UA-104406564-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

03.01.2006

Les Moutons, c’est qui ...

D’abord, connaissez-vous cette ruelle des Moutons à Besançon ?
Elle se trouve dans le quartier de la Madeleine et est en fait une ruelle-escalier qui relie les rues Richebourg et des Frères Mercier.
Alors ces Moutons ? On pourrait croire qu’il s’agit de vrais moutons à quatre pattes qui vivaient, jadis, dans une cour ou un jardin d’une maison de l’une de ces rues. A en croire Lionel Estavoyer et Jean-Pierre Gavignet dans leur ouvrage “Besançon, ses rues, ses maisons”, ces Moutons sont en fait une famille de vignerons qui, comme beaucoup de leurs collègues, résidaient autrefois dans ce quartier.

00:12 Publié dans C'est qui ? | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : Besançon

02.01.2006

Cherchez la bague

Vous la reconnaîtrez à son “selflock” : une bague métallique qui, à l’image de celle de la saucisse de Morteau, est gage de son authenticité. La galette primeur est arrivée chez les boulangers pâtissiers du Doubs, dont bien évidemment ceux de Besançon.
Pour la seconde année, l’Union patronale de la boulangerie du Doubs a en effet souhaité se démarquer de la grande distribution et des enseignes. Ses adhérents ne commercialisent leurs galettes “maison” qu’à compter du mois de janvier. Fabriquées de manière artisanale et cuites le jour même de leur vente, celles-ci cachent cette année des fèves originales. Confectionnées par l’entreprise haut-saônoise Prime en collaboration avec la Maison de la Réserve de Labergement Sainte-Marie, elles figurent des mammifères de Franche-Comté.
Alors, galette comtoise ou frangipane ?

Qui-Que-Quoi : Les puristes devront attendre vendredi pour en manger. La galette des rois est en effet le gâteau de l’Epiphanie et cette fête religieuse est traditionnellement fixée au 6 janvier, même si pour des raisons commerciales elle a été décalée en France au premier dimanche qui suit le 1er janvier.

00:05 Publié dans C'est nouveau | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : Besançon

31.12.2005

2005 tire sa révérence.

Un an, cela passe vite. Aujourd’hui, 2005 tire déjà sa révérence.
Cette année fut celle à Besançon de la fin des travaux de la place de la Révolution et de ceux du Palais des Sports, ainsi que de l’inauguration de Temis Innovation. On a fêté les 20 ans de feues Les Rencontres Jeune Création, les 40 ans de notre télévision régionale et les 50 ans du jumelage avec nos amis anglais de Huddersfield-Kirkees. A Besançon, fut créée l’association du “réseau des sites majeurs de Vauban” visant à une inscription au patrimoine mondial de l’Unesco de la Citadelle et d’autres oeuvres françaises de l’ingénieur militaire de Louis XIV, mais aussi celle du “réseau métropolitain Rhin-Rhône.” Besançon s’est également offert “à prix d’or” un nouveau logo : sa cédille qui a suscité bien des polémiques.
Et 2005 a signé l'acte de naissance de ... Besançon Info !
Bon Réveillon et à l’année prochaine !

00:00 Publié dans Zoom sur ... | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Besançon

30.12.2005

Un meurtre à Besançon

Bourgeoise bisontine sans histoire, Marie-Hélène a été assassinée dans son appartement dominant la promenade Micaud. L’enquête est confiée aux policiers locaux qui explorent plusieurs pistes. Pas d’affolement : il ne s’agit pas d’un vrai meurtre. Celui-ci n’est qu’imaginaire et est le sujet du premier “polar” d’Eveline Toillon, plus connue pour ses ouvrages sur le patrimoine et l’histoire de Besançon.
L’auteur signe ici un original petit livre “touristico-policier” agréable à lire. A l’intrigue, se mêlent en effet de nombreuses descriptions de quartiers ou monuments de Besançon, éléments historiques à l’appui.

Qui-Que-Quoi : Eveline Toillon, “Soupçons à Besançon”, Editions Allan Sutton. En vente en librairie pour 11€.

02:00 Publié dans C'est nouveau | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Besançon

29.12.2005

Pour ressusciter un funiculaire défunt

Il a cessé d’effectuer l’ascension de la colline de Bregille le 27 mai 1987. Sept mois plus tard, ses deux cabines étaient démontées pour éviter des dégradations ou la présence de squatters, dans l’attente de réparations. Mis en service en 1912, le funiculaire de Bregille s’apprêtait, après 75 années de bons et loyaux services, à être relégué aux oubliettes. Mais pas pour tout le monde. Presque 18 ans plus tard, une association vient de voir le jour. Tout simplement baptisée “Les amis du funiculaire de Besançon”, elle a pour but la restauration du funiculaire, son insertion dans un projet visant à sa réhabilitation et sa mise en valeur.
Première grande manifestation organisée par l’association : une conférence-débat le mercredi 18 janvier 2006 à la Maison de quartier de Bregille (8bis, chemin des Monts de Bregille à Besançon) à 20h30 sur le sujet “Le Funiculaire de Bregille - Histoire et perspectives d'avenir." Ouverte bien sûr à tous.

En savoir plus : Né bien avant l’association, un blog est consacré au funiculaire de Besançon. Voici son adresse : http://lesamisdufuniculaire.hautetfort.com. Vous y trouverez des éléments historiques, des photos et des témoignages sur le funiculaire, ainsi que les coordonnées de cette toute nouvelle association bisontine.

28.12.2005

Micaud, paradis de la glisse

medium_luge.jpg

Non, non, vous ne vous êtes pas trompés! Vous n’êtes pas sur le site d’une station de sports d’hiver, mais bien sur Besançon Info. Depuis hier, Besançon est sous la neige et quelle neige! Il y en a tellement qu’hier après-midi, certains parents n’ont pas hésité à sortir les combinaisons de ski de leurs bambins et les luges. On en croisait à chaque coin de la promenade Micaud, devenue un véritable terrain de glisse. Et pour vous prouver que je ne vous raconte pas des histoires, Léonie, Romain et leur papa Hubert, que j’ai croisés au détour d’une allée, ont eu la gentillesse de prendre la pose pour Besançon Info.

© Photo BesançonInfo

00:05 Publié dans Zoom sur ... | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Besançon

26.12.2005

Hommage à une cathédrale disparue

Aujourd’hui, c’est la Saint-Etienne. L’occasion de rappeler que jadis Besançon possédait, outre la cathédrale Saint-Jean, une cathédrale Saint-Etienne. Edifiée au XIe siècle à mi-pente de la colline de la Citadelle, à la place d’une église plus ancienne, elle abrita longtemps le “bénit Saint-Suaire” (dont je vous reparlerai un jour). Désaffectée en 1669 et transformée en magasin à munitions, elle fut incendiée en 1674 au moment de la conquête française par Louis XIV. Puis, Vauban la rasa complètement et éleva à son emplacement le front Saint-Etienne, le second des trois fronts de sa Citadelle.
Pour perpétuer le souvenir de la cathédrale disparue, la chapelle de la Citadelle fut elle aussi placée sous le vocable de Saint-Etienne.

medium_st_etienne.jpg

La chapelle Saint-Etienne à la Citadelle © Photo BesançonInfo

24.12.2005

L’ancienne chapelle des pécheresses

Dans la note d’hier, il n’était qu’en fond derrière le texte annonçant le tournoi Trivial Pursuit Franche-Comté de l’Office de Tourisme de Besançon. Je vous l’offre donc aujourd’hui tel qu’il est vraiment.
Le dôme de la chapelle Notre-Dame du Refuge (la chapelle de l’hôpital), orné de tuiles vernissées luisantes et multicolores, était à l’origine rythmé de nervures de plomb qui rayonnaient depuis son sommet coiffé d’une boule supportant la croix. Ces larges bandes furent fondues en 1814 lors du blocus de Besançon par les autrichiens pour que ce plomb serve à faire des balles pour la garnison bisontine. On les remplaça alors par des arêtes en ferblanterie, supprimées au cours du XIXe siècle.

medium_chapelle.jpg

Vue actuelle du dôme. © Photo BesançonInfo
Vue ancienne - Dessin de Gaston Coindre extrait de “Mon Vieux Besançon”.

Qui-Que-Quoi : La chapelle Notre-Dame du Refuge, rue de l’Orme de Chamars à Besançon, fut édifiée de 1739 à 1745 par l’architecte bisontin Nicolas Nicole. Elle accompagnait le couvent de même nom tenu par des religieuses et où étaient placées des “pécheresses”.
D’une architecture extérieure baroque, elle révèle intérieurement un plan centré de forme elliptique et une décoration de style rocaille de grande unité mêlant faux-marbres, ors, médaillons peints, statues, toiles, bois sculptés... N’hésitez pas à pousser sa porte lorsque la chapelle est ouverte. 

00:05 Publié dans Nez en l'air | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Besançon