Besançon Info

On n’a pas tous les jours... un an ! Et pour Besancon Info, c’est justement aujourd’hui, en ce mardi 29 août 2006 qu’il faut souffler la première bougie.
Un an que j’essaie de vous informer de ce qui se passe à Besançon et de ce qui fait sa richesse et son histoire.
Un an déjà que je vous distille chaque soir, après minuit, ma petite note pour que vous puissiez la lire dès l’aube. Car moi, à l’aube, je suis au fond de mon lit.
Un an que je guette vos commentaires, toujours heureuse de les lire qu'ils viennent de Besançon, de Lyon ou de Polynésie (pour ceux qui n’en ont jamais postés, c’est tout simple, il suffit de cliquer en bas de la note sur commentaires).
Avant-hier, j’ai renouvelé pour une nouvelle année mon nom de domaine. Même si cela me prend du temps alors que j’en manque souvent pour faire tout ce que j’ai à faire, je ne pouvais arrêter la belle aventure de Besancon Info. Celle qui me lie désormais virtuellement à vous, visiteurs fidèles ou occasionnels.
Aujourd’hui, commence donc l’An II de www.besanconinfo.com. N’hésitez pas à le faire savoir à tous les Bisontins d’ici et d’ailleurs.

Ils avaient été empaquetés le temps de subir un lifting. Les deux vases de Boutry (c’est le nom du sculpteur) qui se dressent à l’entrée de la promenade Chamars à Besançon ont réapparu au grand jour dans le courant de l’été, sans leurs vilaines coulées noires et avec des détails nettement plus visibles. Lorsque je les ai photographiés il y a 15 jours, resplendissants de leur nouvelle jeunesse, leur pierre paraissait de près nettement décapée. Peut-être la patine d’harmonisation (lire ci-dessous) n’avait-elle pas encore été réalisée.
Savez-vous qu’au XVIIIe siècle, ces deux vases ornaient le pont de pierre qui permettait de pénétrer dans la promenade Chamars en franchissant le canal qui la séparait alors de la ville. A l’époque, on la considérait comme l’une des plus belles promenades publiques du royaume de France. Je vous raconterai un jour son histoire.

Qui-Que-Quoi : la restauration des vases de Boutry a coûté 37483 € TTC pris en charge à 40% par l’Etat, 25% chacun par la ville de Besançon et le Département du Doubs et 10% par la Région de Franche-Comté.
Celle-ci a consisté en diverses opérations:
- contrôle de la stabilité,
- consolidation des épidermes et des fissures, reprise des joints,
- suppression des agrafes métalliques,
- nettoyage par micro-abrasion,
- dessalement par compresses,
- traitement biocide,
- patine d’harmonisation.

Après restauration (en haut), avant restauration (au milieu) et un détail après restauration (en bas) © Besançon Info.

Pour les uns, nous sommes encore au mois d’août et c’est l’été même si le temps fait quelques caprices. La piscine du SNB est encore ouverte, Vital’Eté propose toujours ses animations aux enfants à la Malcombe et on peut s’offrir un cornet de glaces Grande-Rue.
Pour les autres, c’est déjà la rentrée. Pulls et bottes ont investi les vitrines des magasins, les ados font leurs dernières emplettes scolaires et l’on commence à voir dans les journaux les annonces pour les écoles de danse ou de musique.
Autre signe de la rentrée qui s’annonce, nous recevons en ce moment dans nos boîtes aux lettres de Besançon, comme chaque année à la même époque, le petit livret des nouveaux horaires “hiver” des bus Ginko, effectifs à compter du 4 septembre.
Parmi les quelques nouveautés de cette année 2006-07 côté trajets, signalons que la ligne 34 conduit désormais ses passagers jusqu’au Centre Commercial de Valentin. Les Bisontins qui n’ont pas de véhicules pourront ainsi, sans problème, aller faire leurs courses dans la zone commerciale (à condition de ne pas être trop chargé), voir un film au Mégarama ou s’adonner au sport en salle à Valvital.
Nouveauté, côté pratique : pour chaque ligne, un pictogramme signale les stations pouvant ne pas être desservies en cas d’intempéries que ce soit la neige, le verglas ou les inondations.
Autre nouveauté, côté portefeuille cette fois : tickets ou abonnements, tous les tarifs augmentent à compter du 1er septembre!

En tout cas, malgré tout cela, pour moi c'est encore l'été. Et pour vous?

Tout savoir sur les bus Ginko, leurs destinations, leurs horaires et leurs tarifs: tout simplement www.ginkobus.com.

Au bas de la colline de Beauregard, là où il y a peu de temps encore se trouvaient les entrepôts de la gare de la Mouillère à Besançon, ont déjà poussé deux blocs d’immeubles. Le troisième est en train de sortir de terre.
Généralement, on passe là en voiture sans y prêter grande attention. A pied dans ce secteur, j’ai pris soin de les regarder de près. On aurait pu penser que les architectes ou entrepreneurs en charge de ce programme opteraient pour une unité des façades. Curieusement, il n’en est rien. Côté parc Micaud, cinq ou six agencement de balcons différents se révèlent en effet au fil de la rue. Curieux parti architectural, à mon avis!

© Besançon Info

Mea culpa ! Besançon Info n’avait pas indiqué la bonne adresse du “site internet des jeunes de la Grette” à Besançon dans sa colonne de gauche "Dans nos quartiers..." C’est en fait sur http://lagrette.free.fr que vous devez cliquer pour savoir tout ce qui se passe ou s’est passé dans le quartier.
Cerise sur le gâteau, on peut y télécharger L’Ascenseur, le journal du quartier Grette-Butte, ainsi que Quartiers libres, le bulletin d'information de l'association Brûlard Ensemble.

Même en restant à Besançon et qui plus est dans la Boucle, on peut se sentir dépaysé.
Cela m’est arrivé hier.
En m’enfilant dans le passage qui relie la rue de la Convention à celle du Palais (à droite juste après la Porte Noire), j’ai découvert, au pied de l’escalier menant à l’ancienne chapelle Saint-Nicolas, un parterre de lavande.

Il exhalait sa fragrance si particulière.
Il suffisait de fermer les yeux pour se croire tout à coup transporté en Provence.

© Besançon Info.

Quel point commun y a-t-il à Besançon entre le palais Granvelle, la faculté des Lettres ou celle de Médecine, l’hôtel Boutoiset (l’archevêché), le lycée Pasteur, l’esplanade de la mairie, l’hôtel de ville, le fort de Chaudanne, le presbytère de Velotte ou la Citadelle?
Réponse: tous ces bâtiments recèlent un ou plusieurs cadrans solaires.
Pour découvrir ceux-ci et quelques autres, il y a deux solutions. La première consiste à se balader dans la ville en levant le nez. La seconde à aller faire un tour sur le site que le haut-saônois François Blateyron consacre justement aux cadrans solaires. Et pas seulement à ceux de Besançon.

Qui-Que-Quoi : pour une visite virtuelle, un clic sur la page Besançon de www.cadrans-solaires.org.

Le cadran solaire de la cour de l’hôtel de ville. ©Besançon Info.