Besançon Info

A votre avis, c’est quoi ce bâtiment?
Eh bien, non... ce n’est pas la préfecture de Besançon. Il s’agit en fait de la gare de la ville anglaise de Huddersfield, dans le Yorkshire. Curieuse ressemblance n’est-ce pas!

Ce bas-relief finement sculpté dans le tilleul est l’une des 25 pièces qui composent la sculpture sur bois que le district de Kirklees a offerte samedi dernier à la population bisontine pour marquer les 50 ans de son jumelage avec notre ville (l’anniversaire a été en fait fêté l’an passé). Oeuvre de plusieurs artistes qui ont conjugué leurs talents et la minutie de leur travail, ce grand tableau a été installé pour l’instant en haut de l’escalier de l’hôtel de ville de Besançon, juste à coté de la salle du Conseil Municipal. Outre divers bâtiments ou ouvrages d’art majeurs du district de Kirklees (l’hôtel de ville de Dewsbury, le viaduc de Lockwood, le centre commercial de Kingsgate, Castle Hill, l’ancienne halle de la laine de Huddersfield ou son université, l’église de Hartshead, le stade Galpharm, etc.), il figure les armes du district, la rose du Yorkshire, une lampe de mineur, des randonneurs, des joueurs de cricket. Sans oublier... une scène de rugby car dès 1894 fut décidé à Huddersfield de renoncer au rugby à 15 pour former une ligue semi-professionnelle à 13.

Qui-Que-Quoi : Jumelé à Besançon, le district anglais de Kirklees regroupe 11 communes et compte une population de 391000 habitants. Ses villes les plus importantes sont Huddersfield, Dewsbury et Batley.

© Besancon Info : La gare de Huddersfield (en haut). L’université de Huddersfield, la rose du Yorkshire, détail des armes de Kirklees, détail de Tunnel End (à droite). L’oeuvre entière (en bas).

Il n’ont que les escaliers à descendre pour se retrouver sur la place de la Révolution. Les élèves et les enseignants du Conservatoire National de Région (CNR) du Grand Besançon ne manquent pas cette occasion que leur offre le marché de Noël pour aller à la rencontre du public. Dès demain et jusqu’au vendredi 22 décembre, ils vont se livrer à des animations musicales gratuites. A noter que le 21, la danse contemporaine s’associera à la clarinette.
Ce même jeudi 21 décembre, le C(h)oeur, ensemble vocal du CAEM Planoise, donnera son premier concert de la saison 2006/2007 dans les rues du centre ville et les allées du marché de Noël de Besançon au gré du son des grelots des rennes du Père Noël.


Où-Quand-Comment :
- animations musicales du CNR du Grand-Besançon, chapiteau du marché de Noël, place de la Révolution à Besançon, du 7 au 22 décembre (hors week-ends) à partir de 18h.
- chants traditionnels de Noël par le C(h)oeur, ensemble vocal du CAEM Planoise, le jeudi 21 décembre à partir de 19h dans le centre ville de Besançon.

Avez-vous déjà remarqué cette colonne alternant piles rondes et carrées qui se dresse sur l’esplanade de la Chambre de Commerce et d’Industrie, avenue Villarceau à Besançon.
Un clin d’oeil à celles qui soutiennent le fronton de la maison du Directeur à la Saline Royale d’Arc-et-Senans, oeuvre de Claude-Nicolas Ledoux.

Qui-que-quoi : Si vous ne me croyez pas, un clic sur cette page du site de la Saline.

© Besancon Info.

Décidément, Besançon semble vivre une véritable histoire d’amour avec la musique. On avait déjà le “Festival international de musique de Besançon Franche-Comté” et son “Concours des jeunes chefs d’orchestre”. On avait aussi “Jazz et musiques improvisées en Franche-Comté” et “Musiques Libres”. On a tout récemment inauguré le “Festival des musiques de rues”.
C’est aujourd’hui au tour du “Festival international de Franche-Comté Le cinéma de la musique” de faire son entrée dans la vie bisontine. Organisé par l’association “Les yeux de la musique”, ce nouveau rendez-vous explore comme son nom le laisse supposer les liens entre cinéma et musique. Et, dans ce domaine, les pistes sont multiples qu’il s’agisse de classique, jazz, rock, rap, reggae... D’où une affiche qui combine des films évoquant des musiciens célèbres ou totalement fictifs, d’autres où la bande son est aussi importante que les acteurs, des comédies musicales, des documentaires sur les musiques d’ici et d’ailleurs, etc.
En tout, ce festival décline la musique en une centaine de longs et courts-métrages à voir en Franche-Comté. Parmi ceux-ci, 96 sont projetés à Besançon et Larnod! Curieusement, hormis 3 films diffusés dans 10 communes de la région et un autre au Majestic à Vesoul, c’est dans notre cité que se déroule en fait ce festival qui s’annonce pourtant d’emblée comme régional et est porté très officiellement par le Conseil Régional de Franche-Comté. Peut-être nos voisins de Dole, Lons-le-Saunier, Montbéliard, Gray, Lure ou Belfort trouveront-ils cela quelque peu injuste. Mais ce ne sont certes pas les cinéphiles et mélomanes bisontins qui vont s’en plaindre. D’autant qu’on annonce la venue dans notre ville de Michel Jonasz, Anna Karina, Ken Russell, Michel Serrault ou encore Cali.

Où-Quand-Comment : “Festival international de Franche-Comté Le cinéma de la musique”, essentiellement à Besançon, du 4 au 10 décembre. A noter que ce festival ne commence à Besançon que mercredi 6 et qu’un pass à 15 euros (12 euros en tarif réduit) donne accès à toutes les séances bisontines, hormis les soirées d’ouverture et clôture.
Pour tout savoir sur la philosophie de ce festival et sa programmation, un clic sur www.cinemadelamusique.com.

Ca y est!
Hier à 17 heures, le coeur de Besançon s’est illuminé en rouge et blanc.
Les décorations de Noël déclinent cette année dans la Boucle ces deux couleurs... celles du Père Noël.
Par rapport à l’an passé, deux tiers des motifs ont été renouvelés et le Pont Battant a lui aussi droit à ses guirlandes. Le récent changement de son mobilier urbain permet en effet désormais de l’orner de décorations de Noël en respectant les normes de sécurité de plus en plus exigeantes en ce domaine, ce qui n’est pas encore possible pour les autres ponts de la ville.
Autres nouveautés, le renforcement des décorations dans les quartiers, notamment à Planoise, et sur les entrées de ville.

Qui-Que-Quoi : Besançon s’illumine jusqu’au 2 janvier 2007, tous les jours à partir de 17 heures (toute la nuit les soirs de Noël et du Nouvel An). Ces illuminations, en chiffres, ce sont 288 motifs en traversée de rue complétés de quelques décors, 4500 mètres de guirlandes lampes et lucioles et 11000 mètres de câbles électriques. Côté budget, il faut compter 300000 euros répartis moitié en location des motifs, moitié en installation, auxquels s’ajoutent 6500 euros d’énergie.

© Besancon Info.

C’est le nombre de déplacements effectués chaque jour dans la Communauté d’Agglomération du Grand Besançon. Soit 3,9 déplacements par personne.
Parmi ces 650000 déplacements, 379000 (plus de la moitié) se font en voiture. Normal quand on sait qu’en 1999 déjà, 26000 personnes travaillant à Besançon résidaient en dehors de la ville et effectuaient quotidiennement l’équivalent de plus de 830000 km. Ce qui représentait une augmentation de 30% par rapport à 1990... et cela n’a certes pas dû s’arranger.
Des chiffres impressionnants qui motivent la mise en place du covoiturage dans le Grand Besançon dont je vous ai parlé hier.
A propos, pour vous faciliter les déplacements, www.besanconinfo.com met dès aujourd’hui un lien sur le site du covoiturage dans sa colonne de gauche, rubrique “Besançon pratique”.

On le sait, il y a trop de véhicules qui circulent dans notre ville et l’essence coûte de plus en plus cher. En outre, rouler en compagnie d’un ou plusieurs passagers serait moins stressant et occasionnerait moins d’accident. Et, c’est plus sympa. Moralité, autant partager sa voiture avec quelqu’un qui ferait le même trajet, aux mêmes heures. Mais avec qui, justement?
Afin de faciliter ce covoiturage, la Région de Franche-Comté, le Conseil Général du Doubs, la CAGB et la Ville de Besançon ont lancé la semaine dernière un nouveau service sur internet. La démarche est des plus simples.
1) on lit la “charte d’utilisation” pour savoir à quoi on s’engage,
2) on lit la note de la Fédération Française des Sociétés d'Assurances, histoire de voir ce que le covoiturage implique côté assurance.
Et si on adhère à tout ce qu’on vient de lire, on s’inscrit. Ensuite, il suffit d’indiquer son trajet, comme conducteur ou passager, et d’attendre des nouvelles. Quant à ceux qui travaillent dans une entreprise ayant adhéré au PDE (Plan de Déplacement d’Entreprise), ils peuvent sur ce même site accéder à un service leur permettant de visualiser les trajets proposés par des collègues.
A ce jour, des centaines de trajets sont déjà en ligne. Certains remontent d’ailleurs à quelques mois. N’en soyez pas étonnés. C’est tout simplement parce que le site de ce covoiturage pour Besançon, le Doubs et la Franche-Comté est hébergé par un site national préexistant.

Qui-Que-Quoi : Pour accéder au site du covoiturage :
* par le site de la ville : http://www.covoiturage.besancon.fr.
* par le site du Conseil Général : http://www.covoiturage.doubs.fr.
* par le site de Conseil Régional : http://covoiturage.cr-franche-comte.fr .