Besançon Info

Depuis 1987, le 17 octobre est synonyme de “Journée mondiale du refus de la misère”. Comme chaque année, la ville de Besançon participe à cette manifestation par diverses actions.
D’une part, est inauguré aujourd’hui le nouvel abri de nuit des Glacis, hébergement d'urgence destiné aux personnes en détresse. Il s’agit du bâtiment de bois que l’on aperçoit au dessus des Glacis lorsque l’on circule sur la rocade de Battant.
D’autre part, cet après-midi sur la promenade Granvelle, sont prévues des lectures et projections de textes. Ceux-ci sont extraits du Journal des Cent Voix. Réalisé à l’initiative du collectif du même nom, ce journal présente des récits de détenus, de compagnons d'Emmaüs, de prostituées, de résidents de maison de retraite, d'handicapés et d’autres personnes au parcours accidenté. Une publication qui, tout en valorisant la parole de ces hommes et femmes, leur redonne une capacité d'action solidaire et entend faire changer le regard sur la différence.

Où-Quand-Comment : Journée mondiale du refus de la misère, promenade Granvelle à Besançon le mardi 17 octobre 2006
- de 15h à 18h : signature d'une charte d'engagement de lutte contre la misère, projections audiovisuelles (témoignages vidéo, textes tirés du Journal des Cent Voix, film réalisé par l'Ecole des Beaux Arts), spectacles vivants, échanges, discussions, etc.
- à 18h : lecture et mise en scène de textes tirés du journal des Cent Voix, par la compagnie Bacchus dans le kiosque à musique.

Une fois encore, Besançon se distingue en occupant une première place dans un classement national.
Le magazine Impact Médecine a publié dans son numéro du jeudi 12 octobre dernier, le premier palmarès santé des 36 grandes villes de France Métropolitaine comptant plus de 100000 habitants. Celles-ci ont été jugées en fonction de 120 critères répartis en quatre grandes thématiques: offre de soins, état de santé, initiatives santé et environnement.
Sixième au classement national, derrière Bordeaux, Rennes, Nancy, Montpellier et Lyon, Besançon se trouve première en ce qui concerne l’état de santé de sa population. Une position que ce journal médical explique notamment par la politique dynamique et volontariste menée en matière de santé publique à Besançon.

En savoir plus : le palmarès et les articles liés à ce dossier sont en ligne sur le site internet d’Impact Médecine. Pour lire ceux qui ont trait précisément à Besançon: un clic sur ce lien.

Besançon était déjà célèbre dans le monde de l’arbitrage sportif pour être la patrie d’un grand arbitre de foot français: Michel Vautrot.
Mais voilà que notre ville se voit aujourd’hui liée à nouveau au milieu de l’arbitrage. Une loi vient en effet d’être adoptée par l’Assemblée Nationale, après approbation en juin du Sénat. Celle-ci réforme le statut juridique et fiscal des “hommes en noir” renforçant notamment leur protection à l’égard des actes d’incivilité dont ils sont de plus en plus victimes. Or, ce grand pas pour la centaine de milliers d’arbitres qui officient sur les terrains de sports français (toutes disciplines confondues) fait suite à une initiative du bisontin Jean-François Humbert, l’un de nos trois sénateurs du département du Doubs, à l’origine de cette proposition de loi.

En savoir plus sur ce texte de loi : un clic sur la page dédiée sur le site du Sénat.

Avez-vous vu les petits drapeaux qui ont fleuri depuis quelques jours sur la place de la Révolution en prélude au “Marché européen”. Celui-ci regroupe aujourd’hui, demain et lundi une centaine d'exposants de l'ensemble de l'Union Européenne, sélectionnés par leur fédération nationale pour la qualité de leurs produits alimentaires et manufacturés. Produits qu’ils ont bien entendu apportés avec eux pour nous les proposer à la vente durant ces trois jours.
Ce week-end à Besançon, il va encore falloir jongler avec le temps pour tout faire, car le “Marché européen” n’est pas le seul rendez-vous annoncé. La Ville ouvre les portes de six de ses équipements, pour des visites dévoilant quelques uns des 250 métiers municipaux. Rendez-vous au poste central Griffon où l’eau potable est suivie à distance, à la chaufferie automatique au bois de Planoise tout juste inaugurée (c’était hier), à la piscine patinoire La Fayette et la direction des sports de la Ville, sur la place de la Révolution, au Musée des Beaux-Arts et d’Archéologie, ainsi qu’aux logements-foyer Le Marulaz.
Micropolis accueille le salon de l’habitat, du bien-être et des jardins, la Fête de la science se poursuit, de même que le Latin’ festival.
Signalons aussi la brocante organisée par la Jeune Chambre Economique promenade Granvelle samedi (et non dimanche comme d’ordinaire). Ou encore dimanche, dans un tout autre registre, la Besac Inline Cup, coupe de France de Roller dans les rues de la ville et son “village roller” dans le quartier des Chaprais.

En savoir plus sur :
- le Marché européen et les Portes ouvertes de la Ville : www.besancon.fr.
- le Salon de l’habitat, du bien-être et des jardins : www.micropolis.net.
- la Fête de la science : http://www.fetescience.univ-fcomte.fr.
- le Latin’festival : infoline au 06.99.81.29.29.
- la Besac Inline Cup : www.aseb.asso.fr

Cette fois, c’est au tour de l’Express de nous offrir, comme chaque automne, une couverture Besançon. Ou plutôt Vesontio. Le magazine national axe son cahier spécial Besançon (en pages centrales) sur notre ville au temps de l’époque romaine. Après Archéologia (lire la note du 27 juin 2006), le Pays Comtois (lire la note du 5 août 2006) et le Point (lire la note du 24 septembre 2006), l’Express présente les exceptionnelles images en 3D conçues par l’Institut des Sciences et Techniques Antiques de l’Université de Franche-Comté. On y retrouve les trois plans présentant les trois états de la cité (néolithique, gauloise et romaine). A cela s’ajoutent, entre autres sujets, la présentation de cinq sites (l’amphithéâtre, le Cardo Maximus, la domus du collège Lumière, le pont romain et le forum) avec une mise en parallèle de la version antiquité et de la version XXIe siècle. Avec, une fois encore, des photos de Jack Varlet.

Qui-Que-Quoi : L’Express, n°2884 du 12 au 18 octobre 2006. Edition Besançon. En vente en kiosque chez nous moyennant 3,00€.

Après la parenthèse d’hier sur les Barathons, revenons donc à Chardonnet et son monument situé à l’angle du Jardin des Sens et du pont de la République à Besançon (lire la note du 10 octobre).
L’inventeur de la soie artificielle y est figuré en buste au sommet de cette construction qui à l’origine faisait office de fontaine. Mais, sont également sculptés d’autres personnages.

De part et d’autre du nom de ce célèbre bisontin, deux figures féminines en bas relief symbolisent la science et l’industrie. Et l’industrie est bien évidemment représentée sous les traits d’une fileuse.
Aujourd’hui, on remarque deux boules de pierre appuyées en bas des piliers qui cantonnent de chaque côté le monument. Or, sur les cartes postales anciennes, ces deux boules surmontaient ces deux piliers. Elles sont en fait tombées lors de la Seconde Guerre Mondiale lorsque le pont sauta. Et, jamais elles ne furent remises à leur emplacement initial.

Je vous avais annoncé hier que je vous en dirai plus aujourd’hui sur le monument d’Hilaire de Chardonnet. C’est en fait partie remise pour cause d’actualité.
Il faut en effet que je vous informe que demain soir, jeudi 12 octobre, dans le cadre de l’édition d’automne du festival des Barathons, trois concerts gratuits auront lieu dans des bars de Besançon.
A savoir :
- 20h30 : Junkyard Birds (stoner) à l’Asylum café, 18 rue Pasteur.
En savoir plus : junkyardbirds.free.fr
- 21h30 : Monsieur Z. (ragga electro rock) au bar de l’U, 5 rue Mairet.
En savoir plus : www.monsieurz.org
- 22h30 : Jan Vaclav Vanek (jazz libre) aux Passagers du Zinc, 5 rue de Vignier.
En savoir plus : jan.namaste.free.fr.

Véritable verrue à l’entrée sud-est de Besançon, les anciens bâtiments de la Rhodiacéta verraient apparemment leurs jours comptés. Le projet de réhabilitation de cette friche industrielle, longtemps débattu, a récemment fait un grand pas. L’Est Républicain a annoncé la semaine passée qu’une société grenobloise venait d’obtenir du tribunal de commerce de Nice l’autorisation d’acquérir l’ensemble des bâtiments au liquidateur de la société à qui ils appartiennent, moyennant 4 millions d’euros. A suivre...
Mais savez-vous que la Rhodia a succédé aux “Soieries artificielles” établies là en 1891. L’inventeur du principe de la soie artificielle, Hilaire de Chardonnet, étant né à Besançon, le maire de l’époque lui avait en effet demandé de réserver à sa ville natale l’industrialisation de sa découverte. Ce qui fut donc fait avec cette usine.
Hilaire de Chardonnet, vous le connaissez ! Son buste trône au dessus du monument qui depuis 1931 lui rend hommage place de la Première Armée Française (baptisée alors le rond-point du Casino), à l’angle du jardin des Sens et du pont de la République. Une oeuvre que je vous montrerai demain plus en détail.