Besançon Info

Sûr que jamais on a vu de tels bancs! Inaugurée hier après-midi à la tombée de la nuit après 8 mois de travaux, la place Pasteur à Besançon a révélé son mobilier urbain dissimulé depuis quelques jours sous des bâches. Outre son chêne chevelu (lire à ce sujet la note du 14 novembre 2007), la place entièrement pavée de calcaire “bleu du Hainaut” se dote de sièges tous différents, véritables sculptures taillées sur mesure dans ce même calcaire. Création du designer Guillaume Bardet, cette dizaine de pièces, disposées sur un même axe le long d’un côté de la place, s’apparente davantage à une oeuvre d’art contemporain qu’à de simples bancs. Aux abords de la Grande-Rue, la première d’entre elle consiste en un grand rectangle hérissé dans sa partie centrale d’un renflement. Celui-ci ne va cesser de grossir jusqu’à faire éclater, un peu plus loin, le banc en quatre sièges, puis poursuit son évolution formelle jusqu’à la rue Pasteur.
La nuit, une lumière bleutée s’invite par de petits carrés disséminés parmi les pavés et se glisse sous ces sièges de calcaire. Une agréable touche colorée qui illumine cette place que certains Bisontins trouvent finalement assez triste dans ces tons de gris, n’hésitant pas à comparer les trois premiers bancs à des sarcophages de cimetière. Et vous qu’en pensez-vous?

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C’est bientôt Noël et à la Citadelle de Besançon, on n’entend pas passer cette période de fête sous silence. Aussi, à défaut de se parer de kilomètres de guirlandes, notre célèbre forteresse bisontine réserve-t-elle tant aux parents qu’aux enfants quelques belles surprises. Comme celle de se laisser conter, dès 5 ans, par la compagnie du pays de Montbéliard “A la lueur des contes” de petites histoires émaillées de sapins, de bonhommes de neige, de sucreries ou de hottes emplies de cadeaux. Ou encore de découvrir des jouets uniques et insolites d’hier, sortis pour l’occasion des réserves du musée Comtois. A moins de préférer les ateliers culinaires ou créatifs à vivre à partir de 6 ans, en famille. Dépêchez-vous de vous inscrire, Noël Comtois à la Citadelle débute dimanche et il y risque de ne pas y avoir de place pour tout le monde.
Nouveauté cette année, chaque enfant qui apportera un jouet neuf, non emballé, se verra offrir l’entrée dans le site (hors animations). Rassemblés dans un premier temps au pied d’un grand sapin élevé dans la chapelle, les jouets seront ensuite donnés au Secours Populaire Français qui les redistribuera dans le cadre de son opération “Les pères Noël verts”. Afin que Noël n’oublie aucun bambin.

Où-Quand-Comment : “Noël Comtois”, Citadelle de Besançon, du 16 décembre 2007 au 4 janvier 2008. Le programme et les tarifs sont en ligne sur le site internet de la Citadelle.

Vous cherchez des cadeaux de Noël originaux? Et si vous alliez faire un tour à partir de demain et jusqu’à dimanche place Marulaz à Besançon. Là, l’atelier “Chez Mor’elles” présente, pour ses 4e portes ouvertes, artisanat d’art, gastronomie et exposition de peintures et photos. Kimonos, raku, luminaires en papier, encadrements, broderies, couvre-lits, confitures, bières, produits bio, etc., on aura vraiment l’embarras du choix. Bien connue des fidèles de www.besanconinfo.com, Marianne qui nous avait transmis ses photos de la mosaïque en carrelages de la rue Krug, aujourd’hui disparue (lire la note du 25 novembre 2007), présentera à cette occasion des créations végétales.
Pour que l’ambiance soit la plus joyeuse durant ces trois jours, sont annoncés des interludes musicaux, des contes pour enfants, un espace détente, mais aussi du vin chaud, des soupes, des crêpes et autres gâteaux autour d’un bon feu. Ainsi que le One Women Show “Du ciel jusqu’aux oreilles” par Fabienne Ogier-Guillou, samedi soir.


Où-Quand-Comment : 4e portes ouvertes “Chez Mor’elles”, 22 place Marulaz à Besançon, vendredi 14 décembre 2007 de 16h à 20h, samedi 15 et dimanche 16 décembre 2007 de 14h à 20h. Entrée libre et gratuite. Rens. au 03.81.81.38.86 ou 03.86.22.69.76.

Une fois de plus Besançon innove. A la fin de la semaine dernière a été lancé par le CCAS le site internet “Migrations à Besançon”. Cette initiative, à ce jour unique en France, a pour but de créer un lien entre tous les habitants de notre cité, qu’eux-mêmes ou leurs aïeux soient nés ici ou ailleurs. Nombre d’entre eux sont en fait nés ailleurs. Déjà au début du XIXe siècle, Besançon abritait en ses murs des personnes émigrées de Suisse, d’Allemagne et d’Italie. Puis vinrent des hommes et des femmes d’autres pays. C’est cette richesse de cultures et de racines que ce site entend mettre en valeur.
S’appuyant sur des travaux d’universitaires et d’historiens, des témoignages diffusés sur les ondes de radio-sud, des récits recueillis dans différents quartiers, “Migrations à Besançon” est né. Mais, pas question d’en rester là. Au contraire, ce site ne demande qu’à être complété car il se veut avant tout collaboratif. Quiconque a quelque chose à raconter sur son arrivée à Besançon ou celles de ses parents ou grands-parents, des photographies, des lettres ou tout autre document est invité à partager ce pan de son histoire. Afin que toutes ces petites histoires contribuent à la grande histoire de Besançon.
A noter que si ce site parle de l’histoire bisontine, il s’intéresse aussi à son actualité. D’où un agenda (à alimenter lui aussi par les uns et les autres) répertoriant la diversité culturelle de notre ville.
Mais le mieux est sans doute que vous alliez découvrir vous-même migrations.besancon.fr et toutes les thématiques abordées.

Pour l’instant, ils ne sont que 7 à Besançon. Les chaussures Cramaro, La Hulottière, Harmonie Coiffure, Le Petit Mitron, Manga Off, Boutique des Arts et Au Petit Caprice, ces 7 commerçants bisontins ont choisi de se mettre en ligne sur le site achat-doubs.com. Une manière de s’offrir une vitrine virtuelle incitant pour les uns à acheter en ligne, pour les autres à venir dans leur boutique. Sans doute seront-ils bientôt rejoints par nombre de leurs collègues.

A pied, lorsque l’on longe ses murs sur les trottoirs de l’avenue Gaulard ou de la rue Sarrail, on se rend compte que le "quartier Ruty" à Besançon occupe une surface importante. Mais, c’est “vue d’avion” ou plutôt de la colline de Chaudanne que l’on réalise le mieux l’emprise de cette caserne dans la Boucle. Impressionnant!

Qui-Que-Quoi : Nommé jadis caserne Saint-Paul, le "quartier Ruty" comprend deux pavillons du XVIIIe siècle le long des rues Sarrail et Bersot. Les deux autres qui ferment l’espace de manière à constituer une place d’armes centrale datent quant à eux de la première moitié du XIXe siècle.

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Il suffit parfois d’un rien. En juin 2002, ce rien fut un sac en plastique qui, lors d’un violent orage, boucha une descente d’eau sur le toit du musée des Beaux-Arts et d’Archéologie de Besançon. Résultat, la pluie s’infiltra dans le bâtiment et coula sur l’un des chefs d’oeuvre de notre collection picturale: “La Déploration sur le Christ mort” du peintre maniériste florentin Bronzino. Précieux cadeau de Cosme de Médicis à Nicolas Perrenot de Granvelle, cette huile sur bois suscita dès lors les soins les plus consciencieux. Aujourd’hui, notre Bronzino a retrouvé ses chatoyantes couleurs du XVIe siècle et ne cache plus rien de sa genèse. La restauration menée, in situ, durant 5 années par le Centre de Recherche et de Restauration des Musées de France a en effet été l’occasion de soumettre ce tableau à de multiples analyses scientifiques effectuées par de performants laboratoires européens. De quoi livrer bien des secrets, du dessin original aux nombreux “repentirs” de l’artiste.
Tout cela se raconte jusqu’à fin mars grâce à une exposition qui a ouvert ses portes vendredi. Le Bronzino ressuscité y est confronté à sa copie par le peintre franc-comtois Pierre d’Argent conservée d’ordinaire dans l’église d’Ornans, tandis que panneaux, kakémonos et borne interactive détaillent les étapes de cette restauration. S’ajoutent à cela deux films dont j’aurai l’occasion de vous reparler.

© Besançon Info. A droite, le tableau de Bronzino restauré, à gauche sa copie par Pierre d’Argent.

Où-Quand-Comment : “Chroniques d’une restauration. La Déploration sur le Christ mort de Bronzino”, musée des Beaux-Arts et d’Archéologie, 1 place de la Révolution à Besançon, jusqu’au 24 mars 2008. N’oubliez pas, il y a des nocturnes le jeudi jusqu’à 20h et c’est gratuit le dimanche.
En savoir plus : un clic sur le site du musée.

Comme les années précédentes, Besançon n’a pas livré toutes ses animations de Noël dès le premier jour de ses illuminations. Chaque semaine de décembre apporte quelque chose de nouveau. Ainsi, aujourd’hui s’ouvre, pour 10 jours, le marché de Noël solidaire au square Saint-Amour. Sous un chapiteau chauffé, 50 associations proposent de l’artisanat de villages, coopératives ou populations défavorisées de divers pays d’Afrique, d’Amérique Latine, d’Asie ou d’Europe de l’Est. Bijoux, jouets, vêtements, sculptures, instruments de musique, cosmétiques bio et bien d’autres objets, on a l’embarras du choix pour dénicher des cadeaux originaux, tout en faisant un geste solidaire.
Pour cette édition 2007, le Népal est invité d’honneur à travers les structures Rainbow Crafts et Touch Nature. Celles-ci présentent à la vente le travail de mères célibataires: bougies, sacs, trousses, sacoches, broderies et articles tissés en perles.
A noter la présence d’une buvette alimentée en produits biologiques ou du commerce équitable. Il est de plus possible de se restaurer sur place le midi de spécialités de ces différents pays.

Où-Quand-Comment : Marché de Noël solidaire, square Saint-Amour à Besançon, du 7 au 16 décembre 2007, le lundi de 14h à 19h, les autres jours de 10h à 19h , nocturne le vendredi 14 jusqu’à 21h.