UA-104406564-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

15.11.2005

Que mangeait-on au Néolithique ?

On n’a rien inventé ! Nos ancêtres, non pas les Gaulois mais leurs aïeux de l’époque néolithique, mangeaient déjà de la viande cuite sur des pierres chaudes et des filets de truites fumées. C’est ce qu’ont prouvées les 30 années de fouilles des villages lacustres des lacs de Chalain et Clairvaux, où a aussi été mise en évidence la consommation de baies, de petits fruits, de plantes.
Désormais, le Jardin Botanique de Besançon (situé place Leclerc) nous révèle tout cela, dans le cadre d’une collaboration avec le laboratoire de chrono-écologie de Besançon (CNRS/Université de Franche-Comté) dont l’une des missions consiste à reconstituer l’environnement végétal des sociétés humaines à toutes les époques. L’une des parcelles de notre Jardin Botanique a en effet été récemment dévolue aux végétaux utilisés pour l’alimentation durant le Néolithique, il y a 5000 ans. Si elle est encore en cours d’aménagement, on y découvre néanmoins déjà diverses espèces : ail des ours, prunelle, fraise, framboise, mure, noisetier, cynorrhodon (fruits du rosier), coqueret (physalis). Toutes sont étiquetées et un classeur plastifié donnant des indications sur les cités lacustres jurassiennes, les méthodes d’analyse, la cueillette, l’agriculture, le stockage des denrées et l’élaboration des plats est à disposition du public.
Si le sujet vous intéresse, sachez qu’une soirée de conférences sur le thème “Histoire de la végétation - naissance de l’agriculture”, en présence d’un archéobotaniste et d’un dendrologue, a lieu ce mercredi 16 novembre à 20h au campus de la Bouloie (amphithéâtre Fourier, UFR Droit), 16 route de Gray à Besançon. Entrée libre et gratuite.

medium_jardin_botanique.jpg

© Photo BesançonInfo

Pour en savoir plus sur les cités lacustres de Chalain et Clairvaux, Besançon Info vous recommande le site (agréable et passionnant) récemment mis en ligne dans le cadre de la collection “Grands sites archéologiques” du ministère de la Culture : www.chalain.culture.gouv.fr.

13.11.2005

Festival de films africains ... C’est parti !

Savez-vous qu’en juillet 2005, 93 associations de ressortissants africains ou de personnes travaillant en lien avec l’Afrique étaient répertoriées à Besançon. Parmi elles, l’APACA (Association pour la Promotion des Arts et des Cultures d’Afrique) qui propose, toute cette semaine, de mieux connaître la diversité et la qualité du cinéma Africain grâce à “Lumières d’Afrique”.
Débutée hier, cette 5e édition du festival de films africains de Besançon met à l’affiche des salles du centre ville (Kursaal, Plazza Victor-Hugo, Marché Beaux-Arts) jusqu'au dimanche 20 novembre, pas moins de 17 films, 13 documentaires et 9 courts-métrages en provenance de 16 pays d’Afrique. Presque toutes les projections sont suivies d’échanges avec des invités (acteurs, réalisateurs, écrivains, journalistes, etc...). A noter, pour les enfants : la projection en avant-première nationale, dimanche 20 novembre à 11h, de “Kirikou 2”, en lien avec l’UNICEF dans le cadre de la journée internationale des droits de l’enfant.

En marge du festival :
- Vue d’Afrique : exposition de photographes bisontins à la salle Proudhon (Kursaal),
- Visages d’Afrique : exposition de photos d’acteurs ou réalisateurs africains et de tournages de films, au cinéma Marché Beaux-Arts.
- exposition d’une partie du fond africain du musée des Beaux-Arts et d’Archéologie de Besançon, en ses murs,
- diaporama à partir de la collection d’objets d’Afrique du muséum d’Histoire Naturelle de Besançon à la salle Proudhon (séance spéciale lundi 14 novembre à 18h en présence du Conservateur du muséum qui apporte pour l’occasion quelques pièces originales).
- visite technique à la chocolaterie Le Criollo avec présentation de la fabrication du chocolat, mercredi et samedi à 15h (parce que la plupart des fèves de cacao viennent d’Afrique)
- et pour poursuivre les discussions, les soirées du festival au restaurant La Case.

En savoir plus :
sur le programme : www.lumieresdafrique.com.
sur l’association : http://perso.wanadoo.fr/apaca.25.

12.11.2005

En mémoire de nos poilus de 1918

Hier, Besançon s’est souvenu de ses poilus morts pour la France. En ce jour anniversaire de l’Armistice de la Première Guerre Mondiale, une cérémonie s’est déroulée, comme chaque année, au Monument aux Morts. Vous n’ignorez sans doute pas que celui-ci se trouve en contrebas de la gare Viotte. Mais, avez-vous déjà pris le temps de le regarder en détail ?
Avez-vous vu qu’au centre figure une femme couronnée accompagnée d’un jeune garçon nu ? Il s’agit de la Ville de Besançon rappelant à cet enfant (symbole des générations futures) qu’il a un devoir de mémoire vis à vis des Bisontins qui se sont sacrifiés pour sa liberté et dont les noms sont gravés dans la pierre.
Avez-vous observé que les deux soldats qui se dressent de chaque côté, au premier plan, ne portent pas la même tenue ? Celui de gauche représente le fantassin parti en août 1914 en pantalon garance et coiffé d’un képi ; celui de gauche le poilu victorieux en uniforme de 1915, les jambes enserrées dans les bandes molletières réglementaires et la tête protégée par le casque Adrian.
Avez-vous remarqué la frise de têtes de boeufs qui court tout autour du monument ? Ce sont des “bucranes”, un motif ornemental employé dans l’Antiquité pour rappeler les victimes des sacrifices. Ils font référence aux 1531 Bisontins tombés pour la Patrie. Dans l’Entre-Deux-Guerres, certains assimilaient plutôt ces animaux aux victimes de la “boucherie” qui fut cette terrible guerre.

medium_mnt_morts.jpg

© Photo Claude Bonnet

Qui-Que-Quoi : le Monument aux Morts de Besançon a été inauguré le 30 novembre 1924. Il est l’oeuvre de deux Grand Prix de Rome, l’architecte bisontin Maurice Boutterin résidant alors à Paris et le statuaire dijonnais Paul Gasq. Ceux-ci firent appel pour les deux soldats aux sculpteurs bisontins Albert Pasche et Georges Laëthier.
Sources : Docteur Claude Bonnet, “Les Monuments aux Morts dans le département du Doubs”, Editions Empreinte, 1998.

09.11.2005

Grandes Orgues

Hier soir, l’église Sainte-Madeleine de Besançon (communément appelée La Madeleine comme sa grande soeur parisienne) a fait salle comble. L’église s’était métamorphosée, le temps d’une soirée, en lieu de concert pour accueillir l’Orchestre de Besançon, accompagné de “grands élèves" du Conservatoire National de Région. Dirigé de main de maître comme à l’accoutumée par le Chef Peter Csaba, les musiciens ont joué des pièces de Berlioz, Poulenc et Saint-Saëns. Raison de leur présence dans l’église, le soliste était hier soir l’organiste Philippe Lefebvre, titulaire des Grandes Orgues de Notre-Dame de Paris. Le très bel orgue de La Madeleine était en effet à l’honneur de ce concert qui clôture la série de récitals organisés pour fêter la fin de sa restauration.


medium_orgue.2.jpg

© Photo BesançonInfo

Qui-Que-Quoi : Le Grand-Orgue de l’église Sainte-Madeleine de Besançon est classé Monument Historique à titre instrumental depuis 1973, alors que son buffet l’est depuis 1930. Construit par Claude-Ignace Callinet, il joue pour la première fois le 31 mars 1850, avant d’être complété ou modifié à plusieurs reprises. Déjà restauré il y a 20 ans, cet orgue vient de faire l’objet d’un nouveau relevage.

00:45 Publié dans Zoom sur ... | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Besançon

07.11.2005

Six Picasso au musée des Beaux-Arts et d’Archéologie de Besançon

D’ordinaire, le musée des Beaux-Arts et d’Archéologie de Besançon expose un tout petit tableau de Picasso. Appartenant à la donation Georges et Adèle Besson, celui-ci figure des radis qui apparemment ne compteraient pas au nombre des chefs d’oeuvre du maître catalan. Or, en ce moment, ce sont des Picasso d’un tout autre acabit que l’on peut découvrir au musée. Ils nous ont été prêtés par quatre musées, en échange d’oeuvres des collections bisontines : les Goya exposés cet été au Grand Palais à Paris et cet automne à Berlin, un Matisse présenté à Düsseldorf et Bâle. En contrepartie, le musée des Beaux-Arts et d’Archéologie de Besançon s’enrichit donc pour quelques mois de six huiles sur toile, pour la plupart de très grand format, révélant différentes périodes de l’art du célèbre peintre. A savoir :
- “Femme à la mandoline”, 1908 (Kunstsammlung Nordrhein Westfalen, Düsseldorf).
- “Tête de femme”, 1909 (Neue Nationalgalerie, Berlin).
- “Buste de femme sur fond gris”, 1943 (Neue Nationalgalerie, Berlin).
- “Femme couchée au bouquet”, 1958 (Neue Nationalgalerie, Berlin).
- “Femme à l’oreiller”, 1969 (Musée Picasso, Paris).
- “Vase de fleurs sur une table”, 1969 (Fondation Beyeler, Riehen/Bâle).
Si vous aimez l’oeuvre de Picasso, je ne doute pas que vous vous rendiez au musée pour admirer ces toiles. Si, au contraire vous ne l’appréciez pas du tout, je vous invite néanmoins à aller les voir, car une telle concentration de Picasso de cette qualité ne risque pas de revenir à Besançon avant longtemps.

Où-Quand-Comment : Musée des Beaux-Arts et Archéologie (étage de la donation Georges et Adèle Besson), place de la Révolution à Besançon. Ouvert tous les jours sauf le mardi. Entrée gratuite le dimanche.
En savoir plus : 03.81.87.80.49 - www.besancon.fr.

00:15 Publié dans Avez-vous su ? | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Besançon

06.11.2005

Besançon dans Art & Décoration

Tout juste sorti il y a deux jours, le bimestriel Art & Décoration s’est aussitôt affiché dans la vitrine de bon nombre de nos bureaux de tabac et maisons de presse. Normal : en bas de la couverture, une bande rouge annonce “Besançon et le mobilier de Franche-Comté”. Une douzaine de pages laisse découvrir la ville, le musée du Temps, quelques meubles comtois passés à la loupe et plusieurs “petits maîtres” en peinture. Belle initiative, le superbe décor peint du plafond du Grand Kursaal, habituellement peu représenté, y est mis en valeur.
De temps à autre, des magazines connus dans tout l’hexagone donnent la vedette à Besançon dans un but purement commercial et les pages spéciales se regroupent en un cahier supprimé de l’édition nationale. Ici, les choses sont différentes. Même s’il n’apparaît pas sur la couverture commercialisée ailleurs qu’ici, le sujet “Besançon et le mobilier de Franche-Comté” est bien au sommaire du numéro d’Art & Décoration de novembre-décembre diffusé dans la France entière et est annoncé sur le site web du magazine. Une bonne publicité pour la ville et peut-être l’occasion d’inciter les lecteurs d’autres régions à venir visiter Besançon.

Quoi-Quand-Où : Art & Décoration, n°420, novembre-décembre 2005 est en vente depuis le 4 novembre dans les bureaux de tabac et maisons de presse de Besançon, moyennant 4 euros. Sommaire en ligne sur le site web du magazine.

05.11.2005

Les anciennes bannières de Besançon

Jusqu’à la Révolution, Besançon était divisé en sept quartiers appelés “bannières”. Chacune d’elles avait ses propres armoiries. Celles-ci s’affichent depuis cet été sur le panneau installé sous le porche de l’hôtel de ville, place du Huit septembre dans le cadre de la valorisation de notre patrimoine. Y figurent aussi les armes de Besançon (que l’on retrouve sculptées sur la façade de l’hôtel de ville). Je vous en livre l’image et l’identification en langage compréhensible de tous. Normalement, elles se définissent en termes héraldiques mais c’est un peu compliqué à comprendre pour les néophytes dont je suis d’ailleurs.

On reconnaît donc de haut en bas et de gauche à droite :
- la bannière d’Arènes (lion accompagné de coquilles)
- les armes de Besançon (l’aigle et ses colonnes)
- la bannière de Chamars (la clef et les trois croissants)
- la bannière de Battant (bandes blanche et rouge)
- un carré bleu pour compléter la 9e case
- la bannière de Saint-Pierre (la clef)
- la bannière du Bourg (place du Marché) (le griffon)
- la bannière de Saint-Quentin (partie haute de la Boucle) (l’aigle)
- la bannière de Charmont (la croix fleurdelisée)

medium_bannieres.jpg

© Photo Besancon Info.

Qui-Que-Quoi : Cet été ont été posés dans la Boucle et Battant 40 panneaux de signalétique du patrimoine de Besançon. Il s’agissait de la première tranche d’un projet mené sur trois ans. Fin 2007, 120 monuments, lieux ou statues de la ville disposeront donc d’un tel panneau sur lequel une image (dessin, photo de détail, document ancien) est encadré d’un texte en français, anglais et allemand. La première tranche a coûté 11 509€ à la ville de Besançon et 46 033€ au Conseil Régional de Franche-Comté partenaire de l’opération.

02.11.2005

Un joaillier bisontin primé

C’était la première fois qu’il y participait. Coup gagnant pour le joaillier Rémy Mouillet installé rue Bersot à Besançon. Avec “Passion fluide”, il a remporté le 3e prix, catégorie collier, du Tahitian Pearl Trophy, un concours de création international autour de la Perle de culture de Tahiti. Il faut dire que ce bijou en or gris parsemé de larmes de diamants et d’exceptionnelles perles de Tahiti de diverses couleurs, qu’il a imaginé et réalisé, est plus qu’original. Et surtout réellement superbe. Le voici, je vous laisse juge.

medium_tpt_collier1.jpg

© Photos Rémy Joaillier.

En savoir plus : Rémy Joaillier, 49 rue Bersot à Besançon - www.remy-joaillier.com

00:01 Publié dans Avez-vous su ? | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : Besançon