Besançon Info

Le BVV du mois de juin révèle que le conseil municipal de la ville de Besançon a décidé de baptiser trois nouvelles rues ou espaces.
Une rue, dans le secteur des Hauts-de-Chazal, rappellera le souvenir du professeur Maurice Duvernoy, médecin anatomiste bisontin décédé à 100 ans en 1985.
L’espace qui, dans la Citadelle, conduit au musée Comtois sera intitulé “passage abbé Jean Garneret”, en souvenir du créateur de ce musée et de celui des Maisons comtoises de Nancray.
Enfin, l’esplanade située devant les locaux de la Croix-Rouge au faubourg Rivotte sera nommée “esplanade Henry Dunant”, en hommage au fondateur de cette association humanitaire internationale.

Dans un commentaire posté le 31 mai dernier sur un article mentionnant le Musée lapidaire, djv2000 indiquait souhaiter quelques précisions à son sujet. Il suffisait de demander.

En fait, ce musée est installé dans l’ancienne église de l’abbaye Saint-Paul, située à l’angle des rues d’Alsace et Bersot à Besançon. Supprimée en 1769, l’abbaye devint propriété de l’Etat à la Révolution avant d’être vendue et morcelée. L’église elle-même fit office d’écurie pour les chevaux de l’armée au début du XIXe siècle, puis servit de magasin d’habillement de l’intendance.

En 1908, la compagnie du gaz ayant acheté les terrains contigus (actuellement EDF), celle-ci décida de raser le transept et le choeur de l’église, qui avait déjà perdu son clocher en 1832, pour s’agrandir.

En 1948, ce qui restait de l’église fut racheté à l’Armée par la Ville à l’initiative de Marie-Lucie Cornillot, la conservatrice du musée des Beaux-Arts et d’Archéologie qui y avait fait entreposer les collections lapidaires (sculptures et éléments d’architecture datant de l’Antiquité au XIXe siècle). Le Musée lapidaire n’ouvrit que 10 ans plus tard, après une campagne de fouilles dans le sol de l’édifice. Mais en 1974, un problème de gardiennage entraîna la fermeture de ce lieu. Il l’est toujours!

On racontait au milieu des années 1980 que c’était parce que la voûte menaçait de tomber.

A la recherche d’un vestige d’une statue bisontine, j’ai eu l’autorisation d’y entrer il y a environ deux ans, toutes les pièces de l’ancien musée sont encore à l’intérieur.

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Pour faire suite à la note d’hier (lire la note du 31 mai 2009), voici un autre visuel de la nouvelle campagne de communication lancée par la Ville de Besançon. Il s’agit d’une statue du coeur de notre cité. Laquelle à votre avis?

La nouvelle campagne de communication lancée par la Ville de Besançon pour faire connaître son patrimoine et inciter nos voisins du Grand Est à venir visiter notre cité, décline quatre visuels. Chacun d’eux met en avant un détail d’un monument ou d’une statue, en référence à une ville touristique bien connue. Ainsi, ce chapiteau ionique évoque Athènes. Alors qu’il se trouve bel et bien à Besançon. Au fait, savez-vous où?

Ce 30 mai, Granvelle est triplement à l’honneur. Alors que le Kursaal accueille le 12e festival Littératures policières noires et sociales, la promenade se transforme en brocante. Quant au palais, il sert de cadre à un concert et une conférence à l’occasion du festival de Musiques anciennes de Montfaucon.

Qui-Que-Quoi :
- festival Littératures policières noires et sociales, de 14 à 19h (et aussi demain 31 mai de 10h à 17h)
- brocante “Les vieux samedis”, de 8h à 18h
- festival de Musiques anciennes de Montfaucon : concert et conférence gratuits au Palais Granvelle
à 11h "Souffles Renaissants" (Musiques du temps de Charles Quint) par Les Haulz et les Bas
à 14h (entrée libre sur réservation) conférence “Le temps dans l’art pictural des XVIe et XVIIe siècles” par Françoise Lucbert, historienne de l’art (Université Laval, Québec) en partenariat avec le musée du Temps
www.festivaldemontfaucon.com

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Depuis le temps qu’on en parlait de cette SMAC (salle des musiques actuelles) de Besançon qui allait être construite en bord du Doubs, aux Prés-de-Vaux. Eh bien cette fois, les travaux sont bel et bien lancés. La pose de la première pierre a en effet eu lieu hier après-midi.

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Annoncé depuis quelques semaines, un Subway a ouvert hier à Besançon, en bas de la Grande-Rue, en lieu et place de Marie. Ce géant de la restauration rapide qui propose des sandwiches sur mesure (on choisit son pain et ses ingrédients) comptait quelque 30.000 restaurants dans le monde. Alors, pourquoi pas à Besançon. En tout cas, le jour de l’ouverture la petite boutique n’a pas désempli. L’attrait de la nouveauté y est bien évidemment pour quelque chose.

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Avez-vous vu que le marché couvert de Besançon s’était offert des couleurs? Les quatre portes de verre sont respectivement devenues rouge comme la viande, bleue comme le poisson, verte comme les légumes et jaune comme le fromage. Quatre couleurs que l’on retrouve déclinées en bandes tout autour du bâtiment qui désormais clame son nom de “marché couvert marché Beaux-Arts”. Une façon de mieux afficher la fonction des lieux.