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17.03.2007

Qui c'est ?

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Pasteur, vous connaissez ! Grâce à ce savant, né en 1822 à Dole, la lumière fut faite sur le mécanisme de l’infection chez l’homme et l’animal par les virus et microbes, sur les moyens de lutter contre ces germes et d’en prévenir l’apparition par la vaccination. Quant à ses recherches dans le domaine de la fermentation, elles aboutirent également à l’amélioration des techniques de vinification. Besançon lui rend hommage par une rue, une place, un lycée, un buste, un pavillon de son hôpital Saint-Jacques. Mais savez-vous que le père de Louis Pasteur était né à Besançon en 1791, au 53bis de la rue d’Arènes. Apposée contre la façade de cette demeure, une plaque en rappelle le souvenir.

24.02.2007

Qui c’est ?

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Justement, je me le demande. D’ordinaire, lorsque l’on évoque Jean de Vienne en Franche-Comté, il s’agit de l’amiral né en 1341 au château de Roulans pour certains historiens, à Dole pour d’autres. Organisateur de la marine française sous Charles V, il participa à de nombreuses batailles navales. Puis, au côté du futur duc et comte de Bourgogne Jean sans Peur, il alla secourir le roi de Hongrie menacé par les Ottomans. C’est lors de cette croisade, à Nicopolis très exactement, qu’il mourut en 1396 au combat. A noter que Jean de Vienne a donné son nom à une frégate de lutte anti sous marine dont la ville de Besançon est la marraine depuis 1983.
Or, si l’on regarde de plus près la plaque de cette rue du quartier Saint-Claude à Besançon, les années ne correspondent absolument pas et concernent le XIXe siècle. Alors, qui est donc ce Jean de Vienne?


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A moins qu’il ne s’agisse tout bonnement d’une erreur et d’un 3 mal écrit qui serait devenu 8 lors de la confection de la plaque?
Bizarre quand même que personne ne l’ait remarqué jusqu’alors et n’ait fait corriger ces dates, si tel était le cas.

En savoir plus:
- sur Jean de Vienne, celui du XIVe siècle: un clic sur la page de Wikipédia qui lui est consacrée. On peut même y voir son buste.
- sur la frégate Jean de Vienne dont Besançon est marraine, un clic sur le site du ministère de la Défense.

14.01.2007

C’est qui ?

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Mais qui sont ces deux princesses qui ont inspiré la dénomination de cette rue de Besançon qui mène de la rue de Belfort au cimetière des Chaprais.
Dans “Mon vieux Besançon”, Gaston Coindre rapportait que cette appellation venait de celle d’une auberge qui se trouvait là. Dans “Les rues de Besançon”, Evelyne Toillon précise, qu’en 1779, était situé à cet endroit “L’hôtel des trois princesses”, sorte de “maison de plaisir” pour les bourgeois de la ville. Nos “princesses” n’aurait donc apparemment rien de très aristocratique! Et où est donc passée la troisième? Nul ne le sait plus aujourd’hui.

01.01.2007

A 0 heures, nous sommes entrés dans 2007, alors...

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... et pour commencer cette nouvelle année qui, je le souhaite, sera riche pour Besançon, voici une vue insolite de notre quai Vauban, dernière image du spectacle consacré à Vauban qui, sous la pluie, a été projeté en cette nuit de passage à 2007 pour la première fois.
Pour ceux qui n’ont pu le voir, il est redonné aujourd’hui et les jours prochains (lire à ce sujet la note du 29 décembre 2006).


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© Besançon Info.

25.12.2006

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23.12.2006

Qui c'est ?

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Il n’a droit à Besançon qu’à un petit “passage” qui relie la rue des Chaprais à la rue de Belfort. Pourtant la carrière d’Alfred Rambaud, né le 2 juillet 1842 dans une maison de la rue Moncey à Besançon et décédé le 10 novembre 1905, est des plus prestigieuses.
Agrégé d’histoire à l’âge de 22 ans, Docteur ès-lettres à 28, il fut professeur à l’Ecole Normale Supérieure et à la Sorbonne à Paris, collaborateur à la "Revue des Deux Mondes", au "Temps" et à diverses revues historiques, rédacteur en chef du "Progrès de l’Est", directeur de la "Revue Bleue". De nombreux ouvrages parurent sous sa plume tels que “L’Histoire de la Russie”, “L’Histoire de la Révolution Française”, “L’Allemagne sous Napoléon Ier”, “L’histoire de la civilisation française”, “La France coloniale”, etc.
Mais Alfred Rambaud fut aussi un homme politique. En 1879, il avait été chef de cabinet de Jules Ferry. Républicain libéral, il n’était élu sénateur du Doubs que depuis quelques mois quand il fut nommé, en 1895, ministre de l’Instruction Publique, fonction qu’il assura jusqu’en 1898. C’est d’ailleurs à lui que l’on doit, alors qu’il dirigeait ce ministère, le transfert au Panthéon des restes de Voltaire et de Rousseau.

Sources : notice biographique élaborée par les Archives Nationales en 2004.

22.10.2006

Qui est-ce ?

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Certains Bisontins la nomment toujours place du Jura. Pourtant cette place-parking qui sépare la rue Charles Nodier du faubourg Tarragnoz a été rebaptisée en 1953 place De Lattre de Tassigny. Un hommage à ce maréchal qui, commandant la Première Armée Française, arriva en septembre 1944 à Besançon tout juste libérée par les Américains. Il y installa son QG et, de la capitale comtoise, prépara l’offensive qui allait permettre de libérer en novembre le nord de la Franche-Comté encore occupée par les Allemands ainsi que l’Alsace et la Lorraine.

15.09.2006

Le Chambrier, c’est qui ?

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Cette rue, étroite et pentue, qui dévale à Besançon de la rue de la Convention jusqu’à Rivotte, est baptisée de ce nom curieux de "rue du Chambrier”. Pas si curieux que cela finalement. En effet, on appelait jadis ainsi le trésorier de l’archevêque, l’un des grands officiers de la cour archiépiscopale. Or, comme son hôtel particulier était situé tout à côté, il donna tout simplement son nom à cette ruelle.
A son extrémité supérieure, on peut voir un passage voûté qui marque l’emplacement d’une porte. Jadis, s’y trouvait l’une des cinq portes qui fermaient l’enceinte fortifiée du quartier capitulaire.
De Chambrier à chambrières, il n’y a qu’un pas. Et comme chambrière était synonyme de servante, il fut un temps, à en croire Gaston Coindre dans son ouvrage “Mon Vieux Besançon”, où cette rue s’est appelée “rue des Servantes”.

00:20 Publié dans C'est qui ? | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : Besançon, France