Besançon Info

Original, l’habillage du garde corps du Doubs, au niveau du passage sous le pont Denfert Rochereau à Besançon. Chaque losange de métal est tressé d’une sorte de raphia. Pour arriver à une telle décoration, il en aurait fallu des heures et des heures aux ouvriers municipaux ou à des plasticiens inspirés. En réalité, c’est l’eau qui a tout fait. Si le Doubs a retrouvé son cours et s’écoule avec moins de véhémence, subsistent ça et là quelques traces de ses caprices de la fin de la semaine dernière. En se retirant, il a abandonné, accroché à cette barrière, un peu de la végétation qu'il charriait, créant ainsi, bien involontairement, cette oeuvre éphémère.

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Avez-vous déjà remarqué cette belle maison située au 4, rue de Lorraine à Besançon et qui présente la particularité de s’orner au premier étage d’un bow-window éclairé de vitraux. Elle dévoile une riche décoration sculptée à qui la regarde en détail. Tous les encadrements de fenêtres sont traités avec beaucoup de soin, mais le coup d’oeil vaut surtout pour les deux trophées qui agrémentent sa façade. L’un représente l’architecture, l’autre les arts (musique et théâtre) comme vous pourrez le voir ci-dessous. Il n’existe pas d’autre exemple d’une telle ornementation dans la ville. De quoi s’interroger sur la personne qui l’a fait construire! Pour ma part, j’ignore de qui il s’agissait.

Zoom sur les deux trophées
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C’est la hauteur maximale, en mètres, atteinte par le Doubs à Besançon en cette crue de mars 2006 qui restera dans les annales de la ville. Cette cote a été relevée le vendredi 10 mars à 23 heures. Ensuite la rivière a débuté sa lente décrue.
Ce n’est pas la première fois que le Doubs enfle ses flots au point de dépasser les 7 mètres, alors qu’habituellement son niveau est à 1,55 mètres. Voici en effet les records que l’on pouvait lire sur les feuilles placées ces jours derniers sur les ponts de Besançon pour informer les habitants de la montée des eaux:

- 9 m 57 le 21 janvier 1910
- 7 m 50 le 10 novembre 1944
- 7 m 45 le 15 janvier 1955
- 7 m 56 le 26 février 1957
- 7 m 06 le 24 février 1970
- 7 m 54 le 27 mai 1983

Dimanche prochain, 19 mars, sept choeurs de l’Agglomération bisontine se produiront dans l’église Saint-Louis de Besançon pour un concert caritatif. Organisé par le CAEM (Carrefour d'Animation et d'Expression Musicales) de Planoise dans le cadre de l’opération “Mille choeurs pour un regard”, celui-ci regroupera une soixantaine de choristes issus du choeur d’hommes de Franois «La Débandade», des chorales de Thoraise, Deluz, Châtillon-le-Duc, de l’Atelier Musical de Velotte et de celles du CAEM Planoise «le c(h)oeur» et «De Vives Voix», accompagnés de musiciens professionnels.
Ce concert, qui a lieu chaque année à l’initiative de l’Association Rétina France, a pour but de favoriser les rencontres entre bien et mal voyants, d’informer le plus grand nombre de personnes sur les maladies de la vue mais aussi de recueillir des fonds pour soutenir la recherche médicale en ophtalmologie et aider les déficients visuels. Aussi, la totalité de la recette de ce concert sera-t-elle reversée à Rétina France.

Ou-Quand-Comment : Mille choeurs pour un regard, église Saint-Louis de Montrapon à Besançon, dimanche 19 mars à 18h. Tarif: 5€ pour les adultes et 3€ pour les moins de 12 ans. Renseignements auprès du CAEM Planoise au 03.81.51.21.36.

Si vous regardez le JT de TF1, vous connaissez certainement Emmanuel Rivallain et Denis Colle. Dès qu’ils en ont l’occasion, ces journalistes télé installés à Besançon informent la France entière de ce qui se passe chez nous. Et en ce moment, ils ne chôment pas. Après les dizaines de centimètres de neige qui ont recouvert Besançon samedi dernier, c’est au tour des inondations de faire l’actualité. Résultat, hier leur reportage est passé au JT de 13 heures et, complété d’images de Denis et de commentaires d’Emmanuel enregistrés l’après-midi, également à celui de 20 heures. Il faut dire que si la neige de dimanche était impressionnante, la montée des eaux l’est tout autant.
Hier à midi, la promenade Micaud était sous l’eau. A 20 heures, la toise située au pont de la République marquait une hauteur d’eau de près 7,10 mètres! C’est pas compliqué, le Doubs atteignait la base du tablier des ponts de la ville.

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Au moins, comme ça, on parle de Besançon. C’est ce que m’a fait remarquer par mail Danièle, en ces mots choisis :

Besançon en 2011. A cette date, les TGV Rhin Rhône devraient être en circulation et la gare d’Auxon construite. Mais certains TGV directs arriveront encore en gare Viotte, de même que les correspondances permettant de rejoindre ceux desservis par la gare d’Auxon. Ce trafic nécessite bien évidemment un réaménagement de notre gare bisontine actuelle. Il a en fait été décidé de l’ouvrir, au nord, sur la rue de Vesoul. De ce côté-là se ferait donc l’accès aux TGV, avec des parkings supplémentaires, tandis que le côté avenue Foch serait destiné aux TER.
2011, cela semble loin. Mais, c’est dès à présent qu’il faut commencer à réfléchir à ce programme. Et, hier soir au Conseil municipal de Besançon, a été justement votée une étude pour ce débouché nord de la gare.

Rien à voir avec une religieuse. La rue Sainte-Claire-Deville située à Besançon, non loin du Palais des Sports, porte le nom d’un chimiste né aux Antilles en 1818. Celui-ci fut professeur à la faculté des Sciences de Besançon et en fut le premier doyen.
Dans les années 1830, lorsque la ville étudia la possibilité de s’approvisionner en eau grâce à la source d’Arcier (comme cela se faisait déjà à l’époque romaine), Henri Sainte-Claire-Deville fut chargé d’en analyser la qualité. Il jugea cette source “intarissable et pure”. Il ne s’était pas trompé! 176 ans plus tard, elle coule toujours et continue d’alimenter en eau potable une grande partie de la ville.

Vous êtes une association bisontine ou un établissement d’enseignement de Besançon.
Vous avez un projet en liaison avec l’étranger, dans l’un des quatre domaines suivants: linguistique ; professionnel ; culturel ou sportif ; humanitaire, social ou de coopération/ développement.
Ce projet est d’intérêt collectif, c’est à dire qu’il concerne un groupe de Bisontins au titre d’acteurs et/ou de bénéficiaires.
Vous souhaitez réaliser ce projet au cours de l’année 2006.
Vous n’avez pas obtenu de bourse aux projets internationaux depuis 2002.
Si vous remplissez toutes ces conditions, n’hésitez pas à déposer un dossier à la Ville de Besançon avant le 18 mars. Pour la 15e année consécutive, la municipalité attribuera en 2006 des bourses destinées à soutenir des projets innovants, ne pouvant bénéficier des subventions traditionnellement accordées pour des échanges internationaux. La dotation globale s’élève à 7700€.

Qui-Que-Quoi : pour en savoir plus et connaître les modalités de constitution du dossier, un coup de fil à la Direction des Relations Internationales et de l’Enseignement Supérieur (service des Relations Internationales). Tél. : 03.81.61.50.27 ou 03.81.61.51.87.