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04.12.2005

Le chiffe de la semaine

Hier, à Slavkov en République tchèque, près de 4000 personnes venues de 23 pays différents ont “joué” à reconstituer la bataille d’Austerlitz qui s’y était déroulée deux cents ans et un jour plus tôt. A l’occasion du bicentenaire de cette célèbre “bataille des trois empereurs” qui opposait l’armée impériale de Napoléon Ier aux troupes de François II d’Autriche et Alexandre Ier de Russie, il convient de rappeler que 2 Bisontins furent tués ce jour-là. Il s’agissait du lieutenant Jean-François Muiron et du canonnier Michel Pras.
Parmi les officiers supérieurs qui se distinguèrent lors de ce combat, figurait le Colonel Claude-Pierre Pajol (futur Général), né à Besançon en 1772 et dont la statue orna la promenade Chamars jusqu’à la seconde Guerre Mondiale, époque à laquelle celle-ci fut fondue par les Allemands pour en récupérer le bronze.
Et puisque l’on parle de chiffres, signalons que cette victoire française avait vu s’affronter 73000 soldats français et 86000 austro-russes. On dénombra 1300 morts et 7000 blessés parmi les Français contre 15000 morts et 20000 prisonniers chez l’ennemi.

Qui-Que-Quoi : Saviez-vous que le tsar Alexandre Ier n’était autre que le fils de Paul Ier et de Maria-Féodorovna, laquelle avait passée son enfance à Montbéliard. Elle se nommait à l’époque Sophie-Dorothée et était la fille du duc Frédéric-Eugène de Wurtemberg qui régnait sur la principauté de Montbéliard, alors enclave germanique et luthérienne en terre française.

00:46 Publié dans LE chiffre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Besançon

03.12.2005

Temis Innovation a été inauguré hier

Une aile en terre-cuite dans des tons d’ocre, une autre en inox d’où émerge un “oeuf” qui, la nuit, s’illumine successivement de bleu, de vert, de rouge... Entre ces deux ailes, un hall vitré. Avec son architecture forte et originale conçue par les architectes bisontins Philippe et Alexandre Lamboley, Temis Innovation La Maison des Microtechniques s’affiche nettement comme le centre névralgique des 130 hectares de Temis, la Technopole mircrotechnique et scientifique de Besançon. Névralgique, elle l’est aussi par ses occupants. Là se concentre la jeune et innovante matière grise dans le domaine des microtechniques. Sur 6500 m2, cohabitent en effet laboratoires de recherche, incubateur de projets, pépinière d’entreprises et hôtel d’entreprises.
Achevé et fonctionnel depuis quelques mois, Temis Innovation n’a été officiellement inauguré qu’hier soir. L’occasion pour les invités de cette manifestation (dont j’étais) de pouvoir pénétrer à l’intérieur de ce bâtiment et découvrir ses dédales de couloirs ou ses cours-jardins à ciel ouvert.

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© Vue intérieure de Temis Innovation. Photo BesançonInfo.

Qui-Que-Quoi : Temis Innovation - Maison des Microtechniques représente un investissement immobilier de plus de 6 millions et demi d’euros. Il a été ainsi financé :
- pour 2 896 800 € par la Communauté d’Agglomération du Grand Besançon,
- pour 1 677 000 € par le Département du Doubs,
- pour 1 524 500 € par l’Etat (FNADT et Contrat de plan),
- pour 533 600 € par la Région de Franche-Comté,
- pour 76 200 € par l’Université de Franche-Comté.
Et avec les dépenses d’équipement de la partie université-industrie, la facture se monte à plus de 8 millions d’euros.
En savoir plus : www.temis.org.

00:20 Publié dans Avez-vous su ? | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Besançon

02.12.2005

Contes fantastiques à la Citadelle

Une nouvelle fois, Besançon Info met à l’honneur la Citadelle de Besançon.
Ce week-end et les deux suivants, la forteresse de Vauban fête Noël en accueillant la philosophe-conteuse Véronique Fèbvre-Charlot. Celle-ci y apporte sa moisson de contes fantastiques d’ici et d’ailleurs emplis cette année de bêtes sauvages.
Ce week-end, les bambins pourront, dès 2 ans, écouter ses “Histoires coquines en comptines et ses mots tout roudoudous”.
Les 10-11 et 17-18 décembre, l’auditoire plus âgé (à partir de 6 ans) plongera au coeur de récits de loups, d’ours et de chouettes.

Où-Quand-Comment : Noël Comtois, salle d’exposition temporaire du musée Comtois dans La Citadelle de Besançon :
- les 3 et 4 décembre: contes de 14h30 à 15h, 15h15 à 15h45, 16h à 16h30.
- les 10, 11, 17 et 18 décembre: contes de 14h30 à 15h, 15h15 à 15h45, suivis d’exposés-débats sur le thème choisi pour le conte de 16h à 16h55.
En savoir plus : 03.81.87.83.33 ou sur www.citadelle.com.

01.12.2005

La future place des Clairs Soleils

Son nom était synonyme de lumière, de brillance. Pourtant la cité des “Clairs Soleils” figure depuis plusieurs années parmi les quartiers “chauds” de Besançon. Résultat, les candidats aux appartements HLM ne voulaient plus en entendre parler. En 2002, 20% des logements y étaient d’ailleurs vacants.
Devant ce déficit d’image, la Ville de Besançon a choisi de réagir dans le cadre de la politique nationale de renouvellement urbain. Un ambitieux projet tendant à revaloriser ce quartier a été lancé. Celui-ci se décline en cinq volets:
- création d’un centre de quartier conçu comme un espace majeur d’animation autour d’une place publique,
- recomposition de l’espace urbain depuis cette place,
- renforcement de la présence d’équipements publics,
- reconstruction d’une offre locative diversifiée,
- requalification et restructuration du parc social.
Lieu de rencontre, de rassemblement, de commerce, la place publique est au centre de ce programme. Implanté de part et d’autre de la rue de Chalezeule, ce “coeur de quartier” a fait l’objet d’un concours d’architectes lancé fin 2003. Cinq agences (dont quatre bisontines) ont concouru. Ces cinq projets apportant des réponses très différentes sont actuellement exposés à la Maison de l’Architecture de Franche-Comté. Celui de l’Agence Lhomme-Nectoux, victorieuse, a notamment été retenu en raison de son traitement des parkings indispensables à la vie commerçante du quartier, son ouverture de la place vers les immeubles existants et son intégration du parc Sircoulon voisin.

Où-Quand-Comment : “Le concours d’architecture de la place des Clairs Soleils à Besançon”, exposition à la Maison de l’Architecture, 2, rue de Pontarlier à Besançon, jusqu’au 6 janvier. Du lundi au vendredi, de 10h30 à 12h30 et de 14h30 à 18h30. Les mardis et jeudis jusqu’à 20h30. Entrée libre.
En savoir plus sur la Maison de l’Architecture de Franche-Comté et son programme : 03.81.83.05.14 - www.ma-lereseau.org.

30.11.2005

Pierre-Adrien Pâris, c’est qui ?

A Besançon, sa rue, entre le musée des Beaux-Arts et d’Archéologie et le marché couvert est devenu “passage” il y a quelques années. Tout simplement parce qu’elle n’est plus accessible aux voitures depuis que le complexe Cinéma-Marché Beaux-Arts a été aménagé.
Oublié de la majorité des Bisontins, Pierre-Adrien Pâris est bien connu des historiens d’art, conservateurs de musées et autres spécialistes de l’architecture et de l’art décoratif du XVIIIe siècle. Il faut dire que sa carrière fut prestigieuse puisqu’il occupa, entre autres fonctions, celle d’Architecte des Menus Plaisirs du roi Louis XVI. Né à Besançon le 25 octobre 1745, Pierre-Adrien Pâris, aîné de cinq enfants, était le fils d’un géomètre-architecte-topographe installé rue Battant et qui avait épousé la fille d’un perruquier bisontin. A l’âge de cinq ans, il quitte Besançon avec sa famille. Il s’y réinstallera durant les trois dernières années de sa vie au 8 rue Neuve (actuelle rue Charles Nodier) et sera enterré en 1819 au cimetière de Saint-Ferjeux.
Ses liens avec Besançon vont bien au-delà de ces 8 ans de vie bisontine. A son décès, Pierre-Adrien Pâris légua en effet à sa ville natale sa bibliothèque de près d’un millier d’ouvrages, ses études manuscrites sur l’architecture antique et moderne, ses papiers et sa prestigieuse collection d’oeuvres d’art, comptant tableaux, antiques, monnaies, médailles et 2000 dessins des plus grands artistes de son temps. Sans oublier, ses propres dessins d’architecture au nombre de 1500. Une richesse qui chaque année attire à Besançon des universitaires de toutes nationalités venus consulter ces précieuses archives.

En savoir plus : en ce moment et jusqu’au 31 décembre, la bibliothèque d’Etude et de Conservation, située rue de la Bibliothèque à Besançon, présente, à l’occasion des 30 ans du jumelage entre Besançon et Neuchâtel, une petite exposition intitulée “Pierre-Adrien Pâris et la Suisse”. Sont présentés des plans aquarellés de sa main relatifs à l’hôtel-de-ville de Neuchâtel et à la reconstruction du château de Porrentruy, des lettres, ainsi que des ouvrages de sa bibliothèque en lien avec la Suisse.
Exposition ouverte du mercredi au samedi de 14h à 17h. Entrée gratuite. Visite commentée à 15h les samedis 3, 11 et 18 décembre. Groupes sur rendez-vous.

00:00 Publié dans C'est qui ? | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Besançon

29.11.2005

Une montre qui tourne à l'envers

Hier, Manu (que je ne connais pas) a laissé un commentaire en bas de la note “Flâneries bisontines autour de la restauration”. Il ou elle indiquait avoir trouvé un artisan, auteur de bien originales montres à Besançon. J’ai voulu en savoir plus et ai cliqué sur le lien qu’il ou elle avait pris soin d’indiquer. Et là, je me suis retrouvée devant une page présentant des montres réalisées par Philippe Lebru.
Et je confirme ! S’il y a bien quelqu'un qui, à Besançon, crée des montres originales, c’est lui assurément. Ce n’est pas pour rien que cet autodidacte a remporté plusieurs prix au Concours Lépine pour son étonnante - et non moins superbe - horloge comtoise du XXIe siècle. Il est aussi l’auteur d’une très belle montre dont j’ai la chance de posséder un exemplaire et que je vous livre en photo ci-dessous. Celle-ci fut réalisée pour la boutique du musée du Temps à Besançon. Ses aiguilles présentent la particularité de tourner à l’envers (on s’habitue aisément à cette lecture inversée au bout de quelques jours). Sur la tranche de cette montre sont gravées de fines et élégantes arcades. Ce sont celles de la cour du palais Granvelle qui abrite le musée du Temps.
Comme Manu, je ne peux que vous inviter à découvrir la collection de montres de Philippe Lebru ou celle de ses horloges. Et pourquoi pas y piocher des idées de cadeaux de Noël.

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© Photo BesançonInfo

En savoir plus : Weal’s Concept & Production, 8, avenue de Chardonnet à Besançon. Tel.03.81.61.39.25. Portes ouvertes le vendredi 9 décembre de 10h à 20h, avec 10% de remises sur les montres et horloges.

00:45 Publié dans Zoom sur ... | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Besançon

28.11.2005

Un portail du XVe siècle

Dans ma note du 23 novembre dernier, j’ai évoqué la “Déposition de croix” de Bronzino en indiquant que ce remarquable tableau florentin du XVIe siècle avait été offert par Cosme de Médicis à Nicolas Perrenot de Granvelle. Ce dernier avait placé ce chef d’oeuvre dans sa chapelle funéraire située à Besançon. Celle-ci se trouvait à l’intérieur de l’église des Carmes et la famille Granvelle y accédait depuis son palais par un passage couvert surplombant la ruelle des Carmes (actuelle rue de la Préfecture).
Attenante au couvent des Grands-Carmes, cette église des Carmes datant du XVe siècle a aujourd’hui perdu sa partie antérieure et son clocher. Mais son chevet, contre lequel se sont appuyées des boutiques dès 1782, est bien visible à l’angle de la Grande-Rue et de la rue de la Préfecture. Tout comme sa porte latérale, côté rue de la Préfecture.

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© Photo Jean-Paul Belot

27.11.2005

Un an de Citadelle en cadeau

Les lumières se sont allumées vendredi soir dans toute la ville de Besançon, tandis que, sur la Promenade Granvelle, les petits chalets du marché de Noël ont ouvert leurs fenêtres sous un plafond de guirlandes et d’étoiles. Les festivités de Noël ayant été officiellement lancées, hier après-midi bien des Bisontins s’adonnaient déjà à des achats de cadeaux, tant dans les magasins du centre-ville que dans les grandes surfaces des zones commerciales de Chalezeule, Valentin ou Chateaufarine.
Pour certains, chaque année, revient la même interrogation : qu’est ce que je pourrais bien offrir ? Et pourquoi pas “un an de Citadelle”. On peut effectivement offrir à la personne de son choix un abonnement permettant l’entrée illimitée durant un an à la Citadelle et à ses musées, jardin zoologique compris. Comme tout le monde n’a pas les mêmes besoins, il existe trois formules :
- l’abonnement “solo” : pour 1 personne à 20€,
- l’abonnement “famille” : pour 2 parents et enfants mineurs à 40€,
- l’abonnement “grands-parents” : pour les grands-parents et 3 petits-enfants à 40€.

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© Photo BesançonInfo.

En savoir plus : 03.81.87.83.33 ou sur www.citadelle.com.

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