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15.05.2006

Besançon by night

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Mardi 16 mai au soir, c’est armés de flambeaux que les Bisontins sont conviés, par Gaz de France et la ville de Besançon, à sillonner à pied les rues du coeur de la cité, en suivant le parcours archéologique mis en place à l'occasion de l'exposition “De Vesontio à Besançon, la ville s'expose”.
Une rando nocturne d’environ 1h30 qui partira de l’Esplanade des Droits de l'Homme (devant la mairie, rue Mégevand) à 20h30 et se clôturera par le verre de l’amitié et diverses animations.

En savoir plus : au 03.81.61.50.95.

14.05.2006

Une place “vachement” animée

Veaux, vaches, cochons mais aussi chevaux, moutons et biquettes. Les animaux de la ferme sont descendus à la ville et se sont installés hier sur la place de la Révolution à Besançon à l’occasion de la 3e édition du marché bio organisé par Interbio Franche-Comté. Tout autour, dans une vingtaine de petits chalets sont proposés à la vente fromages, salaisons, huiles, farines, céréales, plants de légumes, sirops, thés, vins, chaussettes et autres produits bio. Une buvette, de la viande grillée à déguster, des tours en calèche et des stands d’informations sur l’agriculture bio complètent l’animation de la place. Ce marché bio se poursuit encore aujourd’hui.

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© Besançon Info

Où-Quand-Comment : 3e Grand Marché Bio de Besançon, 13 et 14 mai. Le dimanche 14: de 10h à 19h.

13.05.2006

De Besançon à Vesontio, l'expo

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Du haut d’une modeste pointe en pierre taillée, quelques 52000 ans vous contemplent! Ce petit silex découvert dans une grotte de Casamène est la plus ancienne trace de la présence de l’homme à Besançon. Normal qu’il ait trouvé bonne place dans une vitrine dès la première salle de l’exposition “De Besançon à Vesontio, la ville s’expose”. Inaugurée jeudi soir au musée des Beaux-Arts et d’Archéologie, celle-ci effeuille les pages de l’histoire de la cité en remontant à ses racines les plus profondes, le néolithique. Mais alors, quel aspect pouvait bien avoir Besançon à cette période où nos très très lointains ancêtres de la préhistoire avaient décidé de s’installer dans cette boucle du Doubs. Conscients qu’on allait tous se poser la question, les commissaires de l’exposition, données scientifiques à l’appui, livrent la réponse sur un grand panneau textile. Un remarquable plan en 3D que l’on retrouve plus loin décliné à l’époque gauloise (photo ci-dessus), puis au temps de la cité romaine. Un des clous de cette expo qui a choisi de gommer l’image un peu tristounette et parfois indigeste qui était, jadis, celle des collections archéologiques des musées.
Ici, pas de kilomètres de vitrines toutes semblables où s’accumule une multitude de vestiges poussiéreux. Le passé de Besançon se dévoile jusqu’à la conquête française du XVIIe siècle, via des maquettes, des reconstitutions et des objets choisis.
Il y a là des pièces majeures pour notre histoire comme la mosaïque à la Méduse exhumée lors des fouilles du Collège Lumière superbement restaurée. Ou la tombe gauloise prélevée lors de celle des Remparts Dérasés qui révèle une pratique funéraire inconnue pour l’époque. Il y a là une demi maison gauloise grandeur nature, une partie de cave maconnée de la période augustéenne, un imposant portique marquant l’entrée d’une luxueuse villa romaine. Il y a là des objets de la vie courante, des productions d’artisans, des statuettes religieuses et bien d’autres choses à découvrir. Impossible de tout vous dire. Je ne peux que vous inviter à vite courir au musée.

Où-Quand-Comment :
- “De Vesontio à Besançon, la ville s’expose”, musée des Beaux-Arts et d’Archéologie (place de la Révolution): tous les jours sauf le mardi. Les lundi, mercredi, jeudi, vendredi, de 9h30 à 12h et de 14h à 18h, le week-end de 9h30 à 18h, nocturne le jeudi jusqu’à 20h.

Pour les animations, le parcours urbain et les autres expositions organisées en parallèle, on en reparle bientôt...



© Besançon Info

00:25 Publié dans Zoom sur ... | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Besançon

12.05.2006

Les pendules de l’Empereur

Hier, ont été inaugurées deux expositions majeures pour la ville de Besançon. La première, au musée des Beaux-Arts et d’Archéologie, était annoncée depuis plusieurs mois. Baptisée de “Vesontio à Besançon”, elle déroule le passé de la cité, de la préhistoire au XVIIe siècle, à l’aide de maquettes, reconstitutions, objets de fouilles. Je vous en parlerai demain plus en détail.
medium_pendule_mob_nat.jpgCar je voulais dès aujourd'hui vous présenter en quelques mots la seconde. Installée dans la salle des tentures du palais Granvelle, elle est un somptueux cadeau que le mobilier National a fait à la ville de Besançon en choisissant le musée du Temps pour exhiber, pour la première fois, 50 superbes pendules du XIXe siècle appartenant à ses collections. Toutes aussi prestigieuses les unes que les autres, celles-ci n’ont jusqu’alors jamais été montrées au public et, pour une fois, les parisiens les verront après nous! Vu le titre de l’exposition et son affiche, on se doute bien sûr que l’on va voir des pendules de belles factures. Mais même prévenu du fait que certains de ces garde-temps se trouvaient jadis dans les appartements de Napoléon, des impératrices Joséphine ou Marie-Louise, du roi de Rome, on ne s’attend pas à cela. Elles sont réellement impressionnantes. Par leur taille, le travail des bronziers, la qualité des détails. Se mêlant au marbre et au bronze, l’or resplendit dans chaque vitrine. Il y a là des angelots, des divinités antiques, des personnages illustres, des allégories, des chevaux, des scènes de chasse, des Saints. De véritables oeuvres d’art, pleines de messages et de symboles. Qui, accessoirement donnaient l’heure.

"L'Etude", collection du Mobilier National. Cette pendule se trouvait, sous l'Empire, dans le salon dit des Princes des appartements de l'Empereur Napoléon Bonaparte au palais de Compiègne. Elle orne habituellement le bureau du ministre de la Culture à Paris. © Besançon Info.

Où-Quand-Comment :
- “De Vesontio à Besançon, la ville s’expose”, musée des Beaux-Arts et d’Archéologie (place de la Révolution): tous les jours sauf le mardi. Les lundi, mercredi, jeudi, vendredi, de 9h30 à 12h et de 14h à 18h, le week-end de 9h30 à 18h, nocturne le jeudi jusqu’à 20h.
- “Le roi, l’empereur et la pendule”, Musée du Temps à Besançon (palais Granvelle, 96 Grande-Rue): du mardi au samedi, de 9h15 à 12h et de 14h à 18h. Le dimanche de 10h à 18h.
Ces deux expositions font l’objet de tout un programme d’animations. Je vous les mentionnerai au fil des mois.

11.05.2006

Un concert solidaire

Dimanche, trois jeunes formations bisontines sont attendues sur la scène du Grand Kursaal à Besançon: le groupe rock Songs For Mum, le trio aux influences folk Archael et la chanteuse Mariam. Organisé par le Rotary Club Besançon Utinam, ce concert “A l’unissons” a pour objectif de récolter des fonds pour l’achat de matériel nécessaire au fonctionnement de la Maison de Claire. Aménagé au sein de l’établissement des Salins de Bregille à Besançon, cet espace est une chambre d’une vingtaine de mètres carrés destinée à des jeunes souffrant de cécité ou de déficience visuelle associées à des troubles relationnels, une surdité, un handicap physique ou intellectuel. Par son aménagement particulièrement adapté, la Maison de Claire leur permettra de progresser par la recherche et la découverte de sensations physiques diverses (sons, lumières, toucher, etc.) et cela dans un environnement sécurisé et agréable en compagnie de personnels compétents.
Ce concert est ouvert à tous. Il y a 800 places au Grand Kursaal, n’hésitez pas à y assister.

Où-Quand-Comment : concert “A l’unissons” organisé par le Rotary Club Besançon Utinam, dimanche 14 mai 2006 à 18 heures au Grand Kursaal à Besançon. Tarif: 20 euros. Les billets sont en vente chez Forum (15 Grande-Rue à Besançon) et sur place le jour du concert.

10.05.2006

C’est qui ?

Gustave Courbet, vous connaissez bien sûr! Mais savez-vous que ce grand peintre vécut quelques années à Besançon lorsqu’il étudiait au Collège Royal (actuellement le collège du Centre)? Et que curieusement, lorsqu’il ne fut plus interne, il logea dans l’immeuble du 140 Grande-Rue, là où quelques années plus tôt était né Victor Hugo. L’esprit du génie soufflerait-il donc sur ces lieux?

Qui-Que-Quoi : pour mieux connaître l’oeuvre de Gustave Courbet, direction le musée d’Ornans installé dans sa prétendue maison natale ou tout simplement le musée des Beaux-Arts et d’Archéologie de Besançon (place de la Révolution) qui expose plusieurs toiles du maître.

00:54 Publié dans C'est qui ? | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Besançon

09.05.2006

Les Barathons, à Besançon c’est jeudi

Le festival des Barathons, ce sont 21 concerts gratuits de 25 groupes dans les bars de la région. Programmée du 5 au 28 mai, l’édition 2006 fait étape à Besançon jeudi 11 mai.

Au programme :
- 20h : Solazaon (afro-jazz) au bar de l’U, 5 rue Mairet.
- 21h : Aside from a day (hardcore new-school) à l’Asylum, 18 rue Pasteur.
- 22h : Yerban kuru (fusion) aux Passagers du Zinc, 5 rue de Vignier.
- 23h : Leio (chanson) à la Crémerie, 9 rue Claude Pouillet.
- 00 h : Mat (LCV) (breakbeat funky) au Pop Hall, 26 rue Proudhon.

Bons concerts!

08.05.2006

Au temps où Besançon possédait sa propre monnaie

Jadis, Besançon, alors cité impériale, pouvait battre monnaie d’or et d’argent. Par une charte signée à Tolède un 8 mai, celui de l’an 1534, l’empereur Charles Quint lui avait accordé ce rare privilège. Dans l’ouvrage “Histoire de Besançon” publié en 1964 sous la direction de Claude Fohlen, les pièces bisontines sont ainsi décrites: “la monnaie d’or d’une valeur d’un ducat ou d’un demi-ducat de Hongrie ou d’un florin du Rhin, avec le nom et l’image pectorale de l’empereur d’un côté, et de l’autre les armes de la cité et la désignation de l’année; les espèces d’argent devaient être battues avec les mêmes noms, effigie, arme et désignation d’année, à la valeur et prix des régions voisines”. Il est signalé qu’un atelier monétaire avait été installé dans une aile de l’Hôtel de Ville d’où les premières pièces d’argent sortirent en 1537 et les premières d’or quatre ans plus tard. Besançon continuera à frapper monnaie à l’effigie de Charles Quint bien au delà de sa mort. Les derniers exemplaires remonteraient en effet à 1673, à la veille de la conquête française.
Je n’ai malheureusement pas, cachées au fond de ma tirelire, de si vénérables pièces à photographier pour illustrer cette note. On en voit parfois passer sur le net, sur des sites de ventes aux enchères de monnaies anciennes.