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22.11.2005

Le Chiffre de la semaine

C’est le nombre de mètres de guirlandes (lampes et lucioles) déroulées pour Noël dans les rues de Besançon. Des illuminations qui nous donnent encore, côté chiffre : 274 motifs en traversée de rues, 80 sphères lumineuses de 1 mètre de diamètre (notamment Grande-Rue et rue des Granges), 2 lustres, 45 paquets cadeaux lumineux, 11 000 mètres de câbles électriques, 34 armoires électriques, 300 Kw de puissance installée... et un budget total (location des motifs lumineux, pose et dépose, assistance, énergie) de pas moins de 280 000 euros.
A noter, cette année, un renouvellement de la presque totalité des motifs ainsi qu’un effort sur les entrées de la ville (ronds-points de la rue de Vesoul/Graviers-Blancs et du tunnel de la Citadelle) et dans certains quartiers tel Planoise.
Plus que quelques jours avant que tout cela ne s’allume et que nous entrions, avec la Fée Electricité, dans le mois des festivités bisontines.

00:32 Publié dans LE chiffre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Besançon

21.11.2005

Au canard gourmand

23, rue de la République à Besançon. Gâteaux et chocolats s’alignent aujourd’hui dans la vitrine de la boutique d’Alain Ricot baptisée Le Chocolat Noir. Avant lui, Jacques Belin avait officié dans ses murs. Et avant ?
Une ancienne publicité retrouvée dans un journal régional indique que déjà en février 1937 se trouvait là une pâtisserie confiserie “tea room”. Curieusement, elle se nommait “Au canard gourmand”. Pourquoi donc ce nom de canard ? Quelqu’un le saurait-il ?

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20.11.2005

Et si on dégustait un Mont d’Or chaud

Ça y est ! Il semble bien que l’hiver arrive à Besançon. Depuis quelques jours, le thermomètre a considérablement chuté et nos voisins du Haut-Doubs attendent de pied ferme les premières neiges. Les Bisontins ont ressorti leurs manteaux, écharpes et même gants. Quoi de plus normal en fait ! Dans moins d’une semaine, les chalets du marché de Noël auront ouvert leurs portes promenade Granvelle, la forêt magique plantée sur la place du Huit-septembre et que l’on nous dissimule encore derrière de grandes bâches nous aura révélé ses mystères, les guirlandes illumineront toute la ville.
Avec le froid, on rêve davantage de plats ravigorants que de fraîches salades. C’est le bon moment pour inviter le Mont d’Or à quitter le plateau de fromage, direction le four. Quel régal qu’une “boite chaude” servie avec du jambon ou du Brési du Haut-Doubs. Mais ce réputé fromage Comtois bénéficiant de l’AOC se cuisine aussi de bien d’autres manières. Comme le prouvent quelques recettes figurant sur un petit livret édité en septembre dernier par le Syndicat interprofessionnel de défense du Mont d’Or, situé 26 rue Proudhon à Besançon. Signalons que l’on retrouve désormais tout ce qui concerne ce fromage au goût unique et quelques unes de ses recettes sur un site internet qui lui est totalement dédié :
www.mont-dor.com.

19.11.2005

C’est aujourd’hui et demain

Curieux mariage que celui des saucisses et des ébénistes marqueteurs, des vaches Montbéliardes et des joailliers. A Besançon, ce week-end, trois salons différents se côtoient dans les halls A et B de Micropolis.
“Doubs Terre d’Elevage” voit s’aligner les plus belles vaches Montbéliardes dans le cadre du “concours départemental des races laitières du Doubs” . “Le Village des Métiers d’Art” regroupe une cinquantaine d’artisans d’art d’ici et d’ailleurs. L’occasion de découvrir, parmi d’autres objets, d’originaux luminaires en papier, des chapeaux rigolos, des mobiles en fruits exotiques, d’élégants bijoux en titane ou d’étonnants soliflores. Entre ces deux espaces d’exposition : “Franche-Comté Terre d’Arômes”. Pour sa deuxième édition, ce salon de produits régionaux s’est considérablement enrichi. Soixante-dix exposants, filières professionnelles ou producteurs, offrent à la dégustation et à la vente viandes, salaisons, fromages, miels, vins, biscuits, foie gras, escargots, etc. Il y a là, un bisontin : le “Fournil Comtois”. Cette boulangerie qui a pignon sur les rues Luc Breton et Pasteur à Besançon propose au coeur du salon ses pains bio au lard, au comté, aux olives et aux noix, ses galettes de ménage ou son “pavé comtois” aux “blés franc-comtois broyés sur meule de pierre, à base de levain et de sel marin non raffiné de Guérande”. Le chocolatier Criollo de Chalezeule n’est pas loin avec ses “faïencines” et ses “Doubs frissons” bien rangés dans une boite à fromage.
Curieux mariage ... Quoique après tout ! Eleveurs, producteurs et artisans d’art ne perpétuent-ils pas chacun à leur manière un savoir-faire.

Où-Quand-Comment : Doubs Terre d’Elevage - Franche-Comté Terre d’Arômes - Biennale des Métiers d’Art, du 18 au 20 novembre de 10h. à 23h., Micropolis à Besançon, entrée payante (4€).
En savoir plus : http://www.micropolis.net.

18.11.2005

Luc Breton, c’est qui ?

Il n’a qu’une petite rue à Besançon reliant la Grande-Rue et la rue des Granges, coté place de la Révolution. C’est celle du Quick et de Nouvelles Frontières. Luc Breton est pourtant considéré comme le plus grand sculpteur franc-comtois du XVIIIe siècle.
Né à Besançon en 1731 et mort dans cette même ville en 1800, il avait été formé par le dolois Attiret avant de gagner Rome où il séjourna quelques années. De retour à Besançon, il assura la fonction de professeur à l’école d’Art dès la création de cette dernière en 1774, tout en exerçant ses talents dans la sculpture.
Le musée des Beaux-Arts et d’Archéologie de Besançon possède plusieurs terres cuites de sa main dont certaines sont actuellement visibles dans le cadre de l’exposition sur les artistes et la franc-maçonnerie. Besançon conserve aussi d’autres de ses oeuvres : la pietà de l’église Saint-Pierre, le décor de la fontaine des Dames (à côté de la Préfecture) qui remettait en scène la Petite Sirène du sculpteur Lullier - je vous en parlerai bientôt - ou les anges adorateurs du maître-autel de la cathédrale Saint-Jean.
Luc Breton est également présent dans les collections du musée du Louvre à Paris avec un très beau buste en marbre du prince Louis de Bauffremont (à noter que la famille de Bauffremont possédait le château de Scey-sur-Saône). Ce buste est même reproduit sur le site internet dudit musée. Pour le découvrir, il suffit de cliquer sur ce lien.

17.11.2005

Du nouveau sur Besançon Info

Déjà 80 jours que Besançon Info existe, 80 jours au cours desquels il a reçu quelques 3655 visites.
Pour cette 80e note, je veux juste vous inviter à regarder de plus près les colonnes de la page d’accueil. Besançon Info s’est en effet enrichi hier soir. Aux liens institutionnels déjà en place (ils ont toutefois changé de côté pour passer à gauche) et à ceux des salles de spectacles, s’en sont ajoutés 18 autres. Classés en 4 rubriques, ils permettent de se connecter directement sans avoir à chercher l’adresse sur les sites internet de nos équipes de foot, hand et basket, sur les sites existants des comités de quartier de Besançon, et sur plusieurs sites amis d’ici ou d’ailleurs. Sans oublier, le “Besançon pratique” pour se soigner, se renseigner, se déplacer.
Et demain, Besançon Info inaugure une nouvelle catégorie “C’est qui ?”

16.11.2005

Une grande dame à Besançon

En ces semaines précédant Noël, les beaux livres commencent à fleurir dans les librairies bisontines. Comme chaque année, le rayon “cuisine” déborde de bien gourmandes parutions. Bonnes adresses, secrets de chefs, recettes faciles à faire ou des plus compliquées, chacun y joue de sa partition culinaire. Parmi tous ces alléchants ouvrages, les Bisontins ne doivent pas manquer “Elles sont chefs”. Gilles Pudlowski y recense “les grandes dames de la cuisine contemporaine et leurs meilleures recettes”. 16 d’entre elles exercent leur art à l’étranger, 19 en France dont Jocelyne Lotz-Choquart. La chef “étoilé Michelin” du Mungo Park, bisontine d’adoption depuis 20 ans, y est présentée sur 3 pages et dévoile sur la 4e, sa recette de “Moelleux au pain d’épices, à la rhubarbe et au Vieux Pontarlier”.

Qui-Que-Quoi :
* le livre : Gilles Pudlowski, “Elles sont chefs”, Flammarion, 40€.
* la table : Le Mungo Park - 11, rue Jean Petit à Besançon - Tél. 03.81.81.28.01 - http://www.besac.com/mungopark.

15.11.2005

Que mangeait-on au Néolithique ?

On n’a rien inventé ! Nos ancêtres, non pas les Gaulois mais leurs aïeux de l’époque néolithique, mangeaient déjà de la viande cuite sur des pierres chaudes et des filets de truites fumées. C’est ce qu’ont prouvées les 30 années de fouilles des villages lacustres des lacs de Chalain et Clairvaux, où a aussi été mise en évidence la consommation de baies, de petits fruits, de plantes.
Désormais, le Jardin Botanique de Besançon (situé place Leclerc) nous révèle tout cela, dans le cadre d’une collaboration avec le laboratoire de chrono-écologie de Besançon (CNRS/Université de Franche-Comté) dont l’une des missions consiste à reconstituer l’environnement végétal des sociétés humaines à toutes les époques. L’une des parcelles de notre Jardin Botanique a en effet été récemment dévolue aux végétaux utilisés pour l’alimentation durant le Néolithique, il y a 5000 ans. Si elle est encore en cours d’aménagement, on y découvre néanmoins déjà diverses espèces : ail des ours, prunelle, fraise, framboise, mure, noisetier, cynorrhodon (fruits du rosier), coqueret (physalis). Toutes sont étiquetées et un classeur plastifié donnant des indications sur les cités lacustres jurassiennes, les méthodes d’analyse, la cueillette, l’agriculture, le stockage des denrées et l’élaboration des plats est à disposition du public.
Si le sujet vous intéresse, sachez qu’une soirée de conférences sur le thème “Histoire de la végétation - naissance de l’agriculture”, en présence d’un archéobotaniste et d’un dendrologue, a lieu ce mercredi 16 novembre à 20h au campus de la Bouloie (amphithéâtre Fourier, UFR Droit), 16 route de Gray à Besançon. Entrée libre et gratuite.

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© Photo BesançonInfo

Pour en savoir plus sur les cités lacustres de Chalain et Clairvaux, Besançon Info vous recommande le site (agréable et passionnant) récemment mis en ligne dans le cadre de la collection “Grands sites archéologiques” du ministère de la Culture : www.chalain.culture.gouv.fr.