Besançon Info

Un curieux totem a poussé il y a quelques semaines sur le quai Veil Picard, juste à côté de la statue de Jouffroy d’Abbans?
Dessus, un petit texte explique comment était au temps des Romains le pont qui franchissait le Doubs à cet endroit, le seul pont de la ville à l’époque.
Il suffit d’ailleurs de coller l’oeil sur le trou qui se trouve en son centre pour voir les vestiges de l’une de ses piles, unique élément subsistant de cette antique construction.

Qui-Que-Quoi : ce totem est l’un des éléments du parcours urbain mis en place dans la Boucle et Battant en complément de l’exposition “De Besançon à Vesontio, la ville s’expose” pour mettre en valeur les différents vestiges archéologiques encore visibles dans la ville.
Les lignes vertes pointillées qui courent le long de la Grande-Rue appartiennent également à cette signalétique. En cette période où cette rue et la place du 8 septembre se transforment en guerre des tranchées, on aurait pu croire que celles-ci marquaient de futurs travaux. Et bien non. Elles matérialisent, en fait, le tracé du “cardo maximus”, l’axe principal de la ville romaine, légèrement différent de la Grande-Rue actuelle.

© Besançon Info.

Pour un vendredi soir du mois de juin, et de surcroît le premier avec un peu de chaleur, il n’y avait vraiment pas grand monde dans le centre-ville de Besançon hier soir. Malgré la douceur de l’air, les terrasses de cafés et de restaurants étaient loin de faire le plein. Les Bisontins -mâles de préférence- étaient-ils tous rentrés chez eux pour se scotcher devant l’écran de télé, première journée de coupe du monde de foot oblige? Sans doute. Et encore, ne jouait pas l’équipe de France. Pour cela, il va falloir attendre mardi. Sûr que les rues de Besançon seront encore plus vides qu’hier soir.

Qui-Que-Quoi : à Besançon, comme partout en France d’ailleurs, plusieurs cafés ont installé télé ou écran géant pour permettre à leurs clients de suivre la coupe du monde de foot. Idéal pour ceux qui n’ont pas la télé chez eux ou qui veulent vivre cette compétition dans la convivialité.
C’est par exemple le cas du Madigan’s, situé 17 place du 8 septembre et qui annonce sur sa vitrine qu’il diffusera tous les matchs sur écran géant, de La Calorum au 13 Grande-Rue ou de La Planche au 7 rue Courbet pour n’en citer que quelques uns. Si vous en connaissez d’autres, n’hésitez pas à laisser un commentaire en bas de cette note. Et ALLEZ LA FRANCE

Galliques, cent feuilles, musqués, moussus, de Damas, de Bourbon, de Noisette, du Bengale, de Portland, etc. Au Clos Barbisier à Besançon, des rosiers, il y en a vraiment de toutes les couleurs, de toutes les sortes, de toutes les fragrances. Crée en 1982 par le service Espaces Verts de la ville de Besançon en liaison avec le Jardin Botanique de Besançon, ce jardin public a justement été planté de manière à ce que le promeneur puisse découvrir l’évolution des roses au fil de sa balade. C’est le moment d’y aller faire un tour. La preuve en quelques photos choisies, prises en début de semaine.

Où-Quand-Comment : le clos Barbisier est ouvert toute les jours en journée. Il est accessible soit depuis l’hôtel de Champagney au n°37 de la rue Battant (traverser les deux cours successives et monter les escaliers), soit depuis le parking situé devant le fort Griffon (dans ce cas descendre quelques marches).
Pour ceux qui veulent en savoir plus, une visite guidée gratuite “découverte de l’évolution de la rose et des senteurs au cours des temps” est organisée mercredi 14 juin dans le cadre des rendez-vous “Nature et culture de Besançon”. Rendez-vous à 18h sur le chemin de ronde du Fort Griffon.

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Son éditeur l’avait sollicité pour publier ses mémoires. C’était mal connaître Michel Vautrot. L’arbitre bisontin, qui foula les terrains de foot du monde entier, n’avait aucun désir de parler de sa vie qui, dit-il “n’intéresse personne”.
N’allez donc pas croire que le livre disponible sous son nom depuis une semaine dans les librairies de Besançon, de Franche-Comté et de tout l’hexagone, ne parle que de ballon rond. Bien au contraire, il y est question de chanteurs, d’hommes politiques, de ministres, d’acteurs, de journalistes, d’hommes d’église, de cinéastes, de sportifs... qui se livrent eux mêmes. Tout simplement parce que Michel Vautrot a choisi, plutôt que de se raconter, de retranscrire quelques unes des 350 interviews de personnalités de Franche-Comté ou d’ailleurs qu’il réalisa de 1986 à 1992 sur les ondes de Radio France Besançon, aujourd’hui rebaptisée France Bleu Besançon. Avec une certaine liberté de ton, une totale indépendance et une curiosité “saine”, il a osé poser à l’époque à ses différents invités des questions très simples, celles qui pouvaient trotter dans l’esprit de tout un chacun.
Baptisé “Mi-temps” du nom de son émission radiophonique, cet ouvrage de près de 500 pages regroupe donc 74 interviews, véritables tranches de vie d’hommes et de femmes pour la plupart très connus, de Patrick Bruel à l’Abbé Pierre, en passant par Yannick Noah, Michel Drucker, le Prince Albert de Monaco, Bernard Pivot, Haroun Tazzieff, Eric Tabarly, Bernard Tapie et bien d'autres. Sans oublier parmi les Comtois Jean-Pierre Chevènement, Denise Lorach, Jean de Gribaldy, Georges Oudot, Gabrielle Pourchet, Laurence Sémonin et quelques autres.

Qui-Que-Quoi : “Mi-Temps” par Michel Vautrot, coédité par Les Presses du Belvédère et France Bleu (dans le cadre des 20 ans de France Bleu Besançon), tout juste sorti, est en vente dans toute la France au tarif de 24€.

Du haut d’une modeste pointe en pierre taillée, quelques 52000 ans vous contemplent! Ce petit silex découvert dans une grotte de Casamène est la plus ancienne trace de la présence de l’homme à Besançon. Normal qu’il ait trouvé bonne place dans une vitrine dès la première salle de l’exposition “De Besançon à Vesontio, la ville s’expose”. Inaugurée jeudi soir au musée des Beaux-Arts et d’Archéologie, celle-ci effeuille les pages de l’histoire de la cité en remontant à ses racines les plus profondes, le néolithique. Mais alors, quel aspect pouvait bien avoir Besançon à cette période où nos très très lointains ancêtres de la préhistoire avaient décidé de s’installer dans cette boucle du Doubs. Conscients qu’on allait tous se poser la question, les commissaires de l’exposition, données scientifiques à l’appui, livrent la réponse sur un grand panneau textile. Un remarquable plan en 3D que l’on retrouve plus loin décliné à l’époque gauloise (photo ci-dessus), puis au temps de la cité romaine. Un des clous de cette expo qui a choisi de gommer l’image un peu tristounette et parfois indigeste qui était, jadis, celle des collections archéologiques des musées.
Ici, pas de kilomètres de vitrines toutes semblables où s’accumule une multitude de vestiges poussiéreux. Le passé de Besançon se dévoile jusqu’à la conquête française du XVIIe siècle, via des maquettes, des reconstitutions et des objets choisis.
Il y a là des pièces majeures pour notre histoire comme la mosaïque à la Méduse exhumée lors des fouilles du Collège Lumière superbement restaurée. Ou la tombe gauloise prélevée lors de celle des Remparts Dérasés qui révèle une pratique funéraire inconnue pour l’époque. Il y a là une demi maison gauloise grandeur nature, une partie de cave maconnée de la période augustéenne, un imposant portique marquant l’entrée d’une luxueuse villa romaine. Il y a là des objets de la vie courante, des productions d’artisans, des statuettes religieuses et bien d’autres choses à découvrir. Impossible de tout vous dire. Je ne peux que vous inviter à vite courir au musée.

Où-Quand-Comment :
- “De Vesontio à Besançon, la ville s’expose”, musée des Beaux-Arts et d’Archéologie (place de la Révolution): tous les jours sauf le mardi. Les lundi, mercredi, jeudi, vendredi, de 9h30 à 12h et de 14h à 18h, le week-end de 9h30 à 18h, nocturne le jeudi jusqu’à 20h.

Pour les animations, le parcours urbain et les autres expositions organisées en parallèle, on en reparle bientôt...

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Où trouver des petits suisses bien crémeux à Besançon? Sur quel stand du marché couvert acheter des céréales bio? Où s’approvisionner en excellent jus de pomme à un prix fort intéressant? Auprès de quel agriculteur éleveur commander un cochon bio découpé en morceaux? Ces réponses et bien d’autres se trouvent sur le site “Une autre assiette est possible”.
Rien à voir avec un site commercial. Il s’agit de l’initiative d’un réseau de personnes dont la motivation première est de “consommer dans le respect de l’être humain et de son environnement”. Ce réseau, qui compte actuellement 120 foyers sur Besançon et sa région, a pour objectif de privilégier des aliments naturels, beaux, goûteux, bons pour la santé et produits localement dans le respect de l’environnement. Concrètement, cela passe par des échanges de bonnes adresses, de recettes, de savoir-faire, de temps à autre des commandes groupées, des visites de fermes, des soirées à thème, etc.
Créé fin 2004, ce réseau s’offre une nouvelle actualité la semaine prochaine. Le 12 mai va être officiellement créée l’association “Une autre assiette est Possible à Besançon”. Après l’assemblée générale constitutive, un repas festif “Amène ton assiette!” est organisé. Pour participer, rien de plus simple. Il suffit d’apporter son repas (son “assiette”) et de le partager. Un vrai moment de convivialité et d’échange au cours duquel chacun goûte aux recettes et spécialités du voisin et fait goûter les siennes.

Où-Quand-Comment : l’assemblée générale constitutive de l’association “Une autre assiette est Possible à Besançon” a lieu vendredi 12 mai 2006 à 19h30 au Foyer des Jeunes Travailleurs Les Oiseaux, 10 rue des Cras à Besançon. Elle est suivie, à 20h30 par le repas «Amène ton assiette!» dans la salle de restaurant du Foyer des Jeunes Travailleurs.
Et pour ceux qui veulent en savoir plus: http://autreassiette.free.fr.

Hier, comme chaque 1er mai, les vendeurs de muguet proposaient aux passants les clochettes porte-bonheur.
A propos de muguet, savez-vous qu’en 1830 un monsieur Muguet siégeait au Conseil Municipal de notre ville. Rien à voir avec la rue du Muguet à Besançon. Celle-ci ne lui rend en effet pas hommage mais a été tout simplement baptisée du nom d’une fleur dans ce quartier de Palente où ses voisines portent des appellations tout aussi fleuries. Il y a là la rue des pâquerettes, la rue des anémones, la rue des dahlias, l’allée des myosotis, la rue des aubépines, la rue des roses, l’allée des glaïeuls, la rue des iris, la rue des pervenches, l’avenue des géraniums, la rue des jeannettes, la rue des violettes, la rue des capucines, l’allée des campenottes et la rue des coquelicots. Pas étonnant que la rue du papillon ne soit qu’à un vol d’aile.

Déjà, plus de 100 votants au sondage de Besançon Info “qui est selon vous le meilleur ambassadeur de Besançon hors ses murs”. Sans grande surprise le cirque Plume se détache avec près de 45% (et ce dès le début), suivi d’assez près par Aldebert qui affiche 32%.

Plus de 100 votants et un commentaire laissé par Nicole. Non en ligne mais par mail. Celle-ci indique, à juste titre, que Besançon possède aussi d’autres ambassadeurs que les 6 proposés (il fallait bien faire un choix). Elle pense notamment au groupe La Cédille. Et voici ce qu’elle en dit:
“Comme ambassadeurs , je crois que vous oubliez LA CEDILLE, groupe qui a été découvert et a enregistré dans une ville jumelée avec Besançon HUDDERSFIELD!! Chaque fois que l'on fait référence à cette cédille (tout de même emblème de la ville!) on trouve sur internet des sites en langues diverses les concernant en anglais, en polonais, en tchèque etc... mentionnant à chaque fois la ville de Besançon d'où le groupe est originaire!! Ils seront a Montréal en juin prochain aux Francofolies! alors ne seraient-ils pas aussi des ambassadeurs! (...) le parti pris de ce groupe est un mélange culturel et musical qui ouvre sur beaucoup d'espoir!”
Alors, si comme Nicole vous pensez que d’autres Bisontins jouent également un beau rôle d’ambassadeurs, n’hésitez pas à nous en parler sur Besançon Info.

Qui-Que-Quoi : Besançon Info a déjà eu l’occasion de parler du groupe bisontin La Cédille, le 2 avril dernier à l’occasion du 1er Festival d’Echanges Urbains "FEU".
En savoir plus sur la Cédille : www.lacedille.com.