18h, les dimanches et jours fériés de 10h à 18h.

France 3 Bourgogne Franche-Comté l’a annoncé hier soir avant tout le monde. L’opéra-théâtre de Besançon s’appelle désormais “Opéra-théâtre Claude-Nicolas Ledoux”. Une décision plus que légitime puisque ce grand architecte du siècle des Lumières est l’auteur de ce bâtiment dont ne subsiste malheureusement de la construction d’origine que l’architecture extérieure. Cette dénomination a été officialisée hier, dimanche 19 novembre, à l’occasion de la clôture des festivités de l’année Ledoux par le Requiem de Mozart donné justement à l’Opéra-Théâtre.
Comment se fait-il que personne à Besançon n’avait pensé jusqu’alors à rendre un tel hommage à Ledoux?

© Besançon Info.