Besançon Info

Lancé en mai dernier, l’Atelier des Saveurs, rendez-vous gourmand proposé par les membres de l’association “Etoiles et Toques du Doubs”, fait sa rentrée ce dimanche 23 octobre avec le chocolatier Jacques Belin et le fromager Didier Tardivaux du Trou de souris. Le premier expliquera la réalisation de ses “truffes Savagnin”, une douceur qui, au chocolat et à la crème, mêle noix, nougatine, Savagnin, caramel et Marc du Jura. Le second quant à lui proposera une dégustation de fromages. C’est au marché Beaux-Arts de Besançon, de 10h à 12h et c’est gratuit.

Qui-Que-Quoi : Créée le 24 décembre 2004, l’association "Etoiles et Toques du Doubs" regroupe vingt professionnels haut-de-gamme des métiers de bouche qui se sont unis dans un souci de valorisation de leur savoir-faire. Dix d’entre eux sont installés à Besançon. Leurs maisons sont plus que réputées dans la ville : restaurants (étoilés Michelin) Le Mungo Park et Le Valentin, pâtisserie-chocolaterie-glacier-traiteur Baud, pâtisserie-chocolaterie Grandvoinnet, chocolaterie Belin, boucheries-charcuteries-traiteurs Bonnet et Courbet, boucherie-charcuterie Noël, fromagerie Le trou de souris, hôtel Castan.
Si le site internet de l’association est actuellement en construction, en revanche celui de sa carte de fidélité est en ligne : www.dooplus.com

Aller bien au delà de la simple évocation de l’”Affaire Lip”. C’est ce qu’a cherché à faire Isabelle Brunnarius, journaliste à France 3 Bourgogne Franche-Comté avec la complicité du réalisateur Bertrand Gauthier. Trente ans après les événements, elle a puisé au coeur des images d’archives, interrogé des acteurs de l’histoire Lip, demandé l’avis de sociologues et historiens, replacé cette aventure humaine dans le contexte économique et social de l’époque. Et signé, à l’issue de deux années d’enquêtes, un très intéressant reportage qui donne tous les éléments pour mieux comprendre, avec le recul nécessaire, l’histoire de Lip et des Lip, de Fréd Lip aux entreprises actuelles qui en découlent. Une histoire qui reste à jamais marquée dans le passé industriel de Besançon.

Que-Quand-Où : Projeté hier soir en avant-première à quelques privilégiés dont j’ai eu la chance de faire partie, ce documentaire de 52 mn intitulé “Lip, le rêve et l’histoire” sera diffusé sur l’antenne de France 3 Bourgogne Franche-Comté demain, samedi 22 octobre, à 16h20 très exactement. Ne le ratez pas.
En savoir plus : www.bfc.france3.fr

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“Là où des hommes sont condamnés à vivre dans la misère, les droits de l’homme sont violés. S’unir pour les faire respecter est un devoir sacré”. Cette phrase fut gravée dans une dalle. Laquelle dalle fut scellée le 17 octobre 1987 sur la place du Trocadéro à Paris par le Père Joseph Wresinski (fondateur du Mouvement International ATD Quart Monde), en présence de 100 000 défenseurs des Droits de l’Homme de tous pays, toutes conditions et toutes croyances.
Cette phrase a fait le tour du monde. Elle a par exemple été reproduite au pied de l’ancien mur de Berlin, à Manille, au Burkina-Faso, au Canada, devant le parlement européen de Bruxelles et le conseil de l’Europe à Strasbourg, devant le siège des Nations Unies à New-York, sur la place de la basilique Saint-Jean de Latran à Rome, devant la Maison des esclaves de l’Ile de Gorée à Dakar, mais aussi à Gand, Lisbonne, Roubaix, Saint-Denis de la Réunion, La Flêche, Toulon, Marseille, etc.
Depuis quelques jours, cette même phrase est inscrite en lettres rouges sur le muret qui borde le petit ruisseau de la place des Droits de l’Homme à Besançon (le parvis de la mairie). Elle a été très officiellement inaugurée lundi dernier à l’occasion de la journée mondiale des Droits de l’Homme.

Non, vous n’êtes pas sur la Côte d’Azur. C’est bien à Besançon que ce yucca est en pleine floraison en ce moment. Très exactement dans la rue Krug où cette superbe hampe de fleurs blanches, visible depuis le trottoir, ne demande qu’à être admirée.

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A la fin de la semaine, la cloche des vacances va sonner pour les écoliers de Besançon. Si vous n’avez encore rien prévu pour occuper vos bambins durant la semaine du 24 au 29 octobre, sachez que la Ville de Besançon organise deux stages sportifs. Avec au choix : l’eau ou la glace. Destinés aux 6-9 ans, ces stages de natation et de patinage se déroulent à La Fayette et coûtent chacun 16 € pour les enfants de Besançon ainsi que ceux de la Communauté d’Agglomération du Grand Besançon (30,50 € pour les autres).
Parallèlement, diverses animations gratuites sont proposées au complexe sportif de la Malcombe pour tout public (enfants, familles, jeunes et adultes). On pourra y jouer au tennis, au badminton, au speed ball, au tennis de table et au swingolf. Mais aussi s’initier au floorball, à la crosse canadienne, au base-ball et au basket-ball. Au programme également, avec un encadrement, l’escalade/via cordata, les échecs et des jeux géants. Sans oublier, sur inscription, les arts du cirque, le VTT ou le roller (selon les conditions météo).
A noter, que certaines de ces activités sont accessibles aux personnes handicapées (sur réservation au 06.87.75.76.94).

Où-Quand-Comment : Vital’sport - complexe sportif de la Malcombe, piscine La Fayette, patinoire La Fayette à Besançon, du 24 au 29 octobre. Rens. au 03.81.41.23.14 (le matin) et 06.87.75.76.94 (de 13h à 18 h) - www.besancon.fr
Pour les stages patinoire et piscine, des fiches d’inscription sont disponibles sur le site web de la ville de Besançon ou dans le hall de la piscine La Fayette.

Avez-vous déjà pris le temps de regarder de près le portail de la Faculté de médecine et pharmacie qui s’ouvre face à l’hôpital Saint-Jacques de Besançon, sur la place éponyme. Pas de caducée ni d’autres évocations liées à Hippocrate. Mais, au contraire des symboles guerriers !
L’explication en est toute simple. Avant d’abriter des étudiants, cet édifice était le bâtiment central de l’arsenal où étaient fabriqués des roues et des affûts de canons. Normal donc de voir ses deux portes ornées de boucliers à l’effigie de la Gorgone et de Mars, dieu de la guerre, reposant sur des glaives. Entre ces deux figures, un obusier accompagné de ses boulets est surmonté d’une légion d’honneur posée sur un faisceau d’armes. Au dessus des portes, un arc-de-cercle est agrémenté de flèches. A moins qu’il ne s’agisse d’éclairs.

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Qui-Que-Quoi : Par ordonnance du 31 janvier 1830, l’école d’artillerie d’Auxonne (où Bonaparte avait été élève) fut transférée à Besançon, accompagnée de son arsenal. Pour ce dernier, furent édifiés à partir de 1840, trois vastes bâtiments. A celui aujourd’hui occupé par la Faculté de médecine et pharmacie répondait deux ailes, l’actuelle mairie et le centre des impôts de Chamars.

Depuis mercredi dernier, les petits Bisontins disposent d’une nouvelle aire de jeux. D’un coût de 100 000 € et d’une surface de 350 m2, celle-ci se trouve dans le parc de la Gare d’Eau qui, curieusement, était jusqu’alors dépourvu de jeux pour enfants. Destinée au 2-12 ans, elle combine balançoires, toboggans, jeux pour se suspendre et grimper dans l’esprit des accrobranches. S’y ajoute un parcours didactique constitué de panneaux colorés (écrits également en braille) et qui, énigme après énigme, conduit à une longue vue.
Aménagée par le Conseil Général du Doubs, propriétaire des lieux, cette aire de jeux n’a pas été conçue arbitrairement. Avant d’engager les travaux, une réunion de concertation a été organisée avec plusieurs élus et des représentants des comités de quartier, des écoles maternelles et primaires, des associations de parents d’élèves, des crèches et des haltes-garderies, ainsi que des membres de l’association des paralysés de France.

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QUI-QUE-QUOI :
Le parc de la Gare d’Eau occupe une partie de l’ancienne promenade du Grand Chamars (je vous en parlerai un jour plus en détail car c’était avant la Révolution l’une des plus belles promenades de France !). Il tire son nom de l’installation au XIXe siècle à cet emplacement d’une “gare d’eau”, vaste bassin utile à la navigation en lit de rivière. En 1967, la construction du boulevard De Gaulle sépare cette partie, alors en friche, de Chamars. A cette époque, on envisage d’y établir une cité administrative. Finalement, c’est en 1982 qu’est décidé d’utiliser une partie du terrain pour aménager un petit parking et édifier l’hôtel de police et les bâtiments de France 3, tandis qu’une surface importante est réhabilitée en espace vert. A noter que le parc de la Gare d’Eau n’est pas une propriété de la Ville de Besançon mais appartient au Conseil Général du Doubs.

Pour cause de nouveau festival des musiques de rue programmé par la municipalité de Besançon dès 2006, les insTempsfestifs signent ce week-end leur dernière édition avec tout un programme de spectacles de rues à découvrir au coeur du centre ancien. Le public est invité à se balader, gratuitement, d’un lieu à l’autre et de faire une halte à un étonnant bar. Installé place Granvelle samedi et dimanche après-midi, celui-ci propose une dégustation gratuite des eaux de la planète avec des serveurs aquatiques spécialistes. C’est également à Granvelle qu’a lieu, samedi de 21h15 à 2h du matin, la “fiesta du samedi soir”, un “bal revisité, dépoussiéré qui s’offre une belle traversée de toutes les musiques dans un méli-mélo de générations”, tandis que la clôture se fera dimanche à partir de 18h15 sur la place du 8 Septembre (la place Saint-Pierre).
Et puis, il y a le spectacle de Transe Express, samedi vers 20h au parking Chamars. Surtout, surtout ne le ratez pas !!! Les Bisontins qui ont eu la chance, comme moi, d’admirer celui, réellement féerique, que cette compagnie avait présenté dans le parc de la Gare d’Eau en 2002 savent de quoi je parle et seront sans nul doute au rendez-vous.

Où-Quand-Comment : Les insTempsfestifs, samedi 15 et dimanche 16 octobre 2005 dans le centre-ville de Besançon. Renseignements au 03.81.61.50.95. Programme complet en ligne sur www.lagrossentreprise.fr, rubrique événement.