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14.11.2005

Petites Fugues à Besançon et ailleurs

Les Petites Fugues débutent aujourd’hui. Pendant quinze jours, 20 écrivains français et suisses vont sillonner la Franche-Comté à la rencontre des écoliers d’une part, du grand public de l’autre dans des bibliothèques, galeries d’art, librairies, musées, théâtres, MJC, etc. Pour la 5e édition de ces “rencontres littéraires itinérantes”, l’accent est mis sur la lecture autour du thème “Le Temps de la lecture : en décalage horaire”. Comme les années passées, tout un programme a été élaboré par le Centre Régional du Livre de Franche-Comté. Une centaine de rendez-vous sont prévus, dont plusieurs à Besançon à l’école des Beaux-Arts, dans les bibliothèques municipales des Clairs Soleils, de Planoise et de Palente, à la médiathèque Pierre Bayle, à la galerie d’art la Prédelle, aux Sandales d’Empédocle, chez CampoNovo, au théâtre de l’Espace et au CDN-Nouveau théâtre.
Quant au musée du Temps, il accueille deux temps forts de la manifestation, les week-ends des 19-20 et 26-27 novembre. Rencontres débats avec les auteurs invités, lectures de textes par des comédiens, intermèdes musicaux, lectures musicales sont annoncés. Sans oublier les apéritifs et thés littéraires offerts à l’issue des rencontres-lectures.

En savoir plus : http://crlfranchecomte.free.fr> (rubrique "événement").

13.11.2005

Festival de films africains ... C’est parti !

Savez-vous qu’en juillet 2005, 93 associations de ressortissants africains ou de personnes travaillant en lien avec l’Afrique étaient répertoriées à Besançon. Parmi elles, l’APACA (Association pour la Promotion des Arts et des Cultures d’Afrique) qui propose, toute cette semaine, de mieux connaître la diversité et la qualité du cinéma Africain grâce à “Lumières d’Afrique”.
Débutée hier, cette 5e édition du festival de films africains de Besançon met à l’affiche des salles du centre ville (Kursaal, Plazza Victor-Hugo, Marché Beaux-Arts) jusqu'au dimanche 20 novembre, pas moins de 17 films, 13 documentaires et 9 courts-métrages en provenance de 16 pays d’Afrique. Presque toutes les projections sont suivies d’échanges avec des invités (acteurs, réalisateurs, écrivains, journalistes, etc...). A noter, pour les enfants : la projection en avant-première nationale, dimanche 20 novembre à 11h, de “Kirikou 2”, en lien avec l’UNICEF dans le cadre de la journée internationale des droits de l’enfant.

En marge du festival :
- Vue d’Afrique : exposition de photographes bisontins à la salle Proudhon (Kursaal),
- Visages d’Afrique : exposition de photos d’acteurs ou réalisateurs africains et de tournages de films, au cinéma Marché Beaux-Arts.
- exposition d’une partie du fond africain du musée des Beaux-Arts et d’Archéologie de Besançon, en ses murs,
- diaporama à partir de la collection d’objets d’Afrique du muséum d’Histoire Naturelle de Besançon à la salle Proudhon (séance spéciale lundi 14 novembre à 18h en présence du Conservateur du muséum qui apporte pour l’occasion quelques pièces originales).
- visite technique à la chocolaterie Le Criollo avec présentation de la fabrication du chocolat, mercredi et samedi à 15h (parce que la plupart des fèves de cacao viennent d’Afrique)
- et pour poursuivre les discussions, les soirées du festival au restaurant La Case.

En savoir plus :
sur le programme : www.lumieresdafrique.com.
sur l’association : http://perso.wanadoo.fr/apaca.25.

12.11.2005

En mémoire de nos poilus de 1918

Hier, Besançon s’est souvenu de ses poilus morts pour la France. En ce jour anniversaire de l’Armistice de la Première Guerre Mondiale, une cérémonie s’est déroulée, comme chaque année, au Monument aux Morts. Vous n’ignorez sans doute pas que celui-ci se trouve en contrebas de la gare Viotte. Mais, avez-vous déjà pris le temps de le regarder en détail ?
Avez-vous vu qu’au centre figure une femme couronnée accompagnée d’un jeune garçon nu ? Il s’agit de la Ville de Besançon rappelant à cet enfant (symbole des générations futures) qu’il a un devoir de mémoire vis à vis des Bisontins qui se sont sacrifiés pour sa liberté et dont les noms sont gravés dans la pierre.
Avez-vous observé que les deux soldats qui se dressent de chaque côté, au premier plan, ne portent pas la même tenue ? Celui de gauche représente le fantassin parti en août 1914 en pantalon garance et coiffé d’un képi ; celui de gauche le poilu victorieux en uniforme de 1915, les jambes enserrées dans les bandes molletières réglementaires et la tête protégée par le casque Adrian.
Avez-vous remarqué la frise de têtes de boeufs qui court tout autour du monument ? Ce sont des “bucranes”, un motif ornemental employé dans l’Antiquité pour rappeler les victimes des sacrifices. Ils font référence aux 1531 Bisontins tombés pour la Patrie. Dans l’Entre-Deux-Guerres, certains assimilaient plutôt ces animaux aux victimes de la “boucherie” qui fut cette terrible guerre.

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© Photo Claude Bonnet

Qui-Que-Quoi : le Monument aux Morts de Besançon a été inauguré le 30 novembre 1924. Il est l’oeuvre de deux Grand Prix de Rome, l’architecte bisontin Maurice Boutterin résidant alors à Paris et le statuaire dijonnais Paul Gasq. Ceux-ci firent appel pour les deux soldats aux sculpteurs bisontins Albert Pasche et Georges Laëthier.
Sources : Docteur Claude Bonnet, “Les Monuments aux Morts dans le département du Doubs”, Editions Empreinte, 1998.

11.11.2005

Aujourd’hui congé !

On ne fait pas toujours ce que l’on veut sur le web. Vous le savez comme moi. Ce 11 novembre, Blogspirit, mon hébergeur, a effectué une maintenance afin d’améliorer encore ses services. Normal donc que vous n’ayez pu vous connecter sur www.Besanconinfo.com. Et moi, j’en ai profité pour me mettre en vacances. Prochaine note, le 12.

10.11.2005

Le CCMM invite Jacky Cordonnier

A l’heure actuelle, aux sectes “traditionnelles” s’ajoutent de nouvelles dérives sectaires dont les premières cibles, souvent par internet, sont des adolescents à l’identité fragile. Il faut être donc encore plus vigilant qu’avant.
C’est pourquoi, dans le cadre de sa lutte contre toutes les formes sectaires, le CCMM de Franche-Comté accueille lundi 14 novembre l’historien des religions Jacky Cordonnier. Celui-ci donnera une conférence intitulée “Le XXIe siècle à l’épreuve du satanisme et des sectes” à 20h30 au Grand Amphithéâtre de la faculté de Médecine, place Saint-Jacques à Besançon. Entrée ouverte à tous (5 euros). Une conférence à recommander aux jeunes générations.

Qui-Que-Quoi : le CCMM (Centre Contre les Manipulations Mentales Roger Ikor) “a pour but de participer à la protection de la Liberté de l’Homme. Il s’oppose à toute action, collective ou individuelle, qui tend, par quelques moyens que ce soit, à pénétrer, domestiquer ou asservir les esprits, notamment ceux des jeunes. A cette fin il mène une action d’information, d’éducation et de mise en garde du public fondée sur la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen, à la convention internationale des droits de l’enfant et en référence aux valeurs républicaines, au principe de laïcité en particulier "
En savoir plus : www.ccmm.asso.fr.

09.11.2005

Grandes Orgues

Hier soir, l’église Sainte-Madeleine de Besançon (communément appelée La Madeleine comme sa grande soeur parisienne) a fait salle comble. L’église s’était métamorphosée, le temps d’une soirée, en lieu de concert pour accueillir l’Orchestre de Besançon, accompagné de “grands élèves" du Conservatoire National de Région. Dirigé de main de maître comme à l’accoutumée par le Chef Peter Csaba, les musiciens ont joué des pièces de Berlioz, Poulenc et Saint-Saëns. Raison de leur présence dans l’église, le soliste était hier soir l’organiste Philippe Lefebvre, titulaire des Grandes Orgues de Notre-Dame de Paris. Le très bel orgue de La Madeleine était en effet à l’honneur de ce concert qui clôture la série de récitals organisés pour fêter la fin de sa restauration.


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© Photo BesançonInfo

Qui-Que-Quoi : Le Grand-Orgue de l’église Sainte-Madeleine de Besançon est classé Monument Historique à titre instrumental depuis 1973, alors que son buffet l’est depuis 1930. Construit par Claude-Ignace Callinet, il joue pour la première fois le 31 mars 1850, avant d’être complété ou modifié à plusieurs reprises. Déjà restauré il y a 20 ans, cet orgue vient de faire l’objet d’un nouveau relevage.

00:45 Publié dans Zoom sur ... | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Besançon

08.11.2005

C’est à Besançon que l’on est le plus heureux !

C’est écrit noir sur blanc. Dans le dossier que l’hebdo Stratégies consacre au bonheur dans les villes, Besançon arrive en tête avec une “note de bonheur” de 68 (alors que la moyenne nationale est de 60). Ce serait les Bisontins et Bisontines qui l’auraient dit en répondant en septembre dernier au sondage Agicom/Stratégies “23 villes jugées par leurs habitants”, sondage justement publié et analysé dans ce journal dédié au marketing, à la communication et aux médias.
Plutôt que de se baser sur le taux de chômage, la superficie des espaces verts, le prix du m2 et l’offre culturelle, le sondage a consisté à demander à plus de six mille ménages des 22 capitales régionales (plus Reims) comment ils ressentaient leur ville. Ils ont été questionnés sur 15 critères. Besançon se classe première pour deux d’entre eux : les Loisirs et la Convivialité, passant en effet aux yeux de ses habitants interrogés comme une ville attractive où l’on a l’embarras du choix pour se distraire et où l’on se fait facilement des amis. Elle arrive en seconde position pour la rubrique Social et Santé et celles liées aux Rues (stationnement, fleurissement, terrasses, etc.), à la Confiance (dans les domaines de la santé, la sécurité, le logement, le travail), aux Acquis (les atouts naturels de la ville et ceux dont elle s’est dotée), à l’Environnement. Enfin, la médaille de bronze lui revient pour les Transports urbains, la Sécurité, la Famille et l’Education, le rôle des Elus.
Bref, Besançon figure sur le podium pour 11 critères sur 15. Pas étonnant qu’elle caracole en tête du classement définitif. Là, où l’on est beaucoup moins bon en revanche : le Commerce (18e). Et si dans leurs commentaires, les journalistes mettent en avant la convivialité et la large palette de loisirs, ils pointent du doigt deux de nos points noirs : l’économie et la notoriété.
Mais après tout, ne dit-on pas “Pour vivre heureux, vivons caché” !

Quoi-Quand-Où : Stratégie, n°1388, 3 novembre 2005. En vente, en très petit nombre, dans quelques bureaux de tabac et maisons de presse de Besançon (pas facile à dénicher, croyez-moi), moyennant 5,80 euros. Le site web de cet hebdo.

© Photo BesançonInfo

07.11.2005

Six Picasso au musée des Beaux-Arts et d’Archéologie de Besançon

D’ordinaire, le musée des Beaux-Arts et d’Archéologie de Besançon expose un tout petit tableau de Picasso. Appartenant à la donation Georges et Adèle Besson, celui-ci figure des radis qui apparemment ne compteraient pas au nombre des chefs d’oeuvre du maître catalan. Or, en ce moment, ce sont des Picasso d’un tout autre acabit que l’on peut découvrir au musée. Ils nous ont été prêtés par quatre musées, en échange d’oeuvres des collections bisontines : les Goya exposés cet été au Grand Palais à Paris et cet automne à Berlin, un Matisse présenté à Düsseldorf et Bâle. En contrepartie, le musée des Beaux-Arts et d’Archéologie de Besançon s’enrichit donc pour quelques mois de six huiles sur toile, pour la plupart de très grand format, révélant différentes périodes de l’art du célèbre peintre. A savoir :
- “Femme à la mandoline”, 1908 (Kunstsammlung Nordrhein Westfalen, Düsseldorf).
- “Tête de femme”, 1909 (Neue Nationalgalerie, Berlin).
- “Buste de femme sur fond gris”, 1943 (Neue Nationalgalerie, Berlin).
- “Femme couchée au bouquet”, 1958 (Neue Nationalgalerie, Berlin).
- “Femme à l’oreiller”, 1969 (Musée Picasso, Paris).
- “Vase de fleurs sur une table”, 1969 (Fondation Beyeler, Riehen/Bâle).
Si vous aimez l’oeuvre de Picasso, je ne doute pas que vous vous rendiez au musée pour admirer ces toiles. Si, au contraire vous ne l’appréciez pas du tout, je vous invite néanmoins à aller les voir, car une telle concentration de Picasso de cette qualité ne risque pas de revenir à Besançon avant longtemps.

Où-Quand-Comment : Musée des Beaux-Arts et Archéologie (étage de la donation Georges et Adèle Besson), place de la Révolution à Besançon. Ouvert tous les jours sauf le mardi. Entrée gratuite le dimanche.
En savoir plus : 03.81.87.80.49 - www.besancon.fr.

00:15 Publié dans Avez-vous su ? | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Besançon