Besançon Info

On n’a pas tous les jours... un an ! Et pour Besancon Info, c’est justement aujourd’hui, en ce mardi 29 août 2006 qu’il faut souffler la première bougie.
Un an que j’essaie de vous informer de ce qui se passe à Besançon et de ce qui fait sa richesse et son histoire.
Un an déjà que je vous distille chaque soir, après minuit, ma petite note pour que vous puissiez la lire dès l’aube. Car moi, à l’aube, je suis au fond de mon lit.
Un an que je guette vos commentaires, toujours heureuse de les lire qu'ils viennent de Besançon, de Lyon ou de Polynésie (pour ceux qui n’en ont jamais postés, c’est tout simple, il suffit de cliquer en bas de la note sur commentaires).
Avant-hier, j’ai renouvelé pour une nouvelle année mon nom de domaine. Même si cela me prend du temps alors que j’en manque souvent pour faire tout ce que j’ai à faire, je ne pouvais arrêter la belle aventure de Besancon Info. Celle qui me lie désormais virtuellement à vous, visiteurs fidèles ou occasionnels.
Aujourd’hui, commence donc l’An II de www.besanconinfo.com. N’hésitez pas à le faire savoir à tous les Bisontins d’ici et d’ailleurs.

Auguste et Louis Lumière avaient toutes les raisons de voir leur nom associé à une rue de la capitale comtoise, en l’occurrence une petite artère qui relie la rue de Vesoul au quartier Montjoux. A leur notoriété internationale qu’a entraînée leur invention du cinématographe à la fin du XIXe siècle, s’ajoute le fait -non négligeable- que tous deux sont nés à Besançon, le premier le 19 octobre 1862, le second le 5 octobre 1864.
Leur père Antoine y était installé comme photographe dans la rue des Granges. Mais l’appartement familial était situé sur l’actuelle place Victor Hugo. Apposée sur l’immeuble du n°1, une plaque témoigne de leurs naissances en ces murs.
En 1870, Antoine choisit de partir s’installer à Lyon. Auguste et Louis quittèrent alors Besançon. Ils n’avaient que 8 et 6 ans.

Sa rue, petite, se trouve dans le quartier de Montrapon à Besançon. Lullier était le surnom de Claude Arnoux, artiste graylois du XVIe siècle, aujourd’hui considéré comme le meilleur sculpteur de la renaissance en Franche-Comté. Besançon lui doit plusieurs de ses statues urbaines. Celle de la Petite Sirène qui orne la fontaine éponyme de la rue Charles Nodier, à deux pas de la Préfecture, et celle de Neptune, autre fontaine située dans la Grande-Rue près des Carmes. Quant à la cathédrale Saint-Jean, elle conserve un bas-relief en marbre de sa main représentant La Cène.

Toute petite rue qui longe le théâtre, côté café du Théâtre et bar de l’U, la rue Mairet rend hommage à un bisontin dont le nom figure dans le Dictionnaire. Né à Besançon en 1604, Jean Mairet se distingua dans le Paris du XVIIe siècle comme poète dramatique. Il est surtout célèbre pour avoir le premier, en France, utilisé la règle des 3 unités (unité de temps, unité de lieu, unité d’action), si importantes pour le théâtre classique. Des règles qui imposent que les événements mis en scène n’excèdent pas 24 heures (contrairement au théâtre baroque où ils pouvaient durer plusieurs mois, voire plusieurs années), que les intrigues secondaires soient proscrites et que l’action se déroule dans un lieu unique. Trois règles que tous les collégiens et lycéens connaissent pour avoir étudié des pièces de Molière.

Gustave Courbet, vous connaissez bien sûr! Mais savez-vous que ce grand peintre vécut quelques années à Besançon lorsqu’il étudiait au Collège Royal (actuellement le collège du Centre)? Et que curieusement, lorsqu’il ne fut plus interne, il logea dans l’immeuble du 140 Grande-Rue, là où quelques années plus tôt était né Victor Hugo. L’esprit du génie soufflerait-il donc sur ces lieux?

Qui-Que-Quoi : pour mieux connaître l’oeuvre de Gustave Courbet, direction le musée d’Ornans installé dans sa prétendue maison natale ou tout simplement le musée des Beaux-Arts et d’Archéologie de Besançon (place de la Révolution) qui expose plusieurs toiles du maître.

Cette petite rue qui relie les rues Courbet et Cusenier en passant juste derrière le marché Beaux-Arts porte le nom d’un sculpteur. Né à Besançon en 1819 et mort à Paris en 1903, celui-ci est notamment l’auteur de la statue du cardinal Granvelle visible dans la petite ville d’Ornans. A l’origine, celle-ci se trouvait à Besançon, au centre de la cour du palais Granvelle où elle fut érigée en 1898. Des cartes postales et gravures en témoignent encore, comme cette illustration publiée dans le guide Michelin Jura de 1939.

Rien à voir avec une religieuse. La rue Sainte-Claire-Deville située à Besançon, non loin du Palais des Sports, porte le nom d’un chimiste né aux Antilles en 1818. Celui-ci fut professeur à la faculté des Sciences de Besançon et en fut le premier doyen.
Dans les années 1830, lorsque la ville étudia la possibilité de s’approvisionner en eau grâce à la source d’Arcier (comme cela se faisait déjà à l’époque romaine), Henri Sainte-Claire-Deville fut chargé d’en analyser la qualité. Il jugea cette source “intarissable et pure”. Il ne s’était pas trompé! 176 ans plus tard, elle coule toujours et continue d’alimenter en eau potable une grande partie de la ville.